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mercredi 6 mai 2015

DECES DU REALISATEUR ALGERIEN AMAR LASKRI

Le réalisateur algérien Amar Laskri est décédé vendredi  matin à l'hôpital Mustapha Pacha (Alger) à l'age de 73 ans, a-t-on appris auprès  de l'association Lumières dont il était le président.

L'état de santé du cinéaste s'était détérioré, ces derniers jours, raison  pour laquelle il a été admis à plusieurs reprises à l'hôpital, ajoute-t-on.  Amar Laskri était né le 22 janvier 1942 dans la ville d'Ain El Berda  dans Wilaya d'Annaba.         
Diplômé de l'Académie du cinéma, du théâtre, de la radio et de la télévision  de Belgrade en 1966, le défunt poursuivit ses études supérieures en sciences  politiques et économiques à l'Université d'Alger.         
Figure de proue du cinéma algérien, le défunt a signé plusieurs oeuvres  distinguées dont l'indétrônable "Patrouille à l'Est" (1974), "Les portes du  silence" (1989) et "Fleur du Lotus" (1999), une coproduction algéro-vietnamienne  en sus de plusieurs courts-métrages, autant d'oeuvres qui lui valurent de prestigieux  prix dans des festivals internationaux à l'instar de ceux de Carthage (Tunisie)  et de Ouagadougou (Burkina Faso).         
Le défunt moudjahid rejoint les rangs de l'armée de libération dans  la wilaya II, au terme de la grève des étudiants algériens.         
Outre ses oeuvres artistiques, le regretté fut connu pour son action  syndicale. Il occupa le poste de Secrétaire général du syndicat des comédiens  de théâtre et de cinéma placé sous la tutelle de l'Union générale des travailleurs  algériens (UGTA) et celui de Directeur du Centre algérien pour l'art et l'industrie  cinématographique (CAAIC) durant les années 90.   
      

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