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lundi 8 septembre 2014

COLD IN JULY de JIM MINCKLE


Donc Cold in July (Juillet de Sang) de Jim Minckle avec Michael C.Hall (Dexter), Sam Shepard et le revenant Don Johnson (Miami Vice) nous ont livré presque deux heures de chasse à l'homme dans le Middle West américain,comme les américains savent le faire avec talent, avec une musique appropriée qui nous maintient en éveil .

On a l'impression d'être dans un film des années 80, un bon Sam Raimi, Friedkin ou Peckinpah ou le numérique n'a pas encore été inventé, et ou entend encore le grain de la pellicule gratté au passage du projecteur, même si on est en 1989 dans l'histoire, Minckle nous donne cette impression et ce n'est pas désagréable du tout pour un 4ème film, on sent que derrière sa caméra un potentiel pour nous raconter des histoires très américaines qui sentent la sueur, le sang et la pourriture, une sorte de Tarentino sans les dialogues, car ici on tue et on discute après pas de la temps de faire des politesses.

C'est un film qui aurait fait un bon client au Festival Policier de Beaune, plus que celui de Deauville, comme le film de Corbjin hier, trop bien travaillé pour être critiqué parmi des premiers films, mais j'ai l'impression que c'est la tendance cette année, cela voudrait dire qu'un Ira Sachs ou Gregg Arraki sentent le Grand Prix pour avoir tant donner à ce festival.

Revenons à nos cochons (sic), un soir de 1989, dans une petite ville du Texas, Richard Dane (Michael C.Hall) abat un homme chez lui entre femme et enfant, cet acte pourtant héroïque va pourtant le mettre dans le pétrin comme jamais.

Tout d'abord le père (Sam Sheppard) tout droit sorti de prison veut venger son fils et lui rendre la pareil, et le harceler pendant les 45 premières minutes du film comme dans un bon vieux film de vengeance, mais voilà le fiston n'est pas le fiston de son papa, mais un vulgaire leurre de la Police qui avait pour objectif croit-il d'arrêter ce même Russel (le père) et le mettre sur les rails avant l'arrivée d'un train comme dans les films de Leone.

Mais dans ce film, rien n'arrive comme prévu, c'est Dane qui va libérer Russel de ses liens et le libérer d'une mort certaine, broyer par petits morceaux sur les rails (et après on dit qu'il y a des ralentissements à la SNCF,évidemment si on y met tout et rien, c'est pas gagné pour être à l'heure).

Donc Dane libère Russel et lui apprend que son fils n'est pas son fils, et ils vont mettre en commun leur cerveau rempli de bière au service de leur justice pour essayer de comprendre, apparaît alors quand le film semblait à sa fin, un éleveur de cochon occasionnel et Détective Privé par défaut (Don Johnson), qui va les aider à comprendre et aider à retrouver ce fils disparu , mais pas tant que cela.

Bien sûr c'est pas l'entreprise Parkington, ou les Experts qui ont découvert le vrai nom de Jack L'éventreur , mais nos trois pieds nickelés de la vengeance,vont deviné la raison de cette mascarade, et se lancer à la poursuite dans des voitures sortis tout droit de Starky et Hutch et apprendre l'horrible vérité, et pour Russel s'apercevoir que son fils est la pire des ordures.

Donc avec leurs moyens, et leurs moralités bon teint, ils vont faire justice sans faire appel à Charles Bronson , en ne discutant avec leurs victimes qu'après les avoirs troués de toutes parts.

Des sérieux candidats à Expendables, mais plus en plus jeune.

C'est du bon thriller ,voir très bon violent poisseux avec une bonne pointe d'humour qui peut trouver son public, si on le classe pas comme film d'auteur, et puis méfiez vous d'un homme avec une batte de base-ball, non se méfiez de celui qui est en face de lui.

Jim Minckle nous sert un polar nerveux et efficace en 2 parties, avec une scène digne de We are the are (on ne se refait pas). Tous les acteurs sont plus qu'excellent et surtout Don Johnson qui nous fait un retour au 1er plan appréciable.

Note : 16.60













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