Jérémie, la trentaine, peine à faire décoller sa carrière de comédien. Sa vie sentimentale est mise à mal par ses crises de jalousie maladives et le couple qu'il forme avec Albert bat de l’aile. Il décide alors de quitter Paris et de se rendre sur sa terre d’origine, le Limousin. Là, il va tenter de se réparer auprès de sa mère et préparer une audition cruciale pour la suite de sa carrière : le personnage de Moritz dans L'Éveil du printemps de Frank Wedekind.
J'aurais voulu aimer
Garçon Chiffon, car Nicolas Maury connu par la série Dix pour Cent à l'air
sympathique et tendre comme un nounours en guimauve en chocolat, mais voilà
même si son film à certains charmes par son côté poète, mais voilà comme
beaucoup de réalisateur être un personnage, ne veut pas dire qu'on a une vie
plus ou moins intéressante, et son côté dépressif et jaloux surtout nous fait
perdre nos nerfs par certains moments.
Je pense aussi qu'il aurait dû rester que côté scénario et
rôle principal et laissez la réalisation à d'autres, à trop vouloir en faire,
on se mord la queue, car sa réalisation est plutôt narcissique et c'est parfois
gênant.
Alors notre jérémie est jaloux comme un Tigre et son copain
préfère voir ailleurs que subir à longueur de temps sa jalousie, justifié
malgré tout (Arnaud Valois que j'aime beaucoup est ici très mauvais et s'en est
triste). D'autre personnage essaie de nous faire oublier Jérémie et on aurait
pu s'en passer, Sylvie jouée par Laure Calamy nous offre un personnage excité
comme une puce, complètement comme le métal hurlant on ne sait pas pourquoi,
comme la grand -mère à l'enterrement qui ne permet pas à Florence Giorgetti de lui
donner un rôle à sa mesure.
Alors on essaie de se laisser convaincre par Jérémy, il joue
les losers de première catégorie, tout ce qui touche ce finit en queue de
poisson. Nicolas Maury essaie de sauver son film, mais trop c'est trop comme on
dit.
Théo Christine qui va jouer Joey Starr à l'air de pas être à
sa place, seul Nathalie Baye dans le rôle de la maman de Jérémie donne avec
talent d'une mère avec un fils dépressif où croit l'être.
NOTE : 10.10
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation : Nicolas Maury
- Scénario : Nicolas Maury, Sophie Fillières et Maud Ameline
- Musique : Olivier Margueurit
- Photographie : Raphaël Vandenbussche
- Décors : Damien Rondo
- Costumes : Elisa Ingrassia
- Montage : Louise Jaillette
- Production : Charles Gillibert
- Sociétés de production : CG Cinéma et Mother Production
- Société de distribution : Les Films du losange (France)
- Nicolas Maury : Jérémie
- Nathalie Baye : Bernadette, la mère de Jérémie
- Arnaud Valois : Albert, le copain de Jérémie
- Théo Christine : Kevin, l'homme à tout faire de Bernadette
- Laure Calamy : Sylvie, la réalisatrice surmenée
- Jean-Marc Barr : le réalisateur
- Dominique Reymond : la thérapeute de l'Association des jaloux anonymes
- Laurent Capelluto : Jean-François, l'agent de Jérémie
- Carole Franck : Mireille, la deuxième épouse du défunt
- Florence Giorgetti4 : la grand-mère Alzheimer
- Laetitia Spigarelli : la moniale
- Robert Cantarella : l'éleveur de chiens
- Francis Leplay : le metteur en scène de la pièce
- Pauline Lorillard : une jalouse anonyme
- Maxence Tual : l'assistant de Sylvie
- Isabelle Huppert : une spectatrice sortant du cinéma
- Cedric Chevalme
- Andrea Romano
- Klaudia Kapuscinska
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire