Creed est le type même de films qui me donnent des boutons de la première à la dernière image du film, d'étirer une bonne idée au départ jusqu'à la lie, on ne compte plus les épisodes qui reprennent la même histoire, l'appropriation d'une légende pour une faire une histoire raciale et sociale dans un autre milieu que l'origine et surtout y mettre des ingrédients avec un type malade (Rocky) au plus mal pour faire pleurer dans les chaumières, Adrienne n'a plus besoin d'être là.
Ryan Coogler réalisateur du très bon Fruitvale Station et qui est réalisateur politique, qui le veuille ou non, est allez chercher quand même l'acteur et le personnage le plus blanc dans son corps et ses idées avec Sylvester Stallone, qui a du être surpris qu'on lui propose la suite de cette aventure, suite pas vraiment, car arnaque quand même, Balboa n'est qu'un personnage secondaire au maximum pathos, a qui on lui a infligé un cancer foudroyant (mais vous inquiétez pas il meurt pas, car on en parle pour la suite de Creed) et nous infliger le fils d'un de ses anciens adversaires qu'il aurait soit disant jamais vu.
Bien sûr, je vais me faire tuer par les puristes, mais moi je ne marche pas et mimiques pathétiques de Stallone avec sa maladie fait presque rire, que de donner un Golden Globes ou un Oscar à moins que l'on pense que Stallone c'est De Funès (allusion à la mauvaise parodie de Oscar qu'il avait fait).
Je confirme que Balboa ou Stallone est un vrai blanc est pas un acteur du successeur de Spike Lee , car au moment des Golden Globes il n'a pas remercié son réalisateur, on reste quand même l'acteur de Rambo,Expendables ou Rocky qui a fait exploser la tête de ses non semblables que le contraire et la fraternité avec une population étrangère.
Je m'attendais à rien de ce spin-off, mais le fait de le moderniser et d'utiliser la marque est l'arrivée une énorme ou le projet se casse la gueule cinématographiquement, car hélas dans les salles il va marcher et connaître un peu de gloire.
Le scénario est sans grande originalité malgré la première séquence dans la prison ou le fils de Appolo Creed fait ses armes (mais qui définitivement donne le la, du fait que son fils de boxeur ou d'ouvrier mais noir, on finit en prison.
On a quand même le droit avec le support de la cause américaine avec le petit short couleur US qui fait toute la différence.
Sans compter le pompage de la musique célèbre et emblématique de la Saga sans se réinventer.
Quelques beaux plans de la ville à hauteur de ces habitants et des séances dans la salle d'entrainement de boxe, mais le réalisateur qui a surement quelque chose à dire sur la cause noire,et je pense particulièrement aux événements qui se sont passés aux States, mais il a trop voulu faire un film pour plaire à un certain public blanc , ce qui dans le futur on ne croira pas trop ce qu'il voudra dire.
Malgré qu'on soit dans un Rocky, le nom n'est pas dans le titre pour la première fois, le scénario n'est pas écrit par Stallone qui n'est pas un grand scénariste mais connaissait son personnage sur le bout des gants, il ne se bat (c'était quand même la base) , le personnage de Paulie (Burt Young) n'apparaît pas (mais on désespère pas pour un Creed 6 ou 7), mais on a quand même le droit à deux éléments indissociables de la saga, la statue de Rocky et la longue volée de marches emblématiques du Philadelphia Museum of Art avec un Rocky affaibli au maximum mais pas mourant.
Oui pour moi, l'erreur aura été d'affaiblir Rocky avec des moments pathos à l'hôpital sous perfusion afin peut être de tuer la légende ou pour se faire du fric.
" Adonis Johnson n'a jamais connu son père, le célèbre champion du monde poids lourd Appolo Creed décédé avant sa naissance. Pourtant, il a la boxe dans le sang et décide d'être entraîné par le meilleur de sa catégorie. A Philadelphie, il retrouve la trace de Rocky Balboa, que son père avait affronté autrefois, et lui demande de devenir son entraîneur. D'abord réticent, l'ancien champion décèle une force inébranlable chez Adonis et finit par accepter ........"
A l'arrivée les amateurs de la Saga ne trouveront pas leur compte, mais peut-être ce qui aime les retours du néant dans anciennes stars.
Et puis je suis pas peut-être le bon client détestant la boxe et son milieur
Note : 8.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation ; Ryan Coogler
Scénario ; Ryan Coogler et Aaron Covington
D'après les personnages de Sylvester Stallone
Musique ; Ludwig Goransson et Gabe Hilfer
Production ; Robert et William Chartoff, Sylvester Stallone, David et Irwin Winkler, Charles Winkler et Nicholas Stern.
Photographie ; Maryse Alberti
Montage ; Claudia Castello et Michael P.Shawyer
Décor : Hannah Bechler
Casting : Francine Maisler
Costumes ; Emma Potter et Antoinette Messam
Conseiller Technique et Coach : Robert Sale
DISTRIBUTION
- Andre Ward : Danny « Stuntman » Wheeler
- Brian Anthony Wilson (VF : Jean-Luc Atlan) : James
- Alex Henderson : Adonis, jeune
- Liev Schreiber : le narrateur de HBO
- Michael Buffer : lui-même
- Jim Lampley (VF : Gabriel Le Doze) : lui-même
- Ludwig Göransson : un membre du groupe de Bianca
- Tony Devon : un commissaire (non crédité)
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