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mardi 9 septembre 2014

CHRONIQUE AU JOUR LE JOUR FESTIVAL AMERICAIN DE DEAUVILLE 2014 : JOUR 4 LUNDI 09/09/14

Quelle est le point commun entre le vent que c'est pris l'interviewveuse du Tapis Rouge avec John McTiernan, du vent pris par le public quand Brigitte Fossey est passé, et la journée d'hier que ce soit au cinéma où dans les travées de la ville, et bien le vide.On est habitués à ces lundi sans intérêt à Deauvill, mais si un joue le jeu, cela donne un peu de fun et de piment.

Au début de mes chroniques,je disais qu'on risquait de perdre notre Jury, vu la faiblesse de certains films, après la défection d'Emmanuelle Béart préférant manger son Tandori en Inde,vu qu'il n'y a pas de restaurant Indien à Deauville, dimanche soir c'est Pierre Lescure qui partait vers Paris (un rendez-vous avec Mallick pour le prochain Cannes) c'est au tour de Vincent Lindon de quitter ses petits camarades et reparti vers Paris faisant ses adieux (pas au Public,il s'en fout, mais au personnel du festival),il en reste 5 juste pour un tarot,mais vite fait, après une tisane et au lit.

Donc pour avoir des photos, il faut se faire les dents (non pas vous les sans-dents) sur les jeunes du Jury Cartier (disponible par leur jeune âge) mais jusqu'à camp.

Des rumeurs vont bon train, parlant de l'annulation de la venue de Mick Jagger, à cause des grèves des TER, de l'attaque des trois moustiquaires hier soir, non par peur de la sécurité, sauf arrivage de dernière minute,ce ne sont pas les sacs Vuitton et les Colliers Cartier, qui lui feront du mal, à moins d'une attaque d'une Rolex de plus de 50 ans.

Parce que franchement c'est calme,même s'il y a quelques trublions,vite remis au pas,qui impose la sécurité à joué avec nos nerfs, à gauche, à droite.....

Parlons cinéma maintenant, enfin si on peut dire

Uncertain Terms de Nathan Cohen avec India Menuez, David Dahlbom et Taillie Medel.

Le film raconte l'histoire de Robbie, qui lorsque surprend sa femme avec un autre homme,il quitte Brooklyn et décide de s'installer à la campagne chez sa tante. Cette dernière gère un foyer d'accueil pour adolescentes enceintes. Seul homme parmi toutes ces femmes, Robbie devient malgré lui l'objet de toutes leurs attentions.... Il rencontre Nina, leur relation se complique au fur et à mesure que Robbie se rapproche d'elle, et que leur amitié suscite la jalousie des autres jeunes filles. Tout en essayant d'empêcher Nina de commettre la plus grosse erreur de sa vie, Robbie se retrouve pris au piège d'un triangle amoureux entre Nina et Chase, le père immature de son enfant.

On connait la phrase "C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule", et bien je l'adapterais ici, en "C'est pas parce qu'on à rien à dire, qu'il faut faire du cinéma". Car pendant 75 mn (ouf), le réalisateur qui en est à son 4ème film, nous amène nulle part, sauf a suivre, une future jeune mère célibataire.

Cela s'apparente à un documentaire ou à un numéro de télé-réalité, le trash en moins.
Les ados souffrent de solitude,nous aussi devant l'écran,sur le même thème et avec 100 fois plus d'idées, Short Term 12 avait ébloui le festival l'année dernière.

Un film malgré tout très bavard, jouer par des comédiens amateurs (j'ose l'espérer ) , le film est réalisé à l'arrache caméra à l'épaule comme beaucoup de films aujourd'hui. C'est vide de sens comme un verre à moitié vide (mais côté vide), seule transgression un morceau de Rap très trash pour le public Deauvillais.

Allez une bouilloire est au lit.

Note : 7.30

Le prochain est War Story de Mark Johnson qui était déjà venu à Deauville parlant de son père, qui est cette fois dans la salle, avec Catherine Keener, Ben Kingsley, Hafsia Herzi et Vincenzo d'Amato.

Photographe de guerre, Lee (Catherine Keener) a passé une grande partie de sa vie dans des zones de conflits les plus meurtrières du globe. Plutôt que de de retourner à New York après avoir été prise en otage et y avoir subi des sévices,elle choisit de s'installer dans un petit hôtel de Sicile pour s'isoler et évacuer à sa façon son stress-postraumatique. Elle y croise Hafsia, une jeune immigrée tunisienne qui cherche à tout prix à rejoindre la France et qui ressemble à s'y méprendre à une jeune Libyenne que Lee a photographié juste avant son enlèvement.

Tout le film tient sur les épaules de l'extraordinaire Catherine Keener (égérie de Eastwood) , nous plonge dans cette difficulté à s'intégrer et revouloir retravailler à travailler. L'actualité hier nous a pris de court avec le décès de Roger Auque ,ancien reporter enlevé comme otages.

Bien sûr, il n'y a pas d'action, mais le film à un fond, même si la solitude peut nous perdre, et pourrait avoir comme morale de ne jamais rien laisser tomber,qu'après la vie .... il y a une vie.

Cette femme Lee, dans une ville en mouvement (procession, fête) alors que elle semble figée, donne un contraste et un point de vue intéressant.

Un film qui peut intéresser Téchiné qui avait aborder le thème de l'immigration dans "Loin".

Le film a été froidement accueilli , mais moi j'ai trouvé qu'il y avait plus de coeur dans ce film, que celui du matin.

Note : 14.00

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Clémence Poesy

Freddie Highmore

Freddie Highmore et me

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Mark Johnson

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