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lundi 9 février 2015

CHRONIQUE : SI JE CREUSE ENCORE UN PEU JE TROUVE DU PETROLE

Il y a des semaines, qu'il faudrait rayer de notre calendrier cinématographique, cette semaine en fait partie assurément, tellement que j'ai vu des daubes interstellaires.

Heureusement, La nuit au Musée 3 m'a fait marrer un peu, mais avec les autres, plus j'allais , plus je m'enfonçais dans le sol, et à force je vais trouver du pétrole, à défaut de Truffes qui eut sont côtés cinéma.

Mais vous inquiétez pas, j'ai en réserve quelques petits bijoux, dont je vais bientôt vous parler, on peut pas désespérer de tout.

Samedi soir, on eu lieu les Magrittes (les Oscars Belges) et pour la première fois les Frères Dardenne l'ont emporté et en meilleur film et en meilleur réalisateur pour Deux Jours, Une Nuit.

Joker de Simon West avec Jason Statham, ce qui est sûr avec cet acteur, est qu'on est jamais déçu, il ne fera jamais un grand film, ni avec Besson ou avec West.

Ce film d'action ne mérite même pas de sortir, et de prendre des salles à des films plus compliqués peut être mais qui mériterait plus d'exposition.

A quand une chaîne spécialisée pour ce type de films, comme par exemple les fast-foods , vite consommé et ma au ventre après.

" Nick Wild est un ancien marine. Il est reconverti dans la projection rapprochée de riches clients. Accru au jeu, endetté, il compte quitter Las Vegas pour mener une vie meilleure. Mais lorsque son ancienne compagne Holly est retrouvée battue et laissée pour morte, il accepte de l'aider. Il découvre que le coupable est le puissant mafieux Danny DeMarco."

Note : 3.80


N'Importe qui de Raphael Frydman avec Rémi Gaillard et Nicole Ferroni. Ce n'est parce que on fait des centaines de vues dans le monde, comme Norman, Kev Adams ou autres, que l'on peut peut faire un film de cinéma, même monter de toutes pièces des pastilles de ces vidéos.

Ici c'est Rémi Gaillard qui est la victime de son succès, son film ne veut rien dire et il n'a pas le centième du talent des Jackass ni dans le rire ni dans la folie, tout est téléphoné, minimaliste et ennuyeux.

Tellement qu'il a rien à dire dans son film, qu'il compile à la fin pendant un quart d'heure ce qui considère comme ses vidéos, c'est donc le premier film vidéo mais d'une niaiserie affligeante.

Si cela continue Nicole Ferroni, va prendre la place de VIncent Lacoste dans mes têtes de turcs, tellement elle est mauvaise, pareil faire de la scène, c'est pas du cinéma.

Pôvre de nous. A l'arrivée un film de n'importe quoi avec n'importe qui

SYNOPSIS



Rémi Gaillard est un humoriste (!!!!) qui s'est fait connaître en publiant des vidéos sur Internet où il se plonge dans des situations complètements potaches, avec un slogan "C'est en faisant n'importe quoi, qu'on devient n'importe qui".

Cependant ces facéties ne plaisent pas à tout le monde, à commencer par sa femme, qui aimeraient tant vivre avec un homme, et non plus avec un pitre. Lorsque q'elle décide de le quitter temporairement, Rémi tombe en dépression et quand elle revient, elle décide de l'emmener chez le médecin qui lui prescrit une tonne de médicaments. Dés lors, l'humoriste devient complètement muet, rejetant les appels de ses copains voulant continuer à faire n'importe quoi.

Note : 2.90

FRANK de Lenny Anderson avec Domhall Gleeson et Michael Fassbender est un film britannique qui a fait le tour des festivals, notamment celui de Dinard, où il avait été présenté;

Frank est une sorte de Daft Punk qui déplairait au présentateur de Canal + , car il ne retire jamais son casque, du début à la fin du film , on ne verra jamais son visage (c'est l'acteur Michael Fassbender qui est le corps de ce casque.

Frank est musicien d'un groupe expérimental, tout comme l'est le film, affublé d'une grosse tête plastique et qui depuis l'enfance est sujet à des troubles psychiatriques.

Lorsque sur un concours de circonstance, JO (Domhall Gleeson) intègre sa formation, il est fasciné pas ce personnage qui vit dans son monde. Enfermés dans une maison en Irlande pour enregistrer, les membre du groupe s'enfoncent dans l'introspection qui va finir tragiquement.

Le film creuse la différence et des affres de la création sous forme de conte, ce film film proche de l'univers de Gondry (en moins bien) ou de Dupieux (en mieux) s'adresse à un public amateur de cinéma et de musique expérimentale, une sorte de répétition des Daft Punk filmée par Gondry.

Note : 11.20


Avant d'aller dormir de Rowan Joffe avec Nicole Kidman, Mark Strong et Colin Firth.

