Synopsis : Beatrice et son fils passent une semaine dans une maison de vacances, dans un coin isolé du sud de la France. Le jeune Elliot fait la connaissance de Clément, un adolescent mystérieux, qui poussera peu à peu Elliot et sa mère à affronter leurs désirs. Pour chacun, c’est un changement profond qui se profile…
Quand la candeur du cinéma britannique (Beautiful Thing) rencontre la rudesse des émois français (Les Roseaux Sauvages).
Le réalisateur a mis 8 ans à mettre en scène ce film qu'il a eu l'idée lors d'un voyage dans le sud de la France en 2009, ou il a finalement tourné le film.
C'est un film très intimiste autour de ce garçon Elliot qui vit ses amours d'adolescents en solitaire dans sa chambre, comme quelqu'un qui a honte de ce qu'il est et de ce qu'il fait, et tout naturellement quand il rencontre le bel hétéro français Clément, les choses ne seront pas facile pour lui, car il est très maladroit.
Elliot n'est pas un garçon bavard et il est vrai c'est pas sa mère perturbée et inconstante qui va lui permettre de s'exprimer, sa mère ne voyant même pas le tournant de la sexualité va prendre, alors que c'est une évidence.
Le réalisateur prend son temps,, fait de long plan statique sur les visages d'Elliot ou de Clément, sur les paysages autour d'eux, de ce vu de la fenêtre de la chambre d'Elliot, sur des décors épurés et vide de sens.
la partie avec les deux garçons est charmante , et la mère plutôt hystérique est assez énervante, mais dès que le père revient dans cette maison de campagne ou va dans le sordide, en tous cas dans les propos de la mère, je trouve que c'était pas utile.
Car les problèmes d'Elliot était suffisant et d'y joindre dans l'image les problèmes du père était peu cohérent.
Il est vrai que le contact charnel qu'éprouve le besoin Elliot est d'une évidence pour lui, s'il pouvait éviter des rapprochements avec les magasines, les robes de sa mère ou les légumes du frigo.
Dans la relation entre les deux copains aussi différents l'un de l'autre, on y retrouve l'ambiance des Roseaux Sauvages et de Beautiful Thing entre un homosexuel revendiqué et un hétéro qui se cherche, sur que le réalisateur y a pense.
Côté casting le jeune héros français est joué par Théo Brossard, brut de décoffrage comme un Rideau face à Gael Morel dans les Roseaux, qu'on a déjà vu dans le film Chocolat avec Omar Sy, et dan des épisodes de la série de Canal Plus "Baron Noir.
Le jeune anglais Alex Lawter que le réalisateur a convaincu lors d'un entretien ou il lisait Camus (dont tête bien pleine) ressemble par le comportement à un jeune Rupert Everett qu'on a déjà vu dans la série Black Mirror et dans les films Le Monde de Nathan ou Imitation Game ou il jouait le rôle de Alan Turing jeune. Le jeune Ale avec son air timide est très impliqué dans son rôle.
Un joli film primé dans beaucoup de festival (d'ou sa sortie tardive) , un peu perturbé par les scènes entre les deux parents, et cette obsession du réalisateur de faire lent, sans rythme , mais heureusement sans homophobie ambiante, avec ce qui devait arriver, arriva mais sans certitude pour autant. En plus avec une fin optimiste mais qui laisse libre cours à tous les sujets.
NOTE : 12.80
FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Andrew Steggall
Scénario : Andrew Steggall
Musique ; Jools Scott
Production ; Guillaume Tobo, Pietro Greppi et Cora Palfrey
Maquillage ; Stéphanie Lynne-Smith
Son : Tom Dre, Michael Sinden et Thomas Markwick
Costumes ; Holly Waddington
Directeur de Production ; Fanette Martinie
Décors : Andrex Steggall, Marie Camille Riff-Sbrugnera Damien Visocchi et Pauline Reichenbach
Montage : Dounia Sichov
Photographie ; Brian Fawcett
DISTRIBUTION
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