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jeudi 2 juin 2016

MON AVIS SUR LE FILM : ILS SONT PARTOUT DE YVAN ATTAL (Je Roux Spète)

ILS SONT PARTOUT de Yan Attal est un Pamphlet qui se comique français.

"Yvan se sent persécuté par un antisémitisme grandissant et il a l’habitude de s’entendre dire qu’il exagère, qu’il est paranoïaque. Lors de séances chez son psy, Yvan parle donc de ce qui le concerne : son identité, être français et juif aujourd’hui. Mais ces rendez-vous sont aussi et surtout une sorte de fil rouge reliant entre elles plusieurs histoires courtes qui tentent de démonter, sur le mode tragi-comique, les clichés antisémites les plus tenaces"






ATTENTION SPOLIERS - SI VOUS AVEZ LE COURAGE D'ALLER VOIR LE FILM

Tout d'abord il est important de dire que je ne suis pas antisémite, ni anti rien d'ailleurs, appréciant chaque personne que je côtoie pour ses qualités propre et non ses origines ou ses orientations.

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Pourquoi je précise cela, car le film et la promotion de celui-ci m'emmerde totalement par sa qualité; mais surtout ses propos et comment les amener, détestant tout ce qui est communautaire, sectaire et corportiste quelque ce soit.

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N'entend t-on pas dans l'actualité en ce moment ce même type de propos (qui est le sujet du film) sur la parano et la haine qui se globalise en ce moment, je fais le parallèle évidement avec les histoires de l'équipe de France de Football.

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Mais finalement mon plus gros défaut, n'est t-il pas d'être "comicofrancophobe" détestant (et le mot est faible) l'usage que l'on fait du rire dans le cinéma français.

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Molière écrivait des Pamphlet qui avait du sens, ici Yvan Attal , dont je respectais son talent de réalisateur et d'acteur , donne une vision de l'antisémitisme ringard et poisseux, car avant tout oui, c'est une thérapie du réalisateur (ne voit-il pas un psy en fil rouge) qui se déclenche je ne sais comment et pourquoi, depuis deux ans dans un cinéma communautariste pour répondre peut-être à des faits divers crapuleux, que ce soit d'un côté ou de l'autre d'ailleurs.

Ils sont partout : Photo Gilles Lellouche

Il faut noter que Yvan Attal est le seul à avoir fait la promo de son film, en mettant bien l'accent sur le sujet du film, la vision qu'on peut avoir des Juifs comme il dit.


Ils sont partout : Photo Gilles Lellouche, Yvan Attal

Moi difficile d'avoir un avis tranché (il nous bassine tout au long du film du même sujet, à part un entracte avec Damiens), car je ne pense pas antisémite, ni pros d'ailleurs, car étant athé comme je le dit souvent, ce genre de discussion sur le religion me gonfle.

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Et c'est là que Attal à tort, car on ne c'est pas ou on arrive pas à savoir si le film est une comédie, ou un pamphlet, le film est pas drôle, mais vraiment pas drôle du tout là on classe le dossier, mais du côté du pamphlet, il ne donne aucun point de vue intéressant, ni explicatif d'ailleurs.

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Le film commençait bien d'ailleurs avec cette scène dans un bar, avec Attal (acteur de théâtre connu) rencontrant au comptoir un beauf force 7, de savoir ses origines, et Attal expliquant la différence entre Juif, Israélite et Hébreux, qui donnait un peu d'espoir.

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Mais après hélas tout se délite à un point phénoménal, avec d'un côté Poelvoorde mari d'une femme politique d'extrême droite (Bonneton au bord du ridicule forcée) apprenant que sa grand-mère était Juive, avec un très long développement de la hiérarchisation de la Juivité.

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Le Couple Charlotte Gainsbourg et Dany Boon, contraint à être mauvais pour être drôle (et oui Dany ce film n'ira pas aux César.

Un beau numéro de Gadebois et Podalydés, mais justement trop comédie française et on ne suit et comprend pas tous.

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Le prix du ridicule est la scène avec Lellouche , agent du Mossad qui va remonter le temps pour tuer l'enfant élu (pour bien prouver le besoin du rejet du juif) que c'est bien un juif qui a tué Jésus, sauf que là Norbert (Lellouche) finira sur la croix au Lieu de Jésus. Et du niveau de plus mauvais film américains des années 50/60 de séries Z comme Ed Wood.

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Attal aurait du regarder de nouveau les Monty Python, Les Woody Allen, Popeck ou Boujenah pour savoir ce que c'est l'humour en général et l'humour juif en particulier.

Car ici dans ce film, avec une brochette de stars du comique , et c'est une incohérence totale, ne parle de comédie et même pas d'humour juif.

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Seul sketch intéressant est celui avec Damiens, (qui justement sort du sujet du film), ou on va voir un tas d'association communautaires, dont les roux, les aveugles etc qui veulent leurs temps de parole. En plus c'est l'occasion de voir le roi de l'humour juif en France "Popeck" très vieillit dans une scène bien émouvante.

Et aussi le couple Marthe Villalonga et Robert Castel, qui est le lien avec le cinéma qui nous faisait rire avant, mais il y a de plus en plus longtemps.

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Donc voilà, un film du indigence totale, dont je ne comprend pas le but, et dont je ne soutiens pas le propos ni la forme, ce que j'aurais aimé faire, quel gâchis.

Et puis la scène finale, suite au dernier rendez-vous avec le psy, est d'une connerie phénoménal, voulant montrer quoi, que deux camps s'opposent, dans ce cas la tolérance c'est pas gagné.

Je suis désolé de le dire, c'est un film mégalo qui noue ennuie dans 9/10 du film.

Note : 3.10 (Pour Popeck)

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FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Yvan Attal
Scénario : Yvan Attal et Emilie Frèche
Musique ; Evgueni Galperine et Sacha Galperine
Producteur : Emmanuel Montamat, Daniel Delume et Thomas Langmann
Mixage : Jean Paul Hurier
Son : François Maurel
Costumes : Carine Sarfati et Sylvie Néant
1er Assistant Réalisateur : Dominique Delany
Directeur de Production : Daniel Delume
Casting : Pierre-Jacques Benichou
Décor ; Katia Wyszkop
Montage : Jennifer Augé
Photographie ; Rémy Chevrin
Making-Off : Mael Piriou

DISTRIBUTION



Yvan Attal

Yvan Attal
Rôle : Yvan

Benoît Poelvoorde

Benoît Poelvoorde
Rôle : Boris

Valérie Bonneton

Valérie Bonneton
Rôle : Eva

Dany Boon

Dany Boon
Rôle : Pascal

Charlotte Gainsbourg

Charlotte Gainsbourg
Rôle : Mathilde

Grégory Gadebois

Grégory Gadebois
Rôle : Talmudiste

Denis Podalydès

Denis Podalydès
Rôle : Talmudiste

Gilles Lellouche

Gilles Lellouche
Rôle : Norbert/Jésus

François Damiens
Popeck
Marthe Villalonga
Robert Castel
Frédéric Merlo
Marco Panzani

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