Synopsis : François Gautier est radin ! économiser le met en joie, payer lui provoque des suées. Sa vie est réglée dans l’unique but de ne jamais rien dépenser. Une vie qui va basculer en une seule journée : il tombe amoureux et découvre qu’il a une fille dont il ignorait l’existence. Obligé de mentir afin de cacher son terrible défaut, ce sera pour François le début des problèmes. Car mentir peut parfois coûter cher. Très cher…
J'ai pas fait le radin est j'ai payé ma place pour allez voir un film avec Dany Boon, non un film de Fred Cayavé, pas de bol, c'est pas vraiment un film de Dany Boon et encore moins un film de Fred Cayavé plus habitué aux polars bien noir et bourré de testostérone.
Ici pas de Testostérone car cela coûte trop cher, mais on part sur une comédie pour faire sur un mélo, mais n'est pas intouchables qui veut.
En pensant à Radin, on pense bien sur à Harpagon dans l'Avare et sa déclinaison de Louis de Funès dans La Folie des Grandeurs, mais Cayavé et Boon ne sont pas et loin de là, Molière et De Funès, car avoir égrené les poncifs sur l'avarice , le film se détourne sur une histoire paternelle, avec le choix que doit faire un père pour sauver sa fille (sortez les mouchoirs).
En deux films, avec Supercondriaque, Dany Boon commence ses films sur des pures comédies pour finir sur du social (hasard ou nouvelle habitude pour toucher un public plus large).
Le problème du film est que cela comme tout ses films, ressemble à un long sketch que fait Dany Boon dans ses tournées ou sur les plateaux de télévision, jouant un radin peu sophistiqué , mais tournant du pastiche au drame, ce qui donne un malaise certain du vrai but du film, ce qui fait que finalement les gags sont éculés et sans grand intérêt pour la suite du film.
Bon c'est un peu caricaturale et il manquerait plus qu'il soit du Nord de la France, pour avoir tous ses clichés, on a l'impression que les scénaristes n'ont plus d'idées, et prennent les clichés sur le fait d'être radin comme on enfile les perles.
Si vous avez vu la Bande Annonce , vous avez vu 90% des gags, ce qui devient une habitude dans les comédies françaises, les distributeurs imposant probablement leurs désirs pour attirer le public.
On se demande finalement si le rôle était fait pour Dany Boon, avec ses vêtements étriqués en solde chez Emmaus, ce rythme peu enlevé et surtout sans empathie pour le personnage, où on lui met tout ce qu'on en connaît , faisant l'économie du gag, pour privilégier la comédie douce amère.
Aucun des acteurs est à sa place, Laurence Arné et Noémie Schmidt comme Dany Boon,nous donne l'impression d'un film au ralenti, avec des dialogues parcimonieux qui embrasse les fesses-Matthieu comme on embrasse les sous des spectateurs.
Pas un film à l'arrivée qui restera dans la mémoire des spectateurs, sauf une nouvelle fois dans notre porte-monnaie, mais eux n'ont pas l'économie de scénaristes pour arrivé à ce postulat.
En plus un sketch inutile avec Sébastien Chabal. Regarder la Bande Annonce et faites l'économie d'allez voir le film.
NOTE : 7.40
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Fred Cavayé
Scénario ; Laurent Turner, Nicolas Cuche et Fred Cavayé et Olivier Dazat
Musique ; Klaus Badelt
Production : Eric Jehelmann et Philippe Rousselet
Son : Pierre André, Jérôme Chenevoy, Lucien Balibar, Pascal Villard et Marc Doisne
Scripte : Laurence Couturier
Assistant Réalisateur ; James Canal
Directeur de Production ; Patrice Arrat
Casting ; Michael Languens
Décors ; Laurence Brenquier
Montage : Yann Malcor
Photographie : Laurent Dailland
DISTRIBUTION
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