Au 17ème siècle, alors que la peste se propage en Italie, la très jeune Benedetta Carlini rejoint le couvent de Pescia en Toscane. Dès son plus jeune âge, Benedetta est capable de faire des miracles et sa présence au sein de sa nouvelle communauté va changer bien des choses dans la vie des soeurs.
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D'après l'ouvrage Sœur Benedetti, entre sainte
et lesbienne de Judith
C. Brown (1987), le film sera présenté en Compétition Officielle au
Festival de Cannes 2021
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Flagellation de personnages hommes et nonnes dans le
film , un peu le résumé du cinéma de Verhoeven , on peut aimer par certains
moments, mais sa perversion va jusqu'à nous obliger à nous montrer l'horrible
et l'érotisme jusqu'à plus soif , et comme souvent il va trop loin , mais c'est
son cinéma, en tous cas ni les jurés à Cannes ni le public ont été sensibles à
cette débauche de sexe et de sang dans la lignée d'un Pasolini , ce qui
pourrait être un compliment mais il y a pas la poésie du maitre chez Verhoeven.
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Adapté d’une nouvelle qui parlait à l'époque des
interdits lesbiens, ce qui déjà aujourd'hui choque la ménagère de plus de 50
ans, alors pensé bien au Moyen-âge avec l'Eglise et ses représentants cela
devait être encore moins facile.
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J'ai aucun problème sur le sujet , mais c'est sur
Verhoeven que je doute, pourquoi montrer à chaque fois la face la plus
inhumaine quand il parle des femmes, pourquoi il les hystérisent , pourquoi
même s'il croit pas en Dieu , faut-il qu'il fantasme à ce point , pas sûr que
la vraie histoire de cette Benedetta soit aussi érotique que la sienne, mais
bon on le changera pas , les femmes chez lui se font violer, tuer, tuent mais
on rarement une romance même lesbien en douceur, tout est violent et
hystérique.
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Bien sur les décors et costumes sont parfait et la mise
en scène malgré tout sont de grandes classes dans ces couvents remplis de
courant d'air comme dans les châteaux d'ailleurs.
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Heureusement on a deux très grandes comédiennes (Efira
et Rampling) qui se donnent à fond c'est le cas de le dire et livre une
performance très forte et ont dû avoir un tournage très compliqué, car pas
facile de sortir indemne de ce type de rôle, où la mise à nue pour Efira et
sans limite devant l'œil certainement coquin de Verhoeven.
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Sentiment partagé entre flagellation et sublime ! Si le
film n’avait pas été tourné avant, il aurait pu être une allégorie de la crise
du Covid avec la Peste qui envahissait le pays et dont ceux qui était touchés
étaient considérés comme des ennemis et il n’y avait pas d’Anti-vax.
NOTE : 12.10
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation : Paul Verhoeven
- Scénario : David Birke et Paul Verhoeven, d'après l'ouvrage historique Sœur Benedetta, entre sainte et lesbienne de Judith C. Brown (1987)
- Musique : Anne Dudley
- Décors : Katia Wyszkop
- Costumes : Pierre-Jean Larroque
- Photographie : Jeanne Lapoirie
- Son : Jean-Paul Mugel
- Montage : Job ter Burg
- Production : Saïd Ben Saïd, Jérôme Seydoux et Michel Merkt
- Sociétés de production : SBS Productions ; Pathé Films, France 2 Cinéma et France 3 Cinéma (coproductions françaises) ; Topkapi Films (Pays-Bas) et Belga Productions (Belgique)
- Sociétés de distribution : Pathé Distribution (France) ; Belga Films (Belgique), Pathé Films AG (Suisse romande)
- Pays de production : France - Pays-Bas - Belgique
- Virginie Efira : Benedetta Carlini
- Elena Plonka : Benedetta enfant
- Charlotte Rampling : mère Felicita
- Daphné Patakia : Bartolomea
- Lambert Wilson : le nonce
- Olivier Rabourdin : Alfonso Cecchi
- Louise Chevillotte : sœur Christina
- Héloïse Bresc : Christina enfant
- Clotilde Courau : Midea Carlini, la mère de Benedetta
- David Clavel : Giuliano Carlini, le père de Benedetta
- Hervé Pierre : Paolo Ricordati
- Guilaine Londez : sœur Jacopa
- Lauriane Riquet : sœur Roasanna
- Jonathan Couzinié : Jésus-Christ
- Nicolas Gaspar : le capitaine des mercenaires
- David Clavel : Giuliano Carlini
- Justine Bachelet : sœur Juliana
- Satya Dusaugey : la mercenaire Dragon
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