Le Romancier est très à la mode en ce moment après "ça" au cinéma, voici donc un film horrifique (et c'est pas de la foutaise) par le réalisateur de succès dans le genre comme Ouija.
Synopsis ; Jessie, interprétée par une Carla Gugino que l’on se réjouit de retrouver en pleine forme et en nuisette, est conduite par son mari Gerald (Bruce Greenwood) dans une grande maison de campagne isolée afin de pimenter à nouveau leur vie sexuelle le temps d’un week-end. Ajoutez à cela un chien errant affamé au détour d’un sentier et quelques pilules de viagra et vous obtiendrez ce qui deviendra un long calvaire pour Jessie, dans ce croisement entre plusieurs autres œuvres de l’écrivain. On pense à Misery, pour le côté séquestration au lit, à Cujo pour le toutou qui a faim et aussi à Dolores Claiborne, pour le portrait de la femme à l’enfance difficile.
Déjà attachée, Jessie a une petite discussion avec son mari, lui demandant de lui retirer les menottes, lorsque le bougre perd connaissance et tombe au pied du lit. La situation est autant risible qu’inquiétante et lorsque le téléphone est hors de portée et que le chien se ramène pour voler un lambeau de chair du mari apparemment décédé, le cauchemar peut commencer et les démons de Jessie se montrer. La promesse d’un huis clos à l’ancienne, malin et retors, se transformant naturellement en survival est maintenue pendant plusieurs minutes jusqu’à ce que les premières hallucinations surgissent. Tout se passe dans cet huis clos étouffant, où Jessie n'a
d'autre choix alors que son mari gît au pied du lit d'avoir des hallucinations
et de revoir son passé ou elle a été abusée par son père et doit combattre
aussi ce qu'elle croit un monstre venu de l'enfer un mixte entre son père et
son mari.
Toutes les thématiques de King sont là associés avec les
scènes habituelles horrifiques que Flanagan gère bien, entre ce personnage lié
à son passé comme James Caan dans Misery, voyant même un chien errant se
régaler des meilleurs morceaux de son mari, comme beaucoup de roman de King, on
y parle bien sûr d'abus sexuels , pas ici de clown , mais les proches, le mari
et le père qui n'ont seulement se permet de violer sa fille gamine, mais la
culpabilise pour éviter qu'elle le dénonce, tout dans la perversion.
Si cela commence comme une série lambda de télénovela, petit
à petit l'angoisse monte pour le spectateur est de l'empathie pour cette pauvre
Jessie, qui n'a aucun moyen de se sortir de ce piège malgré tout involontaire, une
petite pilule bleue passant par là.
Elle devra parlementer entre la figure se son passé et le
fantôme de son mari, en espérant que le chien (souvent dans les romans de King)
ne finisse pas son repas sur ses mollets.
C'est efficace, sans effusion de sang mais avec des scènes
(dont une surtout) à la limite du soutenable.
Cela révolutionne pas le genre mais c'est efficace, n'est
pas là l'essentiel.
NOTE ; 11.90
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Mike Flanagan
Scénario : Mike Flanagan et Jeff Howard
D'après l'ouvre de : Stephen King
Musique ; The Newton Brothers
Production ; Trveor Macy et Melinda Nishioka
Costumes : Lynette Meyer
Casting : Anne McCarthy et Kellie Roy
Décors : Patrick M.Sullivan JR
Directeur Artistique : Elizabeth Bolier
Montage : Mike Flanagan
Photographie ; Michael Fimognari
DISTRIBUTION
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