1973, dans la région de Los Angeles. Alana Kane et Gary Valentine font connaissance le jour de la photo de classe au lycée du garçon. Alana n’est plus lycéenne, mais tente de trouver sa voie tout en travaillant comme assistante du photographe. Gary, lui, a déjà une expérience d’acteur, ce qu’il s’empresse de dire à la jeune fille pour l’impressionner. Amusée et intriguée par son assurance hors normes, elle accepte de l’accompagner à New York pour une émission de télévision. Mais rien ne se passe comme prévu…
Le premier sentiment en sortant de voir ce petit bijou de
Paul Thomas Anderson, me fait penser à la chanson de Félix Leclerc "Le
Petit Bonheur", un petit moment de nostalgie qui nous fait penser à Happy
Day ou American Graffitti, un moment de douceur de ce jeune couple d'ado encore
fleur bleue qui nous vivre un moment délicieux de grâce et de bonheur comme
nous adolescent quand on croyait encore à nos rêves.
Et eux ils y croient à fond, malgré les embûches qui se
déploient devant entre un Bradley Cooper destructeur et barré, un Sean Penn manipulateur
et tant de seconds rôles qui s'effacent devant la jeunesse explosive et de
talent de Alana et Cooper qui tiennent toutes les scènes où ils sont prodigieusement
; Le Petit Cooper tient bien de son fabuleux papa Philip Seymour.
Entre une jeune fille effrontée de 25 ans, et un ado de 15
ans entreprenant dans tout (le contraire de Roméo et Juliette) qui à ce jeune âge s'occupe de son jeune frère , qui s'aiment comme
de jeunes encore loin des problèmes des adultes, ils sont insouciants, beau
dans leurs âmes et dans leurs corps, Alana qui nous fait penser à Barbara
Streisand, Cooper tellement à son frais, ils sont frais.
Paul Thomas Anderson dont j'adore son cinéma, genre de
registres certes mais que ce soit le genre qu'il aborde il nous donne un
plaisir monstre et ici on retrouve notre adolescence j'avais 16 ans en 73 et
quel pied.
Et que dire de cette BO extraordinairement nostalgique il
est vrai, mais quel pied aussi de ce côté-là avec Nina Simone, Suzi Quatro,
Chuck Berry évidement, Mc Cartney, Bowie, Les Doors où Taj Mahal, que dire de plus,
on lève notre cul de notre fauteuil et on danse.
Et un film qui se termine par un baiser devant un cinéma,
que demander de plus
NOTE : 16.10
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation et scénario : Paul Thomas Anderson
- Musique : Jonny Greenwood
- Direction artistique : Samantha Englender
- Décors : Florencia Martin
- Costumes : Mark Bridges
- Photographie : Paul Thomas Anderson et Michael Bauman
- Montage : Andy Jurgensen
- Production : Paul Thomas Anderson, Daniel Lupi, JoAnne Sellar et Adam Somner
- Sociétés de production : Metro Goldwyn Mayer, Focus Features, Bron et Ghoulardi Film Company
- Sociétés de distribution : United Artists Releasing (États-Unis), Universal Pictures International France (France)
- Pays de production : États-Unis
- Alana Haim : Alana Kane
- Cooper Hoffman : Gary Valentine
- Sean Penn (VF : Emmanuel Karsen) : Jack Holden
- Tom Waits : Rex Blau
- Bradley Cooper (VF : Alexis Victor) : Jon Peters
- Benny Safdie : Joel Wachs
- Skyler Gisondo : Lance
- Mary Elizabeth Ellis (VF : Anneliese Fromont) : Momma Anita
- John Michael Higgins : Jerry Frick
- Christine Ebersole : Lucille Dolittle
- Harriet Sansom Harris : Mary Grady
- Ryan Heffington : Steve
- Nate Mann : Brian
- Joseph Cross : Matthew
- George DiCaprio : Mr. Jack
- Ray Chase : B. Mitchel Reed
- Emma Dumont : Brenda
- Yumi Mizui : Mioko
- Megumi Anjo : Kimiko
- Maya Rudolph : Gale
- John C. Reilly : Fred Gwynne
- Dan Chariton : Sam Harpoon
- Milo Herschlag : Greg Valentine
- Will Angarola (VF : Andrea Santamaria) : Kirk
- Griff Giacchino : Mark
- James Kelley : Tim
- Danielle Haim : Danielle Kane
- Este Haim : Este Kane
- Moti Haim : Moti Kane
- Donna Haim : Donna Kane
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