Mode ou hasard du calendrier, les amours homosexuelles et notamment féminine squattent nos écrans en ce moment que ce soit au cinéma et à la télévision, pas de problèmes pour moi, mais à condition même pour un film militant, de ne pas trop en faire, et de nous raconter des histoires sans intérêt ou presque, Car dans cette histoire entre Laurel et Stacie, c'est pas la vie de ces deux femmes qui a un intérêt mais les à côtés de cette histoire avec de d'activiste Gay et Lesbien, fortement impliqué aux Etats-Unis et le rôle des instances de la ville ou de la région. D'ailleurs ce sont ces derniers qui ont les meilleurs rôles.
"Dans les années 2000, Laurel (Julianne Moore) est une brillante inspecteur du New Jersey. Sa vie bascule le jour où elle rencontre la jeune Stacie (Hélène Page). Leur nouvelle vie s'effondre quand Laure découvre qu'elle est atteinte d'un cancer en phase terminale. Laurel a un dernier souhait : elle veut que sa pension revienne à la femme qu'elle aime, mais la hiérarchie policière refuse catégoriquement. Laurel et Stacie vont se battre jusqu'au bout pour faire triompher leurs droits."
A voir le pitch du film, on a tout pour poser nos larmes sur nos mouchoirs, car après Still Alice ou elle était victime d'un Alzheimer avancé (Oscar à la clef) , Julianne Moore revient ici dans une position agonisante d'un cancer en phase terminale, ajoutant à sa douleur physique, un combat moral, point n'en trop, avec du pathos à qui en veut, dans des scènes pas si terribles que cela, si on nous met sous morphine.
Deuxième sortie bien ciblée, la prestation de Helen Page, en jeune fille gentille toutou qui suit son amour dans ce combat, mais avec une conviction peu débordante. La faute à quoi, à ce que Helen Page ayant fait son coming-out il y a deux ans, ne veut point trop en faire, et évite de se mettre en avant, comme si il y avait de la honte à se montrer.
Ce film de Peter Sollet (Long Way Home) est basée sur une histoire vraie qui aura considérablement participé à faire avancer a cause homosexuelle dans le New-Jersey.
Le film est-il une histoire d'amour, et bien non, car la rencontre entre Stacy et Laurel est survolé et vraiment trop rapide, passant vite à ce qu'il faut pour obtenir une petite statuette.
Le Film une fois de plus parle de la vie des gens, ce qu'on s'en fout éperdument, avec un manque d'inspiration, situation déjà vu avec le remarquable Philadelphia, comme développe ici au féminin. Pourrais-t-on voir un peu quand même des films sur la cause LGBT gaie (pas du niveau de Pédale Pure ou les avatars de la Cage aux Folles), mais toujours de montrer que la cause LGBT ne peut être montré qu'à travers la mort, comme un destin inévitable du doigt des Dieux.
Heureusement des acteurs comme Michael Shannon en co-équipier têtu et acharné, Steve Carrel très drôle en militant Juif dans la cause LGBT et Luke Grims (Cinquante nuances de Grey) et le militant Josh Charles (Le Cercle des poètes disparus) sauvent le film de cette mièvrerie, car oui heureusement qu'il y a ces scènes de combat politique et humains pour nous donner envie de suivre le film.
On aurait du rester sur le Documentaire de Cynthia Wade "Free Love" qui est la base du scénario du film.
Et comme le réalisateur a rien a raconté, il se sent obligé par le style des deux femmes de nous indiquer qui fait la femme et qui fait l'homme, tout en infligeant des maquillages horribles pour rendre "moche" les actrices.
A l'arrivée beaucoup de bonnes intentions, mais trop d'attention et une caméra pas à la hauteur de l'histoire.
Note : 12.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Peter Sollet
Scénario ; Ron Nyswaner
D'après le Documentaire de Cynthia Wade
Musique ; Hans Zimmer et Johnny Marr
Production ;Kelly Bush Novak, Duncan Montgomery, Jack Selby, Michael Shamberg, Stacey Sher; James Ster,; Phil Hunt et Cynthia Wade
Photographie : Maryse Alberti
Montage ; Andrew Mondshein
Directeur Artistique ; Patrice Andrew Davidson
Décor : Jane Musky et Joanne Ling
Costumes : Stacey Battat
Coiffeur; Handri Gunawan et Debbie Peiser
DISTRIBUTION
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