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mardi 15 octobre 2019

* 13.30 - MON AVIS SUR CHAMBRE 212 DE CHRISTOPHE HONORE (Mitigé)

CHAMBRE 212 de Christophe Honoré est une Comédie Française

J'ai beaucoup de mal avec Christophe Honoré, alors qu'avez Ozon et Morel ses amis je n'ai pas ce problème dans leur filmographie, soit je trouve qu'il a du génie (Les Chansons d'Amour) soit je déteste ses films (Métamorphoses, L'Homme de Bain) soit il me laisse froid, c'est le cas de dernier film. 

Car même si le pitch de départ est amusant donc le premier quart d'heure avec cette femme Maria (Chiara Mastroianni) d'une cinquantaine d'années va quitter le domicile conjugal et encore plus le lit, quand son mari Richard (Benjamin Biolay) découvre sur son téléphone qu'elle le trompe avec Asdrubal (Harrison Arevalo) ;

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Contrairement aux habitudes, c'est elle qui le trompe et c'est elle coupable qui quitte le nid conjugal, mais elle ne va pas loin, elle prendre une chambre dans un hôtel dont les fenêtres sont au-dessus d'un cinéma (Les 7 Parnassiens dans le quartier de Montparnasse à Paris).

Et dans cette chambre elle va être rejoint par son amant Richard (Vincent Lacoste) garçon beau comme le diable, toujours une cigarette à la main, et sexy au possible, oui Richard celui d'il y a 30 ans quand elle l'a rencontrée et quand c'était encore le grand amour.

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Donc introduction amusante , même si on devine assez vire la fin du film, mais c'est après que je décroche, Honoré adepte du cinéma minimaliste de la Nouvelle Vague va dans des décors très simpliste (une chambre , une rue, une autre chambre) et pas plus, Honoré va intégrer des personnages qui sont tous proches de Maria , sa multitude d'amants beaux garçons dans la trentaine, chaud comme du pain dans le four, l'ex prof de Richard (Camille Cottin), sa mère (Marie-Christine Adam) , un faux Aznavour qui chante comme une casserole les chansons du tsar. 

Mais à partir de là c'est bavard, lent à s'effondrer dans le fauteuil avec des effets de styles très nouvelle vague, tous sont cadrés, mise en lumière, mais cela manque de chaleur humaine, même les scènes entre Richard Jeune et Maria semblent reposer plus sur de la comédie que du grand amour.

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C'est vraiment dommage, car Mastroianni et Lacoste sont très bon et très beaux (ah les fesses de Vincent) mais Biolay semble s'emmerder et Cottin je n'arrive décidément pas même à 10%

Sans être raté, le film a ses bons moments, mais la façon de démontrer cette farce conjugale, ne m'amuse pas à fort et à mesure que le film avance, et comme je le dit depuis le départ, on connait la conclusion dès qu'elle traverse la rue.

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En conclusion une nouvelle fois un film sur les bobos parisien qui se regardent dans une glace.

NOTE : 13.30




FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Christophe Honoré
Scénario : Christope Honoré
Production : Philippe Martin et David Thion
Directeur de Production : Pauline Seigland
Casting : Mathieu Telinhos
Décors : Stéphane Taillasson
Montage : Chantal Hymans
Photographie : Rémy Chevrin
Montage Son : Nicholas Leroy, Angelo Dos Santos et Valerie de Loof
Mixage : Thomas Gauder
Son ; Carlo Thoss
Costumes ; Olivier Bériot
1 er Assistant Réalisateur : Marie Doller
Maquillage : Fabienne Adam

DISTRIBUTION



  

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