CINEPHAGEMANIAC: MES CLASSIQUES : CONFESSION D'UN HOMME DANGEREUX DE GEORGES CLOONEY

jeudi 4 juin 2015

MES CLASSIQUES : CONFESSION D'UN HOMME DANGEREUX DE GEORGES CLOONEY

Confessions d'un homme dangereux (Confessions of a Dangerous Mind) de Georges Clooney.

Séducteur, acteur, producteur, Georges Clooney s'est donc lancé dans la réalisation. Pourquoi ne pas avoir laissé cette exclusivité à con compère Steven Sodenbergh. Parque qu'il ne pouvait pas interpréter le rôle principal ? Non si l'on se fie à ses dires. Seule l'inspiration que lui a procuré la lecture d'un scénario (adaptation de l'autobiographie de l'iconoclaste producteur et animateur Chuck Barris) et de l'excellent Charlie Kaufmann, que tout le monde refusait, aurait motivée son envie, pourquoi ne pas le croire ? d'Autant qu'au vu du résultat nous serions, nous, mal inspiré de rechigner. Car, sans être un chef-d'oeuvre , ce premier film reste tout de même intéressant.

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D'abord parque la double vie de Chuck Barris est plutôt bien mise en scène (notamment avec un jeu subtil sur les couleurs et la lumière, et une ambiance de la période et du milieu télévisuel bien rendue); ensuite parce que le vert réalisateur profite d'une distribution de qualité (lui-même, Drew Barrymore et Julia Roberts emmenée par un Sam Rockwell (Barris) remarquable d'enthousiasme. Pourtant certains choix ternissent au final la qualité du film. Les témoignages du début l'alourdissent et le rallongent inutilement , et le doute ,q ui existe, sur la réalité de l'activité de tueur du producteur de jeu n'est volontairement, jamais abordée. Si on peut donc être déçu de ce long-métrage (d'autant plus que le matériau était original), on peut se rassurer en se disant qu'avec Clooney rien n'est jamais bâclé.

SYNOPSIS

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Parasite de la société, séducteur pas toujours chanceux, Chuck Barris a toujours été attiré par le monde du petit écran. C'est en écrivant une chanson de générique qu'il réussit à y entrer ..... et à se faire remarquer par Jim Byrd. Agent recruteur de la CIA, celui-ci propose d'intégrer l'agence. Alors qu'il s'apprête à partir pour sa première mission, Barris apprend qu'un pilote d'un jeu qu'il a créé "The Dating Game" a été retenu par ABC. Son succès lui vaut d'être diffusé rapidement en prime Time, tout en continuant son activité d'espion, il monte sa maison de production, s'installe avec sa compagne Penny dans une villa et multiplie les conquêtes (dont une devient sa maîtresse, l'agent de contrôle Patricia). Jusqu'au jour ou Keeler, un ancien contact, vient lui annoncer qu'une taupe du KGB décime leur réseau.

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Si la vie est désormais menacée , professionnellement et sentimentalement les choses chancellent également : certaines de ses émissions sont arrêtées, la critique le prend en grippe (il s'adresse aux bas instincts des spectateurs) et Penny met de la distance entre eux. Progressivement, la menace du traître et la virulence de ses détracteurs l'entraînent dans une paranoia maladive. Son seul échappatoire serait d'éliminer la taupe, qui est en fait Patricia. C'est ce qu'il fait, avant de renouer avec Penny.

FICHE TECHNIQUE

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Réalisation : Georges Clooney
Scénario : Charlie Kaufman d'après le roiman de Chuck Barris
Photographie : Newton Tomas Siegel
Montage : Stphen Mirrione
Musique : Alex Wurman
Son : Edward Tise
Décors : James D.Bissel
Costumes : René April
Maquillage : Steve E.Anderson
Effets spéciaux : Pierre Rivard
Effets Visuels : Louis MOrin
Producteur : Andrew Lazar
Durée : 113 minutes

DISTRIBUTION

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