Synopsis : Leïla, 16 ans, se réveille en retard comme tous les matins. Sauf qu'aujourd'hui, il n'y a personne pour la presser. Où sont ses parents? Elle prend son vélo et traverse son quartier, vide. Tout le monde a disparu. Se pensant l'unique survivante d'une catastrophe inexpliquée, elle finit par croiser quatre autres jeunes: Dodji, Yvan, Camille et Terry. Ensemble, ils vont tenter de comprendre ce qui est arrivé, apprendre à survivre dans leur monde devenu hostile… Mais sont-ils vraiment seuls?
Seuls
est l'adaptation d'une bande dessinée à succès de Fabien Vehlmann et Bruno
Gazzotti, parue depuis 2006. Sur les vingt albums qui devraient composer la
série, dix ont pour l'instant été publiés. Le film est l'adaptation des cinq
premiers tomes.
Il y a forcément moyen d’avoir une suite au film, et on peut
l’espérer tout de même, malgré certaines remarques négatives qu’on peut avoir
sur le film, la fin d’ailleurs nous laisse dans l’obscurité des futurs
événements.
Seuls est dans la logique actuelle du cinéma en privilégiant
l’héroïne féminine (ici Leila) plutôt que celui qui était au centre des albums
de la BD (Dodji) et vu la personnalité de l’acteur qui joue ce dernier
(Stéphane Back) c’est assurément une erreur.
Et comme le public n’est pas au rendez-vous le premier jour
(moins de 28 000 entrées France) on est mal barré qu’un producteur mettre
ces deniers dans la suite.
Le risque quand on fait un film pour un public adolescent,
et de respecter certaines règles, notamment de pas le faire trop sombre avec
des morts à la pelle (quoique), donc de l’aseptisé comme ici donne moins de
puissance au film.
Mais si on prend le rythme, celui est respecté, sauf au
début du film pour respecter l’entré de chacun des personnages, pas dû à l’imagerie
du film, non mais au comédien, dont certains sont vraiment trop justes, en
expression, en élocutions et en rythme, à certains sont trop attirés par l’œil de
la caméra.
Seul Stéphane Back par son expérience de Stand-Up et le
jeune Jean-Stan du Pac qui a de la gueule et du tempérament, on l’a déjà vu
dans Le Cœur en Braille, moins inspirés par les trois autres qui plombent le
film par leur jeu approximatif et c’est vraiment dommage. Le Casting n’est pas
la grande réussite de ce film.
Mais au moins le scénario de la BD des cinq premiers tomes
est respecté, avec cette sensation de vide nécessaire à ce type de films entre
Leftlovers et Sixième Sens.
Une bonne mise en scène efficace, même si les méchants ne
sont pas si méchant que cela, on est plus dans Spirou (autre BD Belge) que dans
La Tour Sombre, mais finalement au bout de 90 minutes on a passé un bon moment,
et si le jeu de certains des acteurs avaient été au niveau, aurait mérité une
note bien meilleure.
NOTE : 12.50
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : David Moreau
Scénario ; David Moreau
D'après l'oeuvre de : Fabien Vehlmann et Bruno Gazzotti
Production ; Abel Nahmias, David Moreau et Aude Cathelin
Casting : Guillaume Moulin et David Baranes
Directeur de production ; Nicolas Borowsky
1er Assistant Réalisateur ; Thierry Mauvoisin
Costumes ; Elise Bouquet et Reem Kuzayli
Son ; Nicolas Provost, Gwennolé Le Borgne et Dominique Gaborieau
DISTRIBUTION
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