Synopsis : Kevin a déjà révélé 23 personnalités, avec des attributs physiques différents pour chacune, à sa psychiatre dévouée, la docteure Fletcher, mais l’une d’elles reste enfouie au plus profond de lui. Elle va bientôt se manifester et prendre le pas sur toutes les autres. Poussé à kidnapper trois adolescentes, dont la jeune Casey, aussi déterminée que perspicace, Kevin devient dans son âme et sa chair, le foyer d’une guerre que se livrent ses multiples personnalités, alors que les divisions qui régnaient jusqu’alors dans son subconscient volent en éclats.
ATTENTION SPOILERS
Split est un petit film par les moyens et le ambitions, mais voilà il est dirigé par M.Night Shyamalan est cela change la donne totalement dans la façon d'aborder la vision du film.
Le film parle de trouble dissociatif et de dédoublement de la personnalité, cher au cinéma de Norman Bates dans Psychose en passant par Mr Robot et tant d'autres tueurs en séries. L'imagination populaire et les médecins ne seront jamais d'accord sur le sujet, entre ce qui y croient et ceux qui doute (les médecins) en effet ces derniers pour la plupart ne croient pas au dédoublement de la personnalité comme dans Split, et pense plutôt que ceux-ci mentent volontairement et s'invente une vie et un personnage (donc ils sont fous) , donc difficile à contrôler.
Mais pardon du postulat que tout cela est possible, et entrons dans la tête de Kevin ou dans l'un des personnes qui habitent dans ce petit meublé qu'est sa tête et son cerveau, beaucoup de monde et peu de place pour tout le monde.
On a l'avantage dans ce film, c'est qu'il est fluide et que l'on s'ennuie jamais, malgré quelques moments de longueurs sur la visite à la psychologue, mais qui finalement à l'arrivée sera du logique implacable.
Pas de meurtres sordides , on est pas dans un splacher avec des meurtres à la pelle, non ici dans la majorité du film, Kevin ne fait que kidnapper trois jeunes filles et les enfermer dans les sous-sol d'un zoo, jouant avec leurs peurs, mais le plus important c'est de suivre Kevin et sa co-habitation avec ses 23 personnalités qu'il a dans sa tête.
Imaginez , de vivre avec soi même c'est pas facile, mais avec 23 personnes à part jouer au Rugby et son banc de remplaçant pas simple de s'y retrouver.
Comme dans Buried, on est dans un décor minimaliste, comme un cercueil qui attend ses occupants pour l'éternité, ou les murs sentent le renfermé et la tristesse.
La tension est de mise pendant tout le film, ne sachant pas comme Kevin et les jeunes filles vont sortir de guet-apens , c'est bien amené, pas de surprise trop voyante, on avance dans le film comme une anguille dans l'eau, simple et sordide à la fois.
On est content de retrouver Syamalan qui c'était un peu perdu , et qu'on avait retrouver dans The Visit et qui confirme son retour mais il faudra continuer à raconter des histoires ce qu'il fait très bien, et de ne pas mettre de l'argent dans les effets où il n'en faut pas.
Anya Taylor-John tient bien la baraque face au monstre Kevin et sans en rajouter, donne envie qu'elle se sauve de ce guêpier , actrice qu'on a déjà vu dans The Witch ou Barry.
Mais celui qui tient le film sur ses 48 épaules c'est indiscutablement James McEvoy qui transcende le jeu de ses 24 personnages, autant petit garçon que vielle fille inquiétante et soumise à .....
James McEvoy a joué ses personnages un par un pour éviter de s'y perdre, et Syamalan la laisser tout en respectant le scénario, la folie de son jeu et qu'il improvise le plus possible, ce qu'il fait brillamment et dans une virtuosité inquiétante il mériterait 23 nominations aux Oscars.
Seul point noir du film, c'est le dernier personnage de Kevin, mais bon on pardonnera.
Maintenant un film de M.Night Shyamalan sans Twist ne serait pas un film de Shyamalan, donc vous inquiété pas il sera présent après la fin du film, comme un clin d'oeil à sa cinématographie.
Et si Shyamalan était un génie pour la promotion, et que deux de ses films et de ses personnages, n'ont pas qui font qu'un jour peut-être on les verra ensemble (regarder les deux affiches figées même dans les brisures ensemble)
NOTE : 14.20
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : M.Night Syamalan
Scénario : M.Night Shyamalan
Musique West Dylan Thordson
Production ; M.Night Shyamalan, Jason Blum et Marc Bienstock
1er Assistant Réalisateur : John Rusk
Casting : Douglas Aibel
Décors : Jennifer Engel et Dennis Madigan et Mara LePere Schloop
Direction Artistique ; Jesse Rosenthal
Montage ; Luke Franco Ciarrocchi
Photographie ; Mike Gipulakis
Mixage Son ; George A.Lara Tod A.Maitland Skip Lievsay Lee Salevan
Scripte Charles Rowe
Costumes ; Paco Delgado
Montage Son ; Skip Lievsay ert Michael Feuser
Effets Visuels ; Jennifer Wessner, Leah Orsini, Bob Lowery et Wendy Garfinkins
Effets Spéciaux : Danie Wilson
Cascades : Manny Siverio
Maquillage : Palema Peitzman
DISTRIBUTION
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