Synopsis : L’Amérique des années 60. Autrefois champion de sport de son lycée, Seymour Levov, dit « le Suédois », est devenu un riche homme d’affaires marié à Dawn, ancienne reine de beauté. Mais les bouleversements sociopolitiques de l’époque font bientôt irruption dans la vie bourgeoise, en apparence idyllique, de Seymour. Lorsque sa fille adorée, Merry, disparaît après avoir été accusée d’acte terroriste, il part à sa recherche pour que sa famille soit de nouveau unie. Profondément ébranlé par ce qu’il découvre, il doit affronter le chaos qui secoue la société américaine et jette les bases d’un nouveau monde. La vie de famille ne sera plus jamais la même…
Américan Pastoral est l'adaptation du roman éponyme de Philip Roth auréolé du Prix Pulitzer de la fiction, avant de finir dans les mains de Ewan McGrégor, le projet est passé dans les mains de Philip Noyce deux fois, et de Fisher Stevens, c'est dire la complexité d'adapter ce roman qui est considéré comme un des meilleurs.
Et peut être que Ewan a vu trop grand dans cette adaptation, se mettant en scène de surcroît, il est finalement resté au milieu du guet.
La partie central du film qui correspond aux mouvements anti-pouvoir et anti-guerre des années 60 et début des années 70, est la plus réussie, car dans une Amérique qui va changer de capitaine, on a bien l'impression qu'on pourrait revivre ces moments là entre oppression, racisme d'un côté et de l'autre anti-soumission débordant de ces excès aussi.
Ewan le traite bien, avec ses implications importantes des uns et des autres dans ce conflit avec ses habitants qui habitent le même pays, mais qui ne sont pas considérés de la même façon , avec des images d'archives et des photos pour montrer que ce n'est pas que du cinéma.
Par contre, la partie qui enveloppe le film, ce drame familial, de ce père qui coure après sa fille qui a fugué de sa famille encore adolescente (elle a 16 ans) qui va intégrer les mouvements extrémistes prêt a tuer pour probablement se départir de ce père trop omniprésent, il y a de jolis moment d'affrontement entre le père (Ewan McGregor) et la fille (Dakota Fanning) mais toujours trop long, les scènes s'étirant à n'en plus finir. Laissant même un peu de côté le personnage de la mère (la sublime Jennifer Connoly) qui avait aussi un rôle complexe dans se drame familial, coupant le cordon embylical avec sa fille, et le lien de l'anneau de mariage avec son mari, la transformation d'une femme des champs pour devenir une femme des villes est assez impressionnantes.
Ce qui fait que le film politique puissant à l'origine du roman, est un peu passé sous silence, et je pense que Ewan McGregor aurait du donner son rôle à un comédien plus envahissant à l'écran et se consacrer à la réalisation.
Quand même un joli duo de comédiennes, et un film qui se laisse voir et qui nous permettra de réfléchir à ce qui nous attend ici où là.
Et l'introduction et la conclusion avec le personnage Nathan Zuckerman est de trop dans la compréhension du film, ou nous faire allez vers l'histoire familial.
NOTE : 14.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Ewan McGregor
Scénario : John Romano
D'après Philip Roth
Musique Alexandre Desplat, Brian McNelis et Eric Craig
Production Tom Rosenberg, Gary Lucchesi et André Lamal
Cascades : Nash Edgerton
Costumes ; Lindsay McKay
1er Assistant Réalisateur : Nilo Otero
Casting : Deborah Aquila et Tricia Wood
Décors : Julie Smith et Daniel B?Clancy
Directeur Artistique ,: Gregory A.Weimerskirch
Montage ; Melissa Kent
Photographie : Martin Ruhe
DISTRIBUTION
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