On aurait pu classer ce film directement dans la catégorie "pour l'égo de petites filles riches", et je ne veut pas être méchant en disant que Sophie Marceau est riche et qu'elle en fait qu'à sa tête de son argent, non plutôt , je suis une jolie et bonne comédienne et je mets ma notoriété en avant pour faire un film de nouveau en tant que réalisatrice 11 ans après La Disparue de Deauville, et réalisatrice qui obtient des notes proches du centre de la terre, tellement est son profonde.
Ici Hélène , ou plutôt Vic (vous allez comprendre) est une jeune businesswomen plein de talents et d'envie mais dans un cabinet aussi restreint qu'un soir dans le désert, ou ses collaborateurs n'ont pas vraiment inventer l'eau chaude, et cette chère Hélène va devoir faire avec une nouvelle voisine , l'improbable Mme Mills (Pierre Richard) qui n'est qu'un petit escroc qui n'habite en face d'Hélène que pour s'emparer d'un bibelot de grande valeur convoitée par des chinois.
Alors notre Hélène est bien malade, car elle doit être aveugle, Mme Mills est aussi crédible en vieille peau que Michel Serrault dans la Cage aux Folles, mais là point d'amour qui ne rend aveugle (la différence d'âge) mais l'occasion de porte qui claque comme au théâtre et le numéro visuel habituel de maladroit (distrait ?) de Pierre Richard.
Alors sur un scénario qui tient sur une blague Carem'bar en moins drôle, alors on se pose la question pourquoi tant de haine au niveau de l'histoire du cinéma ?
Alors analysons plus le contenant que le contenu, dans plusieurs scènes du film, sans vraiment aucun lien avec l'histoire , tant soit est qu'il y en est une, Hélène se transpose dans des scènes imaginaires qui n'est pas sans rappelé certaines scènes de La Boum, oui Vic n'est pas morte dans l'esprit de Sophie Marceau et cela se voit peut-être trop même. Mais est-ce suffisant ?
En regardant le générique de fin, on s'aperçoit que le film est co-produit par un trio de producteurs chinois, et voilà la raison du pourquoi du comment, comme Alain Delon , Sophie Marceau est une déesse vivante dans les pays asiatiques , notamment au Japon (voir la fin du film) et on peut considérer dans ce cas que le film a été fait uniquement pour ce public dans un film avec très peu de dialogues à traduire, et comme Pierre Richard est une star en Russie, on peut penser que ce film sera un des plus gros succès à l'international pour un Film Français en 2018.
NOTE : 5.30
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Sophie Marceau
Scénario : Sophie Marceau, Laure Duthilleul, Mara Goyet, Ludivine Clerc et Guy-Pierre Bennet
Musique : Laurent Perez Del Mar
Producteur : Jean Cottin
Son : Frédéric de Ravignan, Roland Voglaire et Olivier Dô Hùu
Costumes : Pascaline Suty
Décors : Stéphane Rozembaum
Montage : Véronique Lange et Frédéric Barbe
Photographie : Myriam Vinocour
DISTRIBUTION
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