Ma vie de chat est le type même de film américain, où tout est dit dans la Bande Annonce et ou celle-ci est le pitch sont plus intéressant que ce qu'en a fait le réalisateur, on se croirait dans un film des années 80 sans moyens et sans idées.
"Tom Brand est un milliardaire qui a consacré sa vie à son travail et à sa réussite. Sa carrière trépidante l’a éloigné de sa femme Lara et de son adorable fille Rebecca. Pour l’anniversaire de cette dernière, Tom n’a d’autre choix que de lui offrir ce qu’il déteste par-dessus tout : un chat. En route pour la fête de Rebecca, Tom est victime d’un terrible accident et se retrouve mystérieusement coincé dans le corps du chat.
Répondant désormais au doux nom de Monsieur Fuzzypants, il est adopté par sa propre famille qui peine à maîtriser ce chat maladroit et peu obéissant… Tom va devoir tant bien que mal se faire à sa nouvelle condition tout en portant un nouveau regard sur son entourage. Il devra comprendre pourquoi il s’est retrouvé dans cette situation et tout mettre en œuvre pour reconquérir son apparence humaine."
Répondant désormais au doux nom de Monsieur Fuzzypants, il est adopté par sa propre famille qui peine à maîtriser ce chat maladroit et peu obéissant… Tom va devoir tant bien que mal se faire à sa nouvelle condition tout en portant un nouveau regard sur son entourage. Il devra comprendre pourquoi il s’est retrouvé dans cette situation et tout mettre en œuvre pour reconquérir son apparence humaine."
L'un des défaut du film et il en a plusieurs c'est d'être fainéant, ils ont un sujet en or, des comédiens (Spacey et Walken) qui peuvent être en liberté totale, et à part un pas de danse classique de Walken, comme-ci il n'y avait plus rien à dire, on s'ennuie vraiment ferme. La mise en scène est plate comme nos écrans LD, les comédiens semblent sortir d'une petite sitcom du cable (surtout Jennifer Garner qui semble a côté de son rôle) et le scénario ne décolle jamais, c'est triste à pleurer, on attend on attend et rien ne vient.
On est très loin de Fritz the Cat ou de Garfield, qui savait amener une certaine insolence qui faisait plaisir à entendre et à voir.
Le défaut c'est de ne savoir choisir entre la comédie pur et le drame familial, ce qui fait qu'on passe de sensation différente tout au long du film, qui ralenti l'histoire, alors qu'elle avait besoin de coup d'accélérateur.
Heureusement il y a le chat, en tous cas les prouesses techniques, car on y croit à se chat qui se démène à faire des conneries, à boire plus que de raison, à se faire violence et se balader tout du long, mais malheureusement à parts quelques scènes il est rarement drôle.
Toujours étonné qu'on ce mette à cinq pour écrire le scénario et de pas y mettre d'idée.
Un film familial qui manque de sel et qui ronronne.
Note : 8.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Barry Sonnenfeld
Scénario : Matt Allen, Daniel Antoniazzi, Gwyn Lurie, Ben Schiffrin et Caleb Wilson
Musique ; Evgueni et Sacha Galperine
Production ; Liza Elizey
Photographie ; Karl Walter Lindenlaub
Montage ; David et Don Zimmerman
Décors ; Michael Wulie et Maya Jarvis
Casting : Ronna Kress
Directeur de Production ; Thierry Guilmard et Henri Deneubourg
1er Assistant Réalisateur : Ludovic Bernard
Costumes ; Marylin Fitoussi
Son : Louis Marion, Dave G.Evans et Orest Sushko
Effets Spéciaux : Louis Craig
Effets Visuels ; Craig Haynes, Erik- Jan de Boer
Dresseur ; Kanine Aines et Christie Miele
Coiffure : Michelle Cöté
Maquillage ; Joan Patricia Parris
DISTRIBUTION
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