On est pas dans Philadelphia, Angels in América plus lyrique, ou dans Dallas Buyers Club plus hétéro que la réalité, mais ici on parle réellement des gens qui ont subit la réalité de ce virus au jour le jour.
On est New York, la ville plus concernée de par cet épisode, car le maire de la ville était soupçonnées, pas très important si le gars en question ignore ce qui se passe dans cette communauté.
The Normal Heart parle des premiers temps de cette épidémie, ou les hôpitaux mal préparés étaient submergés, ou on refusait même de donner à manger aux malades, je vous dit pas de les soigner ou de les laver, car il est vrai , les malades arrivaient comme des morts-vivants infectés par un virus inconnu.
A la différence de tous les films qui parlent du sujet , ce film produit par HBO et Brad Pitt, démontre les premiers combats des militants gays de New York et d'un certain Larry Kramer, grande gueule, prônant pour endiguer la maladie , l'abstinence ou des relations, il a crée la Gay Men's Heth Crisis (qui servira de modèle à la société AIDES plus tard) mais en sera virer en 1983, car il emmerdait tout le monde, mettant les pieds dans le plat, faisant des révélations sur les politiques, acteurs ou autres qui ne voulaient rien à voir, tout en étant homosexuel. C'est en étant virer de la GMHC qu'il créa en 1987 , l'association ACT UP.
Larry Kramer (à travers le regard puissant et symbolique de Mark Ruffalo) était dès le début du bon côté, il avait raison sur tout, et personne ne voulait l'écouter et pourtant.
Ici pas d'avocats (même si on reste dans un milieu de blanc) mais au milieu de la communauté gay à 100% entre les libertaires inconscient et les lