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dimanche 8 février 2015

HOLLYWOOD VEUT SAUVER KODAK ET LE NUMERIQUE

Plusieurs studios californiens ont promis d'acheter, chaque année, un nombre important de bobines de film à l'entreprise américaine, une technique de tournage encore privilégiée par certains réalisateurs.
Bonne nouvelle pour les cinéphiles nostalgiques. Alors que l'ère du règne du numérique, six grands studios de Hollywood et Kodak viennent de signer un accord pour sauver la pellicule argentique, sur le point de disparaître. Après plusieurs longs mois de lobbying, l'alliance de réalisateurs a finalement obtenu gain de cause. Grâce à la mobilisation de cinéastes influents au sein de l'industrie à rêve, les sociétés de production américaines Universal, Paramount, Walt Disney, Time Warner et Warner Bros., entre autres, s'engagent à acheter un certain nombre de pellicules à l'entreprise Kodak de manière annuelle et surtout indépendamment des requêtes des réalisateurs.
Un marché concluant la poursuite de fabrication des biens de l'entreprise pour le septième art, dont les chiffres connaissaient depuis quelques années une inévitable descente aux enfers: à la dérive depuis 2006, et mise en faillite en 2012 avec une dette de 6,8 milliards de dollars, les ventes de pellicules argentiques s'effondraient à la vitesse de la lumière, bien que Kodak soit la dernière entreprise à en fabriquer à ce jour, depuis le retrait du marché de Fujifilm en 2013.
Pourtant la révolution numérique a apporté aux professionnels du cinéma, des technologies audiovisuelles relativement avantageuses, à savoir, un stockage facilité grâce aux cartes mémoires, un format illimité des prises de vues, plus pratique et plus économique que l'argentique, assez coûteux (environ un euro le mètre). Sans oublier la post-production, une étape relativement compliqué sur support photochimique, si l'on sait que le montage s'effectue grâce à une technique de collage «bout à bout»

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