Synopsis : Menacé de perdre son entreprise, Antoine Roca, un homme ordinaire, met au point une arnaque qui deviendra le casse du siècle. Rattrapé par le grand banditisme, il lui faudra faire face aux trahisons, meurtres et règlements de compte.
Le Film est inspiré de faits réels sur la fraude à la taxe
carbone ou selon Europol , 1,6 milliards d'Euros en France et entre 5 et 10
milliards d'Euros pour l'ensemble de l'Union Européenne auraient été détournées
entre 2008 et 2009.
Le problème du film dès le début, c'est que cette histoire
de bandits moderne est inintéressante au possible, car les personnages n'ont
aucun intérêt ils sont une nouvelle fois comme dans tous les films de Marchal
des héros (!!!) au bord du gouffre prêt à tout, mais Marchal avec ses dernières
sorties Les Lyonnais, Borderline et surtout Section Zéro montre qu'il est sur
la voie d'un cinéma moins intéressant, pour la bonne et simple raison qui ne
parle plus de ce qu'il faisait quand il était lui-même flic, et donc
s'approprie les histoires des autres qu'il ne connait pas, les grands films
policiers en France ont souvent été écrit par des anciens flic.
Et ici comme comprendre le mécanisme de cette fraude dans la
taxe carbone, avec ces petits truands de banlieues avec traître, parrain et
pute au désespoir amoureux qui ne montre aucun intérêt, et puis de voir la mort
de Magimel au début du film, donne le seul intérêt de savoir qui a tiré, mais
vu le nombre des vivants à la fin, le domaine des possibles est faible.
Alors s’il y a des belles gueules de cinéma habituels dans
ce type de rôle, Depardieu, Dani, Patrick Catalifo, Moussa Maaskri mais il faut
déjà leur donner des dialogues intéressants et pas des morts pour battre la
performance de Marion Cotillard , Depardieu dans ce cas c'est énorme.
Après pour attirer un certain public (jeune) ont inclus des
jeunes venant d'horizons différences comme Gringe, Mickael Youn ou Idir Chender
qui se trompe totalement dans leur jeu de registre de la criminalité, c'est
agaçant à force.
Et puis il y a Magimel, depuis longtemps et à part La Tête
Haute, je n'en peux plus de ce garçon, pendant 100 minutes il va avoir aucune expression
différente pendant le film, suivant, qu'il baise, qu'il meurt, qu'il arnaque,
toujours ses lèvres pincées et son regard vide souvent derrière ses lunettes ,
Magimel dans sa vie privée comme sur le devant de la scène, n'est plus dans le
bon tempo et c'est bien triste.
Un film en
conclusion, sans dialogues percutant et une histoire dont on s'en bat le
coquillard. Et on sent Marchal peut concentrer le film étant dans les mains
auparavant de Emmanuel Naccache et faute de moyens il est tombé dans les mains
de Marchal et cela se voit.
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Olivier Marchal
Scénario : Emmanuel Naccache , Olivier Marchal et Ali Hajdi
Musique ; Erwann Kermovant
Son : Damien Aubry, Thomas Gauder et Alexandre Verwaerde
1er Assistant Réalisateur : Ivan Fegyveres
Directeur de Production ; Gilles Loufti
Décors : Bertrand l'Herminier et Arnaud Putman
Montage , Raphaelle Urtin et Julien Perrin
Photographie ; Antony Diaz
Production ; Manuel Munz
DISTRIBUTION
Kamel DafriMoussa Maaskri
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