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lundi 2 février 2015

CHRONIQUE DE LA SEMAINE : TO BI OT NOT TO HOMO


Quand on fait un Blog sur le Cinéma, a t-on d'avoir un avis dans le choix des films qu'on parle qu'ils soient récents ou anciens , de mettre en lumière des comédiens plus qu'un autre, et de parler de tous types de sujet, et bien oui , cela s'appelle la liberté d'expression et d'opinion. Tant qu'on ne touche pas à la coiffure ou au fringue , tout est possible.

Je peut aimer un film comme Reds sans être communiste, d'être ému devant La Liste de Schindler sans être juif, aimer Les Roseaux Sauvages ou Le Lauréat sans être homosexuel ou hétéro, c'est cela d'avoir une opinion. On peut prendre du plaisir devant La Grande Aventure du Lego ou Mommy dans deux registres différents, c'est cela le plaisir du cinéma. Bien sûr j'ai mes têtes de turc, et des films que je déteste , mais si les premiers font leurs Tchao Pantin je m'inclinerai, et pour les seconds ils trouvent leurs public et bien tant mieux.

Je suis pas assez calé pour analyser un film sur un Divan, mais j'aime le cinéma avec des histoires, des histoires et des histoires.

Je ne changerais pas ma façon de penser ou de mettre en lumière mes films ou acteurs préférés, que cela plaise ou non, avant comme en 1941 qu'on brûle les BLOGS sur la place public.

Mais par contre on peut débattre, en gardant son calme, sans insulte, j'accepte que les autres aient des opinions différentes des miennes, faites de même, et on discutera plus tranquillement. Dont acte.

Cette semaine, le sujet de deux films doivent faire plaisir, au organisateur de la Manif pour Tous, d'un côté on castre chimiquement un homosexuel (nous faisant croire d'une petite amourette féminine), de l'autre un pure homosexuel depuis 10 ans vire sa cuti, pour le plus grand bonheur de la mentalité bien propre et sans plis, comme dit mon titre, on est bi , mais pas trop Homo, drôle d'époque.

Snow Therapy de Ruben Ostlund avec Lisa Loven Kongsill, Johannes Kuhnke et Bradley Corbet.

Ce film suédois Prix du Jury à un Certain regard, représentera la Suède aux Oscars le 22 Février 2015.

Avant d'aborder le film en lui-même, je me suis poser la question, combien de personnes se sont réunis dans une chambre à l'Alpe d'Huez pour traduire le titre du film en français , en Suède , le film est sorti sous le titre français "Force Majeure", après traduction le titre du film est devenu "Snow Therapy", probablement pour nous faire croire qu'on doit être asse con,il faut nous mettre les points sur les I, ou les Y ici.

Le film qui débute dans une station des Alpes françaises ( tourné sur le domaine skiable de Paradiski dans Les Arcs et La Plagne et le village de Peisey-Vallandry).

Tout commence pour une famille suédoise dans cette station, avec la mère de famille, le père et leurs deux enfants , un garçon (habillé en bleu) et une fille (habillée en rose); qui profite de leurs séjours pour des exercices de ski. Avant l'événement qui va déclencher le film, on peut noter les indications ringardes d'un photographe (tout droit sorti des Bronzés) afin une famille sans trop y croire qui posent sans soucier de la forme. Cela est une indication du réalisateur, pour nous démontrer que le film est axé sur la posture de la famille, la suite le confirmera.

Un midi, la famille décide de manger dans un restaurant panoramique avec une vue exceptionnelle sur la montagne blanche immaculée. Puis on assiste à un exercice d'avalanches , qui pour ces familles doit êtres contrôlées, et bien non, la fin de cette fausse avalanche finit sur la terrasse , envahissant tables et humains,; sauf que dans cette famille le père (par lâcheté ?) va partir laissant sa femme et ses enfants derrière lui, pendant que la mère couve ses enfants de sa tendresse mammaire.

Et cet événement sans dégâts matériels ou physique, va provoquer dans la famille, une scission importante, la mère reprochant à son lâche de mari d'être parti un peu trop vite à son goûts, de l'autre le père pas conscient de son geste, et les enfants qui sentent une tension qui leurs faire craindre un divorce.

Le réalisateur de Happy Sweden , montre ses personnages dans toutes leurs failles, souvent en gros plan, inhabituel chez lui, en allant sonder les défauts des uns et des autres, la mère protectrice restant mère jusqu'au bout protégeant sa couvée, le père comme tout homme, qui montre sa lâcheté , n'oubliant pas comme dans le naufrage du Titanic , où se sont les premiers descendus dans les barques qui sont morts avec le sacro-saint principe les femmes et les enfants d'abords,donc lâche ou réalise.


Pour les personnes plus intelligentes que moi, pourront faire une analyse allongée sur un divan et expliquer, cette musique répétitive de Mozart, mais jamais au complet, ce blanc (quasi-monochrome) qui n'est pas dans rappeler le vide vers l'infini, et ses rapports familiaux compliqués et qui se délitent tous d'un coup.