Avant d'aller dormir , le titre est prémonitoire, tellement en s'ennuie devant ce pseudo thriller , qui remonte le temps dans le passé et le futur, comme une montre à quartz. On a envie de dormir dès les premières secondes du film, Nicole Kidman ne bougeant pas son nez, pour ne faire changer de scène et d'époque.

C'est un pseudo thriller présenté au Festival de Deauville 2014 sans l'équipe du film et pour cause, comment défendre ce film, bâclé , sans scénario et des dialogues et interprétation affligeante.

On oubliera vite ce vite ce film et on le distribuera dans les marchés à 2€ pour caler une armoire, ou prendre la jaquette à faire signer au cas où, la galette du film elle restera hors de ma bouche.

Comme l'héroïne on va oublier le film et de nouveau oublier le film.

"Christine Lucas se réveille amnésique tous les jours depuis 14 ans suite à un grave accident. Chaque matin, elle ne reconnaît plus sa maison, ni son mari et n'a aucun souvenir. Elle conserve alors un journal visuel du résumé de ses journées pour reconstruire son passé. Le docteur Ed Nash l'aide à affronter cette amnésie dans le dos de son mari. Progressivement , à mesure qu'elle assemble les éléments de sa vie, elle découvre qu'elle doit se méfier de certaines personnes.

Note : 6.50


Cake de Daniel Barnz avec Jennifer Aniston, Sam Worthington et Anna Kendrick.

Cake est le type même de film indépendant produit par l'actrice ou l'acteur principal (ce qui est le cas ici) pour être présenté dans des festivals et obtenir en bout de course des nominations aux diverses récompenses de l'année, avec au bout du compte on espère un Oscar.

Mais voilà, il ne suffit pas de faire son Tchao Pantin, quand on vient du comique sexy la plupart du temps, et d'avoir les cheveux sales, des cicatrices au visage et dans sa tête, et faire la promo voilà "Jennifer Aniston" sans maquillage.

Car déjà dans le genre surperformance , on avait droit à Reese Whiterspoon, Julianne Moore et Marion Cotillard, donc dans le côté je vais faire pleurer, mais excusez moi j'ai oublié d'amener le scénario, on est en plein dedans.

Le film raconte l'histoire de Claire fascinée par une de ses collègues d'un groupe de soutien qui vient de se suicider. Nous aussi on veut se suicider en suivant cette thérapie de groupe ou d'une actrice en mal de reconnaissance, et bien ratée pour cette fois encore, elle n'ira pas aux Oscars.

Ah pour le Cake, vous inquiétez pas on le verra à dix minutes de la fin, ouf la morale est sauve.

Seul le couple Félicity Huffman et William H.Macy sauve un peu le film.

Note : 11.50


La nuit au musée : Le Secret des Pharaons de Shawn Levy avec Ben Stiller, Robin Williams et Owen Wilson, voici donc le troisième épisode de La Nuit au Musée, sous l'égide de Ben Stiller , fait pour lui et son humour de stand-up juif qu'on ne comprend pas toujours en France, mais qui à son effet si on garde le loufoque.

La série fatigue un peu comme les acteurs, même si on a quelques bon moments et le début est très long, car on connaît le principe, donc difficile d'apprécier le tout.

Comme le singe qui pisse sur de la lave qui va brûler nos héros minuscules , alors le héros de la table ronde Lancelot est présent (essayez de comprendre).


Le grand moment, qui va dans le sens de Birdman d'ailleurs, avec Hugh Jackman obligé de se justifier sur scène devant un faux/vrai Lancelot tout dépend ou on se pose, la scène est hilarante digne de Mel Brooks, quand je dis que les films de Stiller sont meilleurs quand on va dans le loufoque.

Comme son double néenderthal joué par lui même, ou il fait un grand numéro d'équilibriste, amoureuse de Madeline (époustouflante Rachael Harris) qui nous fait oublier Melissa McCarthy dans la même catégorie de poids.

Les effets spéciaux sont un peu fainéant, et on aura une pensée pour le dernier film de Robin Williams et Mickey Rooney, ce qui implique probablement que c'est le dernier de la série.

Un bon début qui rappelle Indiana Jones et un petite animation sympa avec les acteurs qui aurait été bien de développés.

" Ben Stiller réendosse le rôle de Larry, le gardien de musée le plus survolté, dans le dernier volet de la saga La Nuit au Musée. Il quitte New York pour LOndres, où il va vivre sa plus grande aventure. Accompagné de ses amis Le Président Roosevelt, Attila, le Romain Octavius, Jedediah et le pharaon Ahkmenrah ainsi que de nouveaux personnages délirants, il va tenter de sauver la magie avant qu'elle ne disparaisse à tout jamais".

Note : 12.80

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