Vu Le Père Tranquille de René Clément (1946) avec Noël Noël, Paul Frankeur, Jean Lara, Nadine Alari, José Athur, Claire Olivier, Maurice Chevit, Howard Vernon et Roger Pierre
En France pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l'occupation nazie, Édouard Martin qui a toute l'apparence d'un « père tranquille », est un chef important de la résistance à l'insu de sa famille. Il est secondé par Simon et Pelletier qui est secrètement amoureux de sa fille Monique. Celle-ci découvre les activités de son père et voit naître son amour pour Pelletier. Alors que se prépare une action sur l'usine voisine, le jeune Pierre Martin s'enfuit de la maison pour rejoindre le maquis. Pour éloigner sa famille et les voisins du bombardement de l'usine, Édouard Martin organise les fiançailles de Pelletier et de sa fille en ville, ce qui alerte la police allemande qui l'arrête. Blessé mais sauvé par les maquisards, le père tranquille est reconnu avec fierté par son fils.
Après la guerre, il fallait non seulement remonter le moral des français et montrer que tout le monde n’a pas collaboré pendant la guerre et surtout remette sur rail le cinéma français après cette guerre et ce film de Clément fait parti de cela. Un film de Clément par vraiment en tous cas pas entièrement, Noël-Noël ls star d’avant-guerre a non seulement écrit le scénario mais également collaboré à la réalisation et dessiné l’affiche. Il s’est inspiré de l’histoire de Jean Ernest Kempnich un habitant de Woippy (Moselle) un horticulteur résista à l’oppresseur.
Film intéressant qui montre une carte postale de cette époque, avec à peu près toutes les catégories de personne qui chacun à sa façon profitait de la guerre, sauf cet Edouard Martin qui dans l’ombre dirigeait un des réseaux de résistance et fera tout pour sauver le village, alors qu’il savait que le village allait être bombarder (à sa demande) en organisant le mariage de sa fille, loin très loin des lieux.
Les Allemands sur ce coup, ont été complètement berné, et Martin n’a jamais montré le moindre soupçon (à part à sa fille) s’occupant de ses orchidées dans sa boutique.
On remarquera dans le rôle du jeune fils de Martin, celui qui part dans le maquis, José Arthur qui fera les beaux jours de la radio et de la Télévision française publique.
Film avec des imperfections, mais dont la persuasion et
l’émotion l’emporte sur les petits défauts, le meilleur film de Noël Noël
assurément.
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation : René Clément
- Assistant réalisateur : Pierre Chevalier
- Scénario et dialogues : Noël-Noël
- Photographie : Claude Renoir
- Musique : René Cloërec
- Décors : Lucien Carré
- Lieu du tournage: Olonne-sur-Mer - Sables d'Olonne - Confolens - Angoulême - Paris
Distribution
- Noël-Noël : Édouard Martin
- Paul Frankeur : Simon
- Jean Lara (crédité Jean Varas) : Pelletier
- Nadine Alari : Monique Martin
- José Artur : Pierre Martin
- Claire Olivier : Madame Martin
- Marcel Delaître : Charrat
- Maurice Chevit : un maquisard
- Alice Leitner : Madame Renaud
- Georges Questau (crédité Georges Questiau) : le proviseur
- Simone Lestan : la résistante à vélo
- Maurice Salabert : le boucher
- Jaqueline Lefer : la femme de ménage résistante
- Pierre Noël : le garçon de café
- Howard Vernon : le lieutenant Fleischer
- Jeanne Herviale : Marie, la bonne
- Charles Lemontier : Charles Janvier
- Marcel Dieudonné : Jourdan
- Jo Dest : le colonel Müller
- Charles Lemontier : Le père Charles
- et les acteurs non crédités :
- Jo Dest : un officier allemand
- Robert Le Fort : le garagiste
- Pierre Moncorbier : le Professeur de violon
- Roger Pierre : un maquisard à l'exécution de Jourdan
- Émile Rémongin : un vieil invité aux fiançailles
- Henri San Juan : un résistant dans le café
- André Wasley : le voisin en litige avec Édouard Martin
- Henri Lemoine : le petit garçon qui joue du violon
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