Les acteurs sont parfaits et jouent parfaitement leurs rôles (enfants y compris) notamment Johannes Kuhnke qu'on a pu voir dans la série REal Humans.



Pour les amateurs de film indépendant, on reconnaître en touriste américain, le prince du film indépendant Brady Corbet (Mystérious Skin, Sils Maria, Saint Laurent, Two Gates of Sleep).

A la fin du film, on retrouve nos héros dans les mêmes conditions avec une descente de car, vers la plaine, la mère lâchera un peu la meute et le père mènera la marche vers une nouvelle vie.

Note : 14.00


Imitation Game de Morten Tyldum avec Bénédict Cumberbatch, Keira Nightley et Mark Strong, le film raconte l'histoire de Alan Turnin cryptanalyste important et qui avait fait des études supérieures et des travaux sur la calculabilité.

Pourquoi ce film, qui est un Biopic ne m'a pas emballé comme celui de Foxcatcher, alors que certains de mes amis sortent emballés, quittent à allez le voir deux fois, car souvent ils disent qu'ils ont appris beaucoup de choses.

Et c'est peut être là que je n'ai pas pris ce plaisir , car depuis 2013 ou La Reine Elizabeth II le gracie en signant une prérogative royale de clémence, je mettais intéresser de très à cette histoire, y compris le pourquoi de sa mort. C'est certainement pour cela, que les révélations que j'ai eu dans le film étaient attendus de ma part.

Mais il y a aussi la réalisation de Morten Tyldum qui est complètement ratée de mon point de vue, sachement jamais quels sujets à développer, ce qui fait que les sujets sont effleurés et pas pris au fond des moyens mis en oeuvre.

C'est le type de vie, que doit raconter en mini-série en développant tous les sujets. Sa jeunesse et la perte de son double Christopher Morcom, qui l'a fait allez plus vers les sciences que vers la religion. sa remise en cause des travaux de Newton, Galilée et d'Euclide après avoir découvert les écrits de Einstein.

L'ignorance de ses profs et l'indifférence sur ce petit génie premier de la classe, on passe la majorité du temps du film sur la façon ou le MI5 l'a embauché pour trouver une solution au décryptage du code Enigma que les allemands avaient mis en place pour leur communication. Car la période est longue et les explications sont souvent compliquées et il faut être professeur à Dauphine pour en comprendre le moindre effet.


Puis très rapidement on passe sur son homosexualité connu de tous, on le condamnant à une castration chimique pour pour pouvoir continuer des travaux. Cette partie du film (trop courte, car explicative des moeurs pervers de l'intelligentsia britannique, méritait plus de développement , car elle était surtout lié à la paranoia des services britanniques suite à l'arrestation de Burgess et consorts agents soviétiques du MI5, en prétendant que si on est homosexuel et scientifique peuvent changer de camp, où plutôt donner des raisons de chantage aux Russes.

Côté comédien, à part Cumberbacht (mais typiquement anglais) le reste des rôles ne retient pas trop l'attention, j'aurais aimé un film plus piquant dénonçant et non énonçant les faits.

La légende dit que Cumberbacht s'est suicidé en mettant du cyanure dans  une pomme, qui aurait selon la légende donner l'idée à Steve Jobbs de l'idée du Logo d'Apple.

" Durant la Seconde Guerre Mondiale, Alan Turning et son équipe de décodeurs aident les Alliés à craquer les codes de la machine Enigma au GCHQ à Bletchey Park dans une véritable course contre la montre. Le groupe de mathématiciens , de linguiste, de champions d'échecs et d'agents secrets bénéficie de l'appui du Premier Ministre Winston Churchill qui leur fournit toutes les ressources nécessaires.

Le film se focalise sur les moments clés de sa vie, de sa triste adolescence à la fin de sa vie, persécuté pour son homosexualité, en passant bien sûr par son triomphe avec l'intention de la Bombe Electromécanique.

Un film intéressant quand même, mais allant pas au bout de son sujet, je trouve quand on est pas allez assez au fond de ce cerveau, avec ses doutes, sa solitude, ses angoisses...

Note : 14.80


Toute première fois de Noémie Saglio et Maxime Govare avec Pio Marmai et Franck Gastambide.

Ce film a obtenu le Grand Prix du Festival de film comique de l'Alpe d'Huez 2015, si celui là est le meilleur ou le moins pire , qu'est ce que cela doit être des autres.

Car honnêtement, les réalisateurs et scénaristes (et oui ils si sont mis à deux) avec un début de pitch intéressant (un homme trentenaire se prend la tête dans les mains, car derrière lui dans le lit, dort nue une belle suédoise, mais voilà que le garçon va se marier ........... avec un homme, les auteurs oublient de développer leur sujet et utilise des artifices déjà vu au cinéma de ce genre (Pédale Douce en autres) à qui il ressemble quand même beaucoup, mais en nettement moins drôle.

Après on est dans une histoire de placards, comme dans le théâtre de boulevard, cela claque, mais pour cela il faut avoir du répondant, Pio Marmai est bien dans son rôle d'Hétérosexuel refoulés !!! mais en face de lui c'est bien faible, notamment Nicole Ferroni du niveau de Vincent Lacoste, c'est dire.

Il y a des scènes non assumés, quand Gastambide s'exhibe devant son copain, pour le faire revenir dans le droit chemin !!!! on cache tout pendant au moins une minute, et puis ils ont perdus la main et montrer les attributs en plein vol, pourquoi tant de timidité.

La meilleure scène est celle du repas, avec ses parents , et son frères et sa bru, ou il annonce qu'il quitte son copain, et qu'il annonce oh horreur qu'il aime une femme, c'est peu pour un film complet.

Quel est le message des réalisateurs ? Montrer qu'on peut faire changer d'avis un Homo, si on le veut, dans ce cas cela fera plaisir à la Marche pour Tous. Et puis la scène de fin du mariage entre une grande folle et un flic black est d'un ridicule assumé, même fin que Pédale Douce.

Un constat Gastambide va pas faire The Voice sinon ce serait truqué (ah bon c'est truqué !!)
On va oublier vite cette comédie la meilleure de l'année apparemment.

Note : 9.00




The Interview de Seth Rogen et Evan Goldberg avec James Franco et Seth Rogen, donc voici le fameux film que tout le monde parle, plus des raisons politiques que pour des raisons cinéphiliques. Ce qui doit bien arranger, finalement l'équipe du film.

Alors que nous sommes au courant de ce film, depuis le début de l'année, la polémique à enfler suite aux déclarations hostiles du dirigeant Kim Jong-Un qui est la vedette de ce film. Suite à cela, des hackers nords-coréeens ou pas ont menacés de graves menaces la sortie du film, puis en entrant dans les fichiers de Sony et diffusant certaines informations confidentielles, d'ailleurs le jour de Noel les Play-Stations en ligne n'ont pas fonctionner dans le monde, cause à effet.

Sony dans un premier temps à reculé et interdit la sortie du film, puis à reculez devant la tollé général, à décider de mettre le film dans 230 salles (1 million de recettes le jour de Noel) et la mise en ligne en Vod, ce qui est assez rare, même au pays de l'entertainement.

Si on regarde au point de vue menace, il est important de voir le film, pour prouver à ceux qui ont proférés ces menaces qu'ils n'auront pas le dernier mot, et la liberté d'expression doit rendre le pas sur les idées.

De l'autre côté, c'est quand même gros, et si je peut avoir un petit doute, c'est d'avoir au générique de ce film "James Franco", le plus grand manipulateur médiatique d'Hollywood, et confirmerais ce que je pense depuis le départ que chaque film est pensé par lui, mais pas uniquement artistique, mais également au niveau du Buzz. Plus on parle du film, en bien ou en mal, plus c'est bon pour le film. Par exemple je reste persuadé que Interior Leather Bar est un Fake.

Il est vrai, qu'on n'a pas à faire la morale dans notre pays sur les interdictions, R.A.S, Les Sentiers de la Gloire ont été longtemps interdit en France, Orange Mécanique également, on a brûlé également des cinémas pour La dernière Tentation du Christ de Martine Scorsese. Donc, la morale, on se la met dans sa poche.

En tous cas si tout cela s'avère vrai, la démocratie est en danger.

Que raconte le film finalement :

L'histoire est celle d'un présentateur de TV d'un Talk-Show tard le soir, qui essaie d'obtenir des scoops sur leurs antennes. Pendant ce temps au Corée du Nord, celle-ci fait des essais d'envoies de fusées nucléaires dans l'espace, dans une mise en scène mégalo et très communiste.

David Skylark qui obtient des scoops à la pelle (Rob Lowe le beau gosse d'Hollywood portant une perruque) et surtout la scène la plus drôle du film, ou Eminen le rappeur blanc le plus homophobe possible fait son coming-out devant des millions des spectateurs "je suis homophobe, parce que je suis gay", le Buzz est fait.

Quand on arrive à ce niveau de scoop, que peut t-on pré-valoir, et bien son équipe décide l'allez interviewer Kim Jonh-Un en personne et en Corée du Nord.

La CIA en profite, donc pour leur demander de tuer le dictateur et être parties prenantes d'un grand complot internationale.

The Interview est une grosse farce pocharde, de fin d'école, par la même équipe que "C'est la fin", ou le sexe, la drogue et la connerie sont très présentes, moins cons que Dumb and Dumber , mais ils en sont pas loin. Et c'est comme cela qu'il faut prendre pas plus, pas moins, il n'y a aucun message politique à développer, et même si cela n'a pas le niveau du "Dictateur" de Chaplin, il faut le prendre comme une grosse farce, habitude de cette équipe.

En passant Franco , en fait des tonnes, sous acide ou pas, et ce n'est pas ce film, qui nous dira, ou le caser, tous les sujets sont abordés ou plutôt survolés.

Et comme dirais Shakespeare : Beaucoup de bruit pour rien

Cote : 11.70

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