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vendredi 16 août 2024

15.10 - MILLE FILMS DE MA VIE - READY PLAYER ONE DE STEVEN SPIELBERG (2018)


 Dans le cadre des Mille Films de ma Vie , je vous propose  le film Ready Player One de Steven Spielberg (2018) avec Tye Sheridan Olivia Cooke Mark Rylance Simon Pegg Win Morisaki T.J Miller Philipp Zhao Hannah John-Kamen Jacob Bertrand Kit Connor

En 2045, le monde est en proie à la crise énergétique, les désastres causés par le changement climatique, la famine, la pauvreté, la guerre, etc. Dans ce monde chaotique, l'Oasis est un système mondial de réalité virtuelle, accessible par l'intermédiaire de casques de réalité virtuelle et de dispositifs haptiques tels que des gants et des combinaisons, simulant les sensations tactiles. Conçu à l'origine comme un MMORPG, il est devenu au fil du temps une société virtuelle dont toute l'humanité se sert comme exutoire.

Le jeu a été créé conjointement par James Donovan Halliday (Mark Rylance) et Ogden Morrow (Simon Pegg) de la société Gregarious Games. Toutefois, Morrow a rapidement vendu ses parts, et Halliday est resté l'unique propriétaire de l'entreprise. À sa mort, une vidéo est diffusée dans laquelle il explique qu'il léguera son immense fortune, 500 milliards de dollars, ainsi que sa société à la personne qui réussira à trouver l’easter egg (« œuf de Pâques ») caché dans l'Oasis. Le concours, lancé depuis cinq ans, n'a encore produit aucun résultat : pour y parvenir, il faut gagner trois clés et personne n'a encore réussi la première épreuve qui donnerait accès à la première et aux indications pour la suite. Leur obtention nécessite de gagner une course automobile truffée d'obstacles dont personne n'a jamais pu franchir le dernier : King Kong. Les « chasseurs d'œufs » participent chaque jour à la course automobile où tous les coups sont permis. Une mort dans l'Oasis entraîne la remise à zéro du compte du joueur. La récompense suscite aussi l'intérêt de Nolan Sorrento, le PDG de Innovative Online Industries (IOI). Cette société utilise une équipe importante : les Sixers, des salariés, mais aussi des débiteurs de sa société contraints de faire de basses besognes dans le jeu en paiement de leurs dettes, pour jouer dans l'Oasis ou jouer les brutes dans la vie réelle (IRL) afin de recruter qui de droit.

Wade Owen Watts (Tye Sheridan) est un orphelin qui vit dans les piles de Columbus en Ohio chez sa tante Alice. Dans l'Oasis, son avatar, « Parzival », parcourt régulièrement les archives de la vie d'Halliday avec l'aide du Conservateur, leur archiviste virtuel. Wade apprend que Halliday a plusieurs regrets dans la vie, et aurait bien aimé revenir en arrière. Par exemple, son ex-partenaire Morrow a vendu ses parts de la société de Gregarious Games à la suite d'un triangle amoureux entre Kira, sa femme, et Halliday. Grâce à cet indice, Parzival trouve la clé de la course automobile, qui consistait à « revenir en arrière ». Art3mis, une chasseuse d'œufs bien connue dont Wade est amoureux, l'imite et met aussi la main sur la clé. Aech, Daito et Sho,

Pour le défi, le film est une bande annonce de la Pop Culture au Cinéma, de Retour vers le Futur, King Kong, Breakfast Club, Shining ou La Folle Journée de Ferris Bueller en autres parmi tant de cités

Ready Player One (2018), réalisé par Steven Spielberg, est bien plus qu'un simple film de science-fiction ; c'est une véritable ode à la pop culture qui a marqué des générations entières. Adapté du roman d'Ernest Cline, le film plonge le spectateur dans l'univers de l'OASIS, un monde virtuel où tout est possible et où les références à la culture populaire se succèdent à un rythme effréné. Spielberg, le maître incontesté du cinéma d'aventure, réussit ici à créer un spectacle visuel et narratif qui célèbre non seulement les icônes de la pop culture, mais aussi son propre héritage cinématographique.

L'un des aspects les plus remarquables de Ready Player One est la manière dont Spielberg jongle avec des milliers de références culturelles, sans jamais perdre le fil de l'histoire principale. Des personnages emblématiques comme King Kong, le Géant de Fer, et même la DeLorean de Retour vers le futur font des apparitions mémorables, et chaque clin d'œil est un véritable cadeau pour les fans. Ce foisonnement de références, qui pourrait facilement devenir écrasant dans d'autres mains, est ici maîtrisé avec une dextérité qui rappelle pourquoi Spielberg est souvent considéré comme le GOAT (Greatest of All Time).

Tye Sheridan, dans le rôle de Wade Watts/Parzival, incarne parfaitement l'adolescent rêveur, passionné de culture geek, qui se lance dans une quête épique pour retrouver l'œuf de Pâques laissé par le créateur de l'OASIS. Sheridan apporte à son personnage une combinaison idéale de naïveté et de détermination, ce qui le rend immédiatement attachant. Son visage, à la fois expressif et innocent, est celui du héros idéal pour ce type de récit, ancré dans les valeurs de camaraderie, de courage et de passion pour le monde de l'imaginaire.

La mise en scène de Spielberg est, comme à son habitude, magistrale. Le réalisateur parvient à créer un équilibre parfait entre les séquences d'action trépidantes, les moments plus introspectifs, et les scènes purement nostalgiques qui résonnent profondément avec le public. Le film est un véritable tour de force visuel, utilisant des effets spéciaux de pointe pour donner vie à l'OASIS, tout en restant fidèle à l'esprit des années 80 et 90 qui ont façonné l'imaginaire collectif.

Ce qui distingue Ready Player One des autres blockbusters est son cœur. Spielberg, qui a lui-même contribué à définir la pop culture pendant des décennies, infuse le film d'une nostalgie palpable, mais aussi d'une réflexion sur l'impact de cette culture sur nos vies. L'OASIS, avec ses merveilles et ses dangers, devient une métaphore puissante pour le monde virtuel d'aujourd'hui, où la réalité et la fiction se mêlent parfois de manière indiscernable.

Le film est aussi un hommage à Spielberg lui-même, avec des références subtiles et parfois plus évidentes à ses propres œuvres, créant une boucle méta-cinématographique qui ravira les cinéphiles. Chaque apparition de ces icônes cinématographiques donne envie de se lever et d'applaudir, tant le respect et l'amour pour ces œuvres transparaissent à l'écran.

NOTE ; 15.10

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