Pages

dimanche 16 novembre 2014

LA PROCHAINE FOIS JE VISERAIS LE COEUR de CEDRIC ANGER

La prochaine fois je viserais le coeur de Cédric Anger avec Guillaume Canet est le type même de film ou l'histoire réel est nettement plus intéressante que le film qu'on peut en tirer.

J'attendais beaucoup de ce film avec ce fait-divers qui avait défrayé la chronique à la fin des années 70, et ce qu'on avait pu comprendre dans l'émission d'Hondelatte "Faites entrer l'accusé".

Mais j'avais oublié 2 paramètres, le premier le réalisateur qui avait réalisé Le tueur puis l'Avocat ni ne m'avais pas marqué plus que cela, et Guillaume Canet qui manque sincèrement de charisme.

Cédric Anger, c'est focalisé sur le (héros) et oublie tout son environnement (dont l'enquête), ce qui prend l'air d'un One Man Show, aussi intéressant que la mode des Stand-Up, que je n'apprécie pas beaucoup.

De plus ,une fois de plus on dit s'inspirer d'une histoire vrai, sans faire référence au vrai nom, ce qui je trouve manque de sincérité et permet la fiction, ou cette histoire n'en avait pas besoin.

Pour rappel entre 1978 et 1979 , Alain Lamare (le vrai nom) ici sous le nom de Franck ,angoisse les habitants de l'Oise par peur d'un maniaque , qui tue une automobiliste et agresse plusieurs autres. Celui qu'on surnomme alors "Le tueur de l'Oise" est en fait un jeune gendarme timide mais maso,qui va enquêter sur ses propres meurtres,jusqu'à perdre le contrôle de la situation.

Et c'est là dessus que le réalisateur nous perd, car même si la personnalité du tueur de l'Oise semblait complexe, ici on ne rentre jamais dans la tête du tueur. On ne fait que constater qu'il a gros grain, que sa hiérarchie pourtant n'a pas vu ou senti.

Et puis d'autres faits aurait donnez du poids à l'histoire, parler l'histoire du Tueur de l'ombre , qui avait sévit dans la même région que Lamare, parler des médias qui a l'époque fantasmait sur cette histoire, ici on ne voit aucun journaliste, ni à aucun moment l'enquête des gendarmes et comment ils sont arriver à la conclusion que c'était lui le tueur, c'était plus complexe et moins simple que ce qui est montré dans le film.

Et puis même si la gendarmerie pensait que le tueur était homosexuel, il ne s'attaquait pourtant qu'aux femmes (ça c'est de la psychanalise de bas étages) pourquoi nous montrer assez longuement d'ailleurs des partouzes de mecs dans les bois proches de Chantilly, qu'est ce que cela amènne à l'histoire, alors qu'on passe de côté la vrai enquête de voisinage, du côté des gendarmes ou des journalistes, cela pour faire des effets.

Le mauvais côté du film est malheureusement pas surprenant c'est la performance du nouveau caliméro du cinéma français Guillaume Canet, qui en fait des tonnes dans le rôle de ce tueur, ce qui ne vas améliorer l'image que l'on a de l'acteur.

Dans ce même genre d'histoire, je conseillerai plutôt de revoir "Enquête sur une citoyen au dessus de tout soupçon" de Elio Petri et Compartiments Tueur de Costa Gavras.

A l'arrivée un coup pour rien, on regardera de nouveau l'émission de Christophe Hondelatte, finalement plus complet.

Note : 11.50

Fiche Technique

Réalisation : Cédric Anger
Scénario : Cédric Anger d'après "Un assassin au dessus de tout soupçon" de Yvan Stefanovich
Décors : Thierry François
Costumes : Jurgen Doering
Photographie : Thomas Hardmier
Son; Pierre André
Montage :Julien Leloup^
Musique : Grégoire Hetzel
Production : Alain Attal et Anne Rapczyk

Distribution

Guillaume Canet : Franck
Ana Girardot : Sophie
Jean-Yves Berthelot : Lacombe
Patrick Hazam : Tonton
Arnaud Henriet : Locray
Douglas Attal : Nono
Piérick Tournier : Carpentier
Jean Paul Comart : Le père de Franck
Jade Henot : Alice
















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire