L'histoire du film parle d'une période d'après-guerre que
les allemands ont aucun mal à parler comme le précédent film du réalisateur
(Fritz Bauer) contrairement aux français notamment sur la Guerre d'Algérie, le
film de jeunes hommes qui ont une envie de vivre dans un pays libre, surtout 10
ans après la deuxième guerre mondiale, et veulent le faire savoir.
Le film aurait pu se passer pendant cette guerre, mais dans
un autre pays communiste du même type, et même aujourd'hui 30 ans après la
chute du Mur de Berlin, ou on voit que les pays totalitaires reviennent à la
mode.
Au milieu des années 1950, les élèves de terminale du lycée
Kurt Steffelbauer à Storkow (Brandebourg) sont autorisés à valider leur
certificat de fin de scolarité dans l’espoir d’obtenir une des rares places
disponibles dans les universités d’Allemagne de l’Est. Ils découvrent par le
biais de la radio que leur idole, le joueur de l’équipe nationale hongroise de
football Ferenc Puskás, aurait été tué lors des manifestations de Budapest. Ils
décident spontanément d’observer une minute de silence lors de leur cours
d’histoire le 29 octobre afin de lui rendre hommage.
Cet incident mineur parvient aux oreilles du ministre
est-allemand de l’éducation populaire Fritz Lange qui menace de les
exclure s’ils ne dénoncent pas les meneurs. Mais refusant de plier, les jeunes
sont exclus de leur école et décide de fuir en République ouest-allemande.
Le premier à y être parvenu, Dietrich Garstka, se voit octroyer à Berlin-ouest le statut de réfugié politique ayant fui l’Allemagne de l’Est à cause de persécutions politiques. Il retrace son parcours dans le livre Das Schweigende Klassenzimmer.
Le premier à y être parvenu, Dietrich Garstka, se voit octroyer à Berlin-ouest le statut de réfugié politique ayant fui l’Allemagne de l’Est à cause de persécutions politiques. Il retrace son parcours dans le livre Das Schweigende Klassenzimmer.
Ce qui est amusant que tout part d'une Fake News cher à la
Russie d'aujourd'hui , et va déclencher une petite minute de silence dans une
seule classe avec peu d'élève dans un lycée de la Brandebourg , une avalanche
de persécution de la part des autorités du ministère de l'Education , alors oui
le film sur la fin va légèrement romancé la conclusion de cette histoire avec
un mélange du style Grande évasion avec la scène du train, ou la solidarité des
élèves entre eux (sauf un) qui n'est pas sans rappeler Le Cercle des Poètes
Disparus, pour certain cela peut paraître too much mais moi je trouve que c'est
une jolie scène.
Dans un univers presque clos, on peut comprendre un peu, ce
que les états communistes confisquaient la liberté à son peuple envahi et comme
à ses enfants. Il y a quelquefois on hallucine quand on voit ses pressions et
cette idéologie.
Le film réussit sans esbroufe à nous mettre dans l'ambiance
très réaliste de cette époque avec de justesse dans les propos et cette mise en
scène quasi parfaite jusqu'à sa conclusion.
On est en 1956 mais on pourrait déplacer facilement
l'histoire de nos jours sans grand changement dans les mentalités, des besoins
de pouvoir d'un côté un besoin de liberté de l'autre.
Les jeunes acteurs sont formidables Léo Schreicher dans le
rôle de Théo, Tom Gramenz dans le rôle de Kurt ou Tom Gramenz dans le rôle
d'Erik avec un rôle très ambigu. Mais également les adultes Max Hopp, Ronald Zehfeld
et Florian Lukas.
Peu de femmes dans le film ou dans des rôles autoritaires,
dans un monde de l'époque asexuée.
J'ai beaucoup le film très inspiré et aspirant.
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