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jeudi 11 septembre 2014

WHITE BIRD IN A BLIZZARD de Gregg ARAKI


Avec un film de Gregg Araki "White Bird in a Blizzard",on s'attend évidement à un film d'adolescents plus accès sur la découverte et les relations entre eux sur le thème 9 fois 10 de sexe, sous toutes ses formes.D'ailleurs l'indice que les jeunes élèves invités chaque année ne soient pas présents à cette séance, donnait une image dans ce sens,et bien Araki s'est assagi , et nous film,un film très soft,qui devrait plaire aux jeunes adolescents américains avec leurs nouvelles idoles sur l'écran (Shalene Woodley) avec également Eva Green, Christopher Meloni, Shiloh Fernander, Gabourney Sidibe et Thomas Jane.

Kat Connors a 17 ans lorsque sa mère disparaît sans laisser de trace. Alors qu'elle découvre au même moment sa sexualité (dans les bras de Brock ou du détective vieux de 20 ans en plus Thomas). Kat semble a peine troublée par cette absence et ne paraît pas en vouloir à son père,un homme effacé. Mais peu à peu, ses nuits peuplées de rêves vont l'affecter profondément et l'amener à s'interroger sur elle-même sur les véritables raison de la disparition de sa mère.

Le roman initial éponyme de Laura Kassischkle, donnait déjà la couleur du synposis,avec les couleurs voyantes (comme dans un Almodovar),mais également le ton de jeu des comédiens, jouant à peine leur scène,position volontaire de l'auteur que Araki a repris à son compte.

Le titre du film "White Bird in a Blizzard" ne concerne pas l'héroïne, mais sa mère (Eva Green) dont on comprendre la sens à la fin du film.

Bien sur on est chez Araki, donc il y a du sexe, et Shalène montre tous ses avantages que ce soit avec l'un ou l'autre des beaux gosses du films,beaux gosses que l'on voit évidement nu ou torse nu (on ne se refait pas) et il y a un personnage secondaire (Shiloh), un garçon gay,mais une fille gay dans le livre copain de l'héroïne , une sorte de double d'Araki personnage déjà vu dans Mystérious Skin et la Grosse copine, la très mauvaise Gabourney Sidibe.

Etonnant de voir déjà Eva Green maman même d'une adolescente de 17 ans, femme qu'on a envie vraiment de faire disparaître, et qui ne peut manquer à personne. Et petit à petit on ne cherche même plus à savoir, ce qu'elle est devenue,même si l'héroïne se souvient de ces derniers moments avec elle et son père, et de son incapacité à être vraiment une mère et une femme au foyer.

Film très charmant, avec une bande son très originale, comme d'habitude chez Araki, avec une très bonne Shalène Woodley, qui est vraiment la découverte de l'année.

Mais ouf, Araki reste Araki , et nous gratifie dans une des scènes finales digne du réalisateur , au moment de la révélation du pourquoi de la disparition de la mère, qui a surpris tout le public devant la tendance du film, applaudissant cette scène surprenante, mais qui reste du Araki.

Note : 16.20

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