Le Parisien a publié ce jour une longue enquête consacrée aux révélations de Valentine Monnier, une photographe française qui accuse Roman Polanskide l'avoir violée en 1975. Les faits se seraient déroulés au cours d'un séjour au ski, dans le chalet du cinéaste situé à Gstaad (Suisse). Le récit de Valentine Monnier, aujourd'hui sexagénaire, débute ainsi : "En 1975, j'ai été violée par Roman Polanski. Je n'avais aucun lien avec lui, ni personnel, ni professionnel et le connaissais à peine, décrit Valentine Monnier. Ce fut d'une extrême violence, après une descente de ski, dans son chalet, à Gstaad (Suisse). Il me frappa, roua de coups jusqu'à ma reddition puis me viola en me faisant subir toutes les vicissitudes. Je venais d'avoir 18 ans."
Valentine Monnier détaille ensuite les circonstances de cette agression, confie avoir eu peur pour sa vie (Je me suis dit : "C'est Roman Polanski, il ne peut prendre le risque que cela se sache, alors il devra me tuer") et témoigne sa reconnaissance à l'homme qui l'a receuillie après son viol. Consciente que les faits ne pourront donner lieu à aucune poursuite pour cause de prescription, elle tient tout de même à témoigner pour rappeler que "les personnes publiques font figure d'exemples. En sacralisant des coupables, on empêche d'autres de mesurer la gravité de leurs actes".
Par la voix de son avocat, Roman Polanski réfute toutes les accusations portées contre lui. Ce nouveau témoignage intervient moins de deux ans après le classement sans suite d'une plainte pour viol sur mineure pour des faits qui se seraient également déroulés en 1975. Depuis 2009, et les suites de l'affaire Samantha Geimer, Polanski fait régulièrement la Une de la rubrique judiciaire.
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