Le synopsis est original
Roman et Sifredi ont à peine 20 ans. Entre exclusion et marginalité, ils vivent en mouvement, ils inventent leur vie, leur langage, leurs codes. Et cela fonctionne à merveille. En moins d'une heure, Vincent Pouplard parvient à donner vie à une notion mal connue, la marginalité. De manière très convaincante, Vincent Pouplard dépeint une nouvelle forme de fougue adolescente, bouillonnante mais réfléchie, vive mais durable.
Les sujets valent le détour
Roman et Sifredi sont des marginaux, certes. Mais ils sont loin d'être les asociaux que l'on pourrait redouter de rencontrer. Loin des clichés attendus et redoutés, ces deux frères apparaissent rapidement comme deux êtres humains qui, les antécédents n'aidant pas, ont décidé de fuir les normes d'une société qui ne voulait pas les comprendre. Sans trop jouer sur leur gémellité, Vincent Pouplard montre à quel point ces sujets, ces deux acteurs one-shot sont avant tout des survivants et des individus différents mais complémentaires.
La séquence finale
Le film décolle pour ne plus jamais revenir sur terre lors d'une scène que beaucoup pourraient trouver banale. Assis par terre dans une rue, Roman et Sifredi discutent de la vie, de la volonté, de la manière dont la société a tendance à enfermer les gens dans une boîte. A ce moment-là, le spectateur se retrouve face à un mode de pensée qui, s'il lui échappait auparavant, prend désormais tout son sens. On ne peut être d'accord avec eux, leur reprocher leur prise de distance avec la société mais pas leur manque de lucidité. Ils ont choisi leur mode de vie, assument leur réflexion et sont deux personnages réels que l'on aurait eu du mal à inventer.
Pas comme des loups sont en salles dans toute la France.
Source / Le Blog d'Ecran Noir
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