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lundi 16 mars 2015

CHRONIQUE : CINEMA OU REALITE

Cette semaine a été marqué par la tragédie en Argentine qui a fait perdre la vie a trois sportifs de haut niveau, 5 techniciens et 2 pilotes argentins, pour une nouvelle fois une émission de télé-réalité.

Car si c'est le cinéma n'est pas la réalité, ce n'est que du rêve, ou nous héros ou nos ennemis se relèvent au bout du compte hors-champ, après le clap de fin, nos héros mêmes mort au cinéma viennent et reviennent toujours soient hantés nos nuits ou nous les bercer de doux rêves;

C'est que le contraire de la télé-réalité où nos héros ne se relèvent pas après le clap de fin, pour provoquer chaleur et excitation dans les foyers ou la culture ne dépasse pas le frigo.

Qu'on appelle cela de la télé-réalité, de l'enfermement ou des émissions d'aventures, ou des Shows musicaux cela reste tous de la télé-réalité ou poubelle. Allez au plus profond de votre âme et de votre consommation , en appuyant sur un bouton et éliminer tel ou untel.

Bientôt on le fera dans les entreprises ou sous la direction d'une caméra X ou Y , on licenciera un ou plusieurs employés en appuyant sur le bouton nucléaire.

La preuve en est c'est le duplex de Louis Bodin devant la carcasse fumante de l'hélicoptère, si on pouvait avoir des doutes, là ils les ont tous effacés en deux secondes. Sans compter l'information poubelle qui passe sur certaines chaînes de télévision comme BFMTV qui est la plus trash du genre. L'info-réalité dans la télé-réalité.

Dans le sport on dit Plus vite, plus haut, plus loin dans la télé-réalité on dit plus plus près plus près plus prés, donc pas surprenant de ce qui c'est passé et déjà passé dans le passé, maintenant en danger les corps et les âmes des participants.

Je déteste et conchie la télé-réalité que je ne regarde pas, mais qu'on nous affuble dans les Zapping, journaux ou Bande-Annonce.

Je rappellerais à tout le monde de revoir Le Prix du Danger et les débats qui en ont suivis, ou on nous disait que cela n'arriverait jamais en France, si maintenant on en meurt, et vous verrez que cela ne les arrêtera pas sous un autre nom.L'indécence n'a pas de nom.

Revenons au cinéma et aux films de la semaine, ou même si on a notre tête dans un frigo et que Liam Neeson nous fout quelques bastos on se relève après coup.

Selma de Ava Du Vernay avec David Oyelowo et Tom Wilkinson.

I Have a dream ... un grand film politique et coup de poing dénonçant à juste titre la ségrégation raciale qui avait lieu dans les Etats-Unis dans les années 60 et avant et encore aujourd'hui.

Si on l'a par moment avec les images d'archives qui parlent d'elles mêmes, dans sa grande largeur le film est assez guimauve et très académique fait pour plaire aux Oscars, ce qui n'a pas été le cas.






Car Selma n'est pas un Biopic sur Martin Luther King, loin de là, et l'erreur de Ava, c'est de se focaliser sur la pasteur qui s'il est vrai un rôle joué prépondérant sur le changement des lois, avec ses entrées à la Maison Blanche, l'erreur est que le film parlant de la Marche de Montgommery, focalise trop son attention sur King et peu sur Amelia Boyton et son mari qui dès 1964, furent à l'origine de ces manifestations, ce qui amène Ava du Vernay a nous pondre les problèmes de couple de King et ses failles, si le film s'était focalisé à 100% sur ces différentes marches et leurs négociations avec les autorités, cela aurait encore plus marqué.



l'assassinat de Viola Luzzo Gregg par le KKK, était aussi un fait important, car malgré le changement de loi, la brutalité continuait , et pourquoi aussi alors que l'actualité aux Etats-Unis pouvait lui donner un lien avec son film, elle en parle pas, pour préciser que cela n'est pas fini, et que partout dans le monde on veut nous imposer un peuple blanc.

Manque aussi alors que on est d'une période charnière avant 68, une bande son digne des musiques de l'époque et des soutiens qu'ils ont eu à cette époque comme Belafonte, Joan Baez ou autres.

SELMA 1965

Je suis déçu de la forme, car j'aurais vu un film coup de poing comme Steve McQueen, Alan Clarke ou même Oliver Stone, qui aurait mis les pieds dans le plat.

Par contre au niveau des acteurs , c'est la perfection, manque rien, la justesse des propos, du jeu, de la simplicité d'être sur l'écran et de ne pas prendre le jeu à soi, un gros point pour David Oyelowo, Tom Wilkinson et tous les autres, des acteurs formidables.

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Alors pourquoi le film n'est pas allé aux Oscars, et n'en a rapporté qu'un seul (meilleure chanson), pour deux raisons, parce que le film n'est pas supérieur aux autres, le sujet et le fond oui sans problèmes, mais pas le fond, puis en regardant plus près, un des producteurs du film est Brad Pitt, déjà récompensé l'année dernière comme producteur pour Twelve Years a Slave. Par contre David Olyelowo, Tom Wilkinson, Lorraine Toussaint et Ophrah Winfrey oui sans problème, le premier à la place de Bradley Cooper. Pensé que Hollywood est raciste je n'y crois pas voir l'année dernière, mais la place des acteurs noirs dans des rôles importants est faible, donc par déduction les récompenses aussi, mais il y a aussi une énorme influence des clans Pitt, Damon, Clooney et Sheen (plus démocrate tu meurs).

Récemment Le Président Obama a refait la marche lors de la commémoration des 50 ans de cette marche, mais pourquoi on a attendu 50 ans pour faire un film sur le sujet.

Peut être comme Le Cercle ou CitizenFour, un docu-fiction aurait été assez fort, car de plus parlant que les photos et les images de l'époque.

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Étonnamment dans la salle on était 50, pas un noir, ce sente-il déçu de la version du film et du combat de noirs.

"Une évocation des Marches de Selma à Montgommery en Alabama marquant l'apogée du mouvement des droits civiques des Noirs aux Etats-Unis."

En conclusion, le film est très bien joué, même dans la perfection, mais j'aurais aimé un film coup de poing violent dans le plexus, pour montrer que ce n'est pas fini, mais des films sur le racisme comme 12 hommes en colère, Un homme est passé ou Mississipi Burning sont bien plus dénonciateurs.

Note : 15.60


Night Run (Run All Night) est un thriller américain de Jaume Collet-Serra avec Liam Neeson.

Dans une récente interview Liam Neeson a précisé qu'il arrêtait ce type de rôle dans deux rôles, ouf mais faites que ces deux ans passent vite, car le pauvre Neeson (vrai acteur dans La Liste de Schindler) descend bien bas dans sa carrière et devrait rejoindre assez Nicolas Cage dans les bas-fonds.

Malgré tout peut-être qu'il a une pension à payer, des dettes de jeu, ou des retards d'impôts, ce qui expliquerait cela.

Et c'est pas ce film qui va arranger l'affaire, bon il a pas seul responsable, le réalisateur n'a pas mis du sien, gros plan flouté puis éclairé pour voir les rides et la vieillesse de ses personnages, course poursuite digne OSS ne répond plus dans l'ascenseur, et scénario qui tient sur un paquet de cigarette, tellement il est faible et vu 2500 fois mais certains en mieux.
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On est aussi désolé de voir dans ce type de film des vrais acteurs comme Ed Harris ou Bruce McGill, qui font ce qui peuvent, mais quand cela veut pas, cela ne veut pas.

Cela devrait même pas sortir en salles, et on l'aura vite oublier.

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Note : 5.90



The Voices de Marjane Satrapi avec Ryan Reynolds et Gemma Artreton.

J'ai toujours pensé que le jeu de Ryan Reynolds était celui d'un chien battu, car son regard ressemblait plus à un cocker qu'un acteur Shaekespearien, maintenant j'ai compris Ryan Reynolds est un vraiment un animal, car parler aux animaux lui semblent naturels, à un Cerf mal en point dans son pare-brise, son chat digne de Dexter, son chien qui attend sa pâtée et même son poisson rouge qui tourne, qui tourne.

Marjane qu'on savait déjà avoir un grain, avec ses précédents films "Persépolis ou Poulet aux Prunes", nous sert ici une comédie d'horreur assez jouissive par la façon de l'aborder.


Ryan Reynolds est aussi dingue que Chooper , mais il a en plus, ou plutôt en moins un  cerveau proche de bob l'éponge qui absorbe tout et notamment les desiderata de son psychopathe de chat qui le pousse à commettre des crimes pour son propre plaisir, son monsieur moustache lui donne des ordres digne de Hannibal Lecter, car voir Gemma Arterton ou Anna Kendrick finir la tête dans le frigo est assez jouissif, comme du grand guignol. On va me dire à la tête aux frais, le reste est décimé ici ou là.

Marjane a pris le parti pris, d'y allez à fond et de nous en mettre plein les mirettes, couleurs et costumes y compris , dans une réalisation cartoonesque digne de Tex Avery.

C'est bien drôle, et nous permet de voir Ryan Reynolds pourtant sexy en diable, mettre ses copines au frais, bon elle aurait pu éviter de le faire danser à la fin.

J'ai bien aimé , car drôle et décalé.

A noter que c'est aussi Ryan Reynolds qui fait les voix des animaux.

Note : 14.50



Annie de Will Gluck avec Rose Byrne, Jamie Foxx et Cameron Diaz.

Annie est une nouvelle adaptation de Little Orphan Annie ,après le film de 1982.

Gros succès à Broadway, ne veut pas dire succès et surtout qualité, ce qui est souvent le cas en ce moment, et là on est vraiment descendu bien bas, on creuse un peu sous les rues de New York on trouve du pétrole, mais aucune idée.

Le film est d'une nullité affligeante, tellement c'est mauvais et les comédiens cabotines à fond et c'est peu dire, et on va hélas utiliser la jeune Wallis comme un phénomène de foire, mauvais de chez mauvais.

Au départ pour le rôle de Will Stacks, le nom de Justin Timberlake a été évoqué, avant que Jamie Foxx soit choisi, de même que Sandra Bullock pour celui de Miss Hannigan (finalement tenu par Cameron Diaz).

Le rôle d'Annie devait initialement revenir à Willow Smith ( la fille de Will), qui produisent le film. Elle est cependant jugé trop âgée et remplacée par Quvenzhané Wallis.

Note : 4.10




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