"Séverine et Christophe sont de jeunes parents amoureux. Très vite, ils doivent reconnaître que chez leur fils Tom, contrairement aux propos faussement apaisants des pédiatres et médecins de tous poils, quelque chose ne va pas… Il faudra trois ans avant qu’un diagnostic d’autisme tombe. Malgré les nuits sans sommeil, la nourriture résumée à la bouillie, l’impossibilité de laisser leur enfant à quiconque, l’incapacité de Tom à exprimer sa douleur, ses sentiments, le couple reste uni. Même s'il arrive à Christophe de se réfugier dans une église, de boire plus que de raison. Même si plus personne ne veut entendre Séverine. Ils luttent pour comprendre. A force de détermination, ils ont trouvé une méthode pour sortir Tom de sa bulle."
Le film qui a été présenté en 2015 au Festival de Fiction de Dinard, s'inspire d'une histoire vraie celle de Francis Perrin (très apprécié par le public) et de sa femme devant les difficultés surmontées par le couple, non seulement pour l'élever, mais surtout ce que montre le film devant les difficultés des arcanes de blocage des médecins , un peu comme dans Le Monstre à Mille têtes.
L'Autisme en France est l'un (et pas seul) scandale médicale du siècle dernier, ou les autistes n'étaient pas considérés comme des êtres humains (même si le mot est fort) mis souvent dans des asiles , comme des malades psychiatriques, c'est dire le travail qu'il reste à faire.
Des mots des médecins dans le film (et donc dans la vie réel) sont insupportables, et ses gens là ne devraient plus exercer c'est une honte au 21 ème siècle (et même avant) je suis scandalisé qu'on puisse considérer les gens différents plus coupables que des criminels.
La grande qualité du film est que l'enfant qui joue ici est également autiste, et c'est donc les comédiens qui joue les parents de s'adapter (Bernard Campan et Julie Parmentier) qui jouent juste sans en rajouter, étant là se battant pour leur fils contre les idées convenus.
Cela confirme deux choses, que Julie est vraiment une grande actrice, et que Bernard d'arrêter d'être un Inconnu, il est quand même meilleur dans ce registre.
Le film donne un peu d'espoir dans l'éducation des enfants qui souffre de la même maladie, un film efficace sans préjugés et sans faille.
Le sourire d'un enfant c'est tellement plus beau que les cellules dans les asiles
Le réalisateur Renaud Bertrand avait déjà réalisé un excellent téléfilm "Sa raison d'être" qui confirme qu'il s'adapte bien au fait de société.
Note : 14.60
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Renaud Bertrand
Scénario : Pascale Bailly
D'après le roman de : Gersende Perrin t Francis Perrin
Musique ; Grégoire Hetzel
Production : Nicole Collet
DISTRIBUTION
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