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lundi 9 février 2015

LA TRAVERSEE DE PARIS DE CLAUDE AUTANT LARA

La Traversée de Paris de Claude Autant-Lara avec Jean Gabin, Louis de Funès et Bourvil.

La Traversée de Paris et un film Franco-Italien inspirée de la nouvelle de Marcel Aymé , Traversée de Paris, paru en 1947, dans le recueil Le Vin de Paris.

Dans le film, Grandgil et Marcel Martin doivent faire faire six kilomètres (huit selon Grandgil) de la rue Poliveau ) la rue Lepic, via le jardin des Plantes, le pont de Sully, la rue de Turenne, la rue Montmartre et la rue Saint-Georges. Cependant les scènes en extérieur sont tournées en studio.


Une légende tenace veut que le film eut un succès public mitigé, c'est faux puisque avec 4 893 174 entrées, le film se place en 4e en 1956.

Le choix de BOurvil, pour le rôle de Martin, fit l'objet d'une opposition si violente de la part de Marcel Aymé qu'il finit par inquiéter la production. Claude Autant-Lara qui tenait à son choix, dut diminuer son budget de plus de 50% renonçant à la couleur, pour obtenir toute liberté quant à la distribution. Marcel Aymé reconnut par la suite son erreur concernant Bourvil, ajoutant de plus : "c'est vraiment la toute première fois qu'on fait au cinéma quelque chose tiré de mes livres qui soit non seulement bien, mais d'une très grande qualité. Et dans ce cas particulier ce n'était pas facile.

Avant ce film, Bourvil n'avait jamais travaillé avec Gabin. Leur première scène fut justement celle de la première rencontre entre Gabin et Grandgil. LOrsque Gabin rentre (de dos) dans le bistrot et lance un bonsoir inquiétant, l'acteur Bourvil était pétrifié.

L'équipe technique est visible à deux reprises dans le film. Lorsque Jeannette Batti tend un savon à Jean Gabin au début du film on peut voir l'espace d'une seconde, l'ombre portée de la caméra.

Le budget serré du film encouragea Max Douy a réalisé des décors des quartiers entiers de Paris en Studio, tout en plaçant son art expressionniste.

Au crépuscule de sa carrière , Claude-Autant Lara réalisa un remake inavoué de La Traversée de Paris, il s'agit du film Les Patates avec Pierre Perret en 1969.

La libération de Paris est illustrée par le défilé du 11 novembre 1944

Les Studios de Joinville furent transformés en Porcherie pour le confort des cochons figurant dans le film.

Jean Gabin a été nommé au Bafta Awards en 1957

SYNOPSIS

Paris, en 1942, chauffeur de taxi au chômage, Marcel Martin gagne sa vie en livrant des colis au marché noir. Un jour, il doit transporter à pied, à l'autre bout de la capitale , quatre valises contenant un cochon découpé. Il se rend dans la cave d'un nommé Jambier et y joue de l'accordéon pendant qu'on égorge l'animal.

Il se dirige ensuite avec sa femme Mariette vers le restaurant où il doit retrouver son complice. Il y apprend que celui-ci vient d'être arrêté par la police . Un inconnu entre alors dans le restaurant et, sur un malentendu , craignant qu'il n'ait glissé un rendez-vous avec sa femme, Martin l'invite à partager son repas et à travailler avec lui.

Ce choix s'avère calamiteux , car ce nouveau personnage, un certain Gangdil, est loin d'être docile. Il s'octroie tout d'abord une substantielle augmentation de salaire en terrorisant le malheureux Jambier. Puis, il détruit les bouteilles d'un bistro, où les deux complices se dissimulent de la police, et traite les clients de "salauds de pauvres". Il va même jusqu'à assommer un policier dans le quartier où habite Martin. Et lorsque fuyant une patrouille allemande, ils finissent par se réfugier dans l'appartement de Grabdgil, c'est avec stupéfaction que Martin, découvre qu'il s'agit d'un peintre d'une certaine renommée qui ne l'a suivi que pour se distraire.

Poursuivant néanmoins leur chemin, ils arrivent enfin à l'adresse de la livraison mais trouvent la porte close. Ils font alors un tel tintamarre qu'une patrouille allemande intervient. Dans la Kommandantur , où ils ont emmenés , un officier allemand reconnaît le peintre Grandgil. Il s'apprête à les faire relâcher lorsqu'on annonce l'assassinat d'un colonel. L'officier allemand ne parvient pas à sauver in extremis que Grandgil tandis que Martin, lui est envoyé en Allemagne au STO.

Les années ont passées , Paris est libéré et nous retrouvons Grandgil sur un quai de la gare de Lyon suivi par un porteur de valises. Du hait de la fenêtre du Wagon, Grandgil reconnaît soudain Martin, portant comme toujours les valises des autres.


FICHE TECHNIQUE




Réalisation : Claude Autant-Lara
Scénario : Jean Aurenche et Pierre Bost d'après Marcel Aymé
Décors : Max Douy
Fourrures : Andre Brun
Photographie : Jacques Natteau
Cadreur : Ghislain Chain
Son : René Christian Forget
Montage : Madeleine Gug
Musique : René Cloerec
Maquillage : Yvonne Fortuna
Producteur : Henry Deuschmeister
Durée : 80 minutes
Date de sortie : 20 Octobre 1956

DISTRIBUTION




JEAN GABIN / GRANDGIL
BOURVIL / MARCEL MARTIN
LOUIS DE FUNES / JAMBIER
JEANNETTE BATTI / MARIETTE MARTIN
JACQUES MARIN / LE PATRON DU RESTAURANT
ROBERT ARNOUX / MARCHANDOT
GEORGETTE ANYS / LUCIENNE COURONNE
JEAN DUMOT / ALFRED COURONNE
MONETTE DIMAY / MME JAMBIER
RENE HELL / LE PERE JAMBIER
MYNO BURNEY / ANGELE MARCHANDOT
HARALD WOLFF
BERNARD LAJARRIGE
ANOUK FERJAC
HUBERT NOEL
BEATRICE ARNAC
JEAN/HANS VERNER
LAURENCE BADIE
CLAUDE VERNIER
HUGHES WANNER
PAUL BARGE
MARCEL BERNIER
GEORGES BEVER
GERMAINE DELBAT
CLEMENT HARARI
JEAN IMBERT
HUBERT DE LAPARRENT
FRANK MAURICE
ALBERT MICHEL
MICHELE NADAL
MARYSE PÄILLET
JEAN VINCI
LOUISE VIRET
LOUISETTE ROUSSEAU
YVONNE CLAUDIE
LITA RECIO
MARTINE ALEXIS
YVETTE CUVELIER
ANNE CARRERE
EMILE GENEVOIS
RENE BRUN
HENRI LAMBERT




























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