Synopsis : Max est traiteur depuis trente ans. Des fêtes il en a organisé des centaines, il est même un peu au bout du parcours. Aujourd'hui c'est un sublime mariage dans un château du 17ème siècle, un de plus, celui de Pierre et Héléna. Comme d'habitude, Max a tout coordonné : il a recruté sa brigade de serveurs, de cuisiniers, de plongeurs, il a conseillé un photographe, réservé l'orchestre, arrangé la décoration florale, bref tous les ingrédients sont réunis pour que cette fête soit réussie... Mais la loi des séries va venir bouleverser un planning sur le fil où chaque moment de bonheur et d'émotion risque de se transformer en désastre ou en chaos. Des préparatifs jusqu'à l'aube, nous allons vivre les coulisses de cette soirée à travers le regard de ceux qui travaillent et qui devront compter sur leur unique qualité commune : Le sens de la fête.
Bon beau succès
français en salle, ce qui donne à l'évidence que le public cherche dans les
comédies françaises, une échappatoire à la morosité ambiante, soit si on prend
le film dans ce sens, oui il remplit son contrat, mais moi je cherchais autre
chose, du rire intelligent et bien joué ce qui n'est malheureusement pas le
cas.
Le Sens de la Fête fait partie de ce film, vu la déception
des films plus adultes qu'on catalogue dans les films "moyens" qui
n'a rien à voir avec sa qualité, ou les distributeurs et exploitants mettent le
paquet pour faire venir les spectateurs dans les salles, quitte à en rajouter.
Plusieurs problème pour le film, en un il n'y a pas de scénario,
tout est fouillis et brouillon, volontairement ou pas, en deux les personnages
sont peu intéressant (on reviendra sur Bacri) avec ce photographe (Jean Paul
Rouve) qui déverse ses blagues potaches qu'on voit arrivé de loin, l'ambianceur
(Gilles Lellouche) lourdingue et mauvais chanteur , Hélène Vincent dont le
cinéma n'est plus un long fleuve tranquille, et surtout Alban Ivanov, qui nous
distille des punchlines imbéciles dans un mauvais timing, et les répliques sont
tellement connes qu'on rit n'ont pas à celle-ci mais la réflexion qui en a eu
l'idée.
Oui, il difficile de dire qu'un film que tous les abonnés
d'Allo Ciné à aimer, que le journal surtout quotidien encense, pour pourvoir
obtenir des interviews dans les prochains mois, et pour faire du fric dans le
futur, mais est-ce important.
Mais tout cela aurait pu passer et suivre tranquillement ce
Very Bad Trip à la française cher au film de TF1 du dimanche soi, qui ont rencontré
les personnages de La Vie est Long Fleuve Tranquille, ou pour faire court et
plus prosaïquement si la France Insoumise (mis en valeur) rencontrait la France
d'En Marche avec tous les clichés appropriés, si j'étais focalisé totalement
dès les premières minutes sur la figuration de premier plan ou de second plan,
ou nombreux semblent attendre le top de départ de la caméra, pour faire leur
boulot, ou certains en font des tonnes pour exister, ce qui fait que cela m'a gâché
ma séance.
La majorité des gags sont téléphonés (mais pas en SMS) et surtout les meilleurs sont dans la Bande Annonce.
Reste celui qu'on attend et pour qui la majorité des spectateurs
sont allez voir le film, Jean Pierre Bacri, qui ne sourit toujours pas à
l'instar d'un Buster Keaton, et râle autant de fois qu'il y a de spectateurs
dans la salle, fait son numéro bien comme d'habitude, mais n'a pas ses mots
écrits avec Agnès Jaoui dans la bouche, et cela se sent.
NOTE : 8.30
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Eric Toledano et Olivier Nakache
Scénario : Olivier Nakache et Eric Toledano
Musique , Avishai Cohen
Production : Nicolas Duval-Adassovsky, Yann Zenou et Laurent Zeitoun
Son : Pascal Armant et Sélim Azzazi et Jean Paul Hurier
Scripte ; Christelle Meaux
Costumes ; Isabelle Pannetier
1er Assistant Réalisateur ; Arnaud Esterez
Directeur de Production ; Laurent Sivot
Casting : Elodie Demey, Natcha Kossman et Marie-France Michel
Décors : Tibor Dora et Nicolas De Boiscuillé
Directeur Artistique : Mathieu Vadepied
Montage ; Dorian Rigal-Ansous
Photographie ; David Chizallet
DISTRIBUTION
Kevin Azais
Judith Chemla
Antoine Chappey
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire