Café Sociéty a fait l'Ouverture hier du 69ème Festival de Cannes 2016, et pour un film dans le milieu du cinéma qui fasse l'ouverture du plus grand festival du monde semblait une évidence.
"New York, dans les années 30. Coincé entre des parents conflictuels, un frère gangster et la bijouterie familiale, Bobby Dorfman a le sentiment d'étouffer ! Il décide donc de tenter sa chance à Hollywood où son oncle Phil, puissant agent de stars, accepte de l'engager comme coursier. À Hollywood, Bobby ne tarde pas à tomber amoureux. Malheureusement, la belle n'est pas libre et il doit se contenter de son amitié.
Jusqu'au jour où elle débarque chez lui pour lui annoncer que son petit ami vient de rompre. Soudain, l'horizon s'éclaire pour Bobby et l'amour semble à portée de main…"
C'est un film sur un homme qui aime une femme, qui ne l'aime pas parce que elle aime un autre homme , mais comme cet homme la délaisse elle aime quand même notre premier gomme, mai finalement elle va épouser le deuxième, tout en continuant à aimer le premier qui entre temps c'est marié et a eu des enfants avec une autre.
Tout cela dan le milieu hollywoodien des années 30, avec plein de vedettes de l'époque mais qu'on ne voient jamais, comme Greta Garbo, mystérieuse et invisible.
On est dans un film de Woody Allen, donc les femmes ont beaucoup d'importance, mais également sa propre culture, la famille de notre héros (Jesse Eisenberg) est juive jusqu'au bout des os, mais avec un fiston fricotant dan les milieux du cinéma, et l'autre gangster notoire qui finira électrifié.
D'ailleurs une des meilleures vannes du film, ou la mère pleure plus que son fils apprend la bible en prison qu'il soit un assassin notoire.
Bobby (Jesse Eisenberg) est pour moi le Dorian Gray de Woody Allen, cherchant souvent sont aletr-ego jeune dan ces films, il et vrai que celui-ci est le plus proche avec son débit mitraillette.
Woody Allen narrant lui-même les déboires de son héros en voix-off.
Le ton est acerbe, mais pas assez à mon goût, il nous avait habitué à plus de verve.
Par contre, la Mise en Scène est absolument splendide avec une photographie lumineuse de Vittorio Storaro comme les décors et les costumes qui nous font rêver dans les coulisses d'Hollywood.
Qu'est ce qui m'ennuie dans le film, c'est l'histoire ou le scénario, ou c'est assez limite plus Décaféiné que Café fort en Caféine, manque de rythme, certaines séquences sont vraiment longues et je suis au bord de l'ennui.
On va dire quand même que le film est dans la moyenne des films de Woody Allen, qui trouvera son public en France, mais probablement pas chez lui.
Les meilleures séquences du Film, sont celles qui se passent dans sa chère ville de New-York en l'occurrence dans le quartier de Brooklyn. Et comme dirait un ami, il sait posé sa caméra.
J'ai beaucoup aimé la beauté incandescente de Blake Lively et ces bandes originales fait de standard de Jazz , on est dans un Woody Allen non !!!
Note : 12.90
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Woody Allen
Scénario : Woody Allen
Producteur : Letty Aronson, Stephen Tenenbaum et Edward Walson
Costumes ; Suzy Benzinguer
1er Assistant Réalisateur ; Danielle Rigby
Casting : Juliet Taylmor et Patricia Kerrigan DiCerto
Décor : Regina Graves et Santo Loquasto
Directeur Artistique : Michael E.Goldman et Doug Huszti
Montage ; Alisa Lepselter
Photographie ; Vittorio Storaro
Coiffure ; Christine Fennell
Maquillage : Stacey Panepinto
DISTRIBUTION
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