Synopsis : À sa sortie de prison, Sam tente de se réinsérer mais il est vite rattrapé par le milieu et sombre peu à peu dans un engrenage criminel. A travers les yeux de son fils, il perçoit une lueur d'espoir.
Sam (Salim
Kechiouche) est né voyou, vie comme un voyou et devra mourir comme un voyou,
entre temps il devra courir, vivre de petit excipient, mais surtout de mettre à
l'abri de sa façon de vivre son jeune fils qui se retrouve au milieu d'une mère
droguée et d'un père borderline, pas facile à gérer.
Les deux jeunes réalisateurs, qui viennent du film
publicitaire nous donne un film coup de poing, à fleur de peau, et où on sent
un film fait sans autorisation fait à l'arrache avant un contrôle de police, un
voisin qui gueule, ou X événement qui pourraient mettre le film à plat, mais
qui ici donne une énergie folle fait dans l'urgence.
On va croiser des personnages pleins de bon sens dans leur
business, plein de fureur dans la résolution des problèmes au quotidien, c'est
très efficace, cela me rappelle la même urgence et fureur de film comme Pigalle
de Karim Dridi ou de Neige de Juliet Berto deux chef-d’œuvre du film de genre
français écrit et réalisé avec passion et bien Voyoucratie est dans son genre,
et devrait rester culte dans les années à venir.
Voyoucratie à tourner depuis longtemps dans les festivals ou
il a obtenu plusieurs prix dont des prix du Public, mais hélas une fois de plus
les distributeurs préfèrent tous leurs œufs dans le même panier (Les Tuche) que
de donner un peu de chance à ce type de film, qui le mérite beaucoup plus.
Malgré tout Voyoucratie n'est pas un film de gangster dans
la lignée de l'excellent Le Prophète, mais plutôt un film social sur les
difficultés à se sortir de la misère (même sexuelle voir le début du film)
quand on sort de prison et ou les portes de la vie sociale sont bien plus
souvent plus difficile à ouvrir que celle de la prison.
Au casting d'excellement second rôle qui font le bonheur du
cinéma français comme Hichem Yacoubi (Le Caire Confidentiel ou Tumbuktu)
l'éternel méchant Joe Prestia (Irréversible) et Abel Jafri (Tumbuktu et
Histoire de Judas) qui donnent le-là à l'excellent Salim Kechiouche qui
électrice ce film de toute sa classe qui enfin en premier rôle dans un film,
mais messieurs les votants des César, non Salim n'est plus un espoir, car il a
près de 23 ans de carrière, ayant commencé dans l'excellent A Toute Vitesse de
Gael Morel ayant suivi ce réalisateur au début de sa carrière sur plusieurs
films, on l'a vu aussi dans N.O.I.R , Le Film, La Vie d'Adèle et dans le
prochain Kechiche "Mektoub My Love". On sent dans quelques scènes ces
années de Kickboxing ou il a été un bon champion.
Donc un film rude sans concession, qui mérite le déplacement
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : FGKO
Scénario : FGKO
Musique ; Kenma Shindo
Production : Camille Courau
Effets Visuels : Anthony Lestremau
Son : Jean-Christophe Lion
Scripte : Pauline Pecheux
Costumes : Sabine Cayet
1er Assistant Réalisateur : Vincent Gonzalez et Roxane Guiga
Montage : Axelle Zecevic
Photographie ; Blaise Basdevant
DISTRIBUTION
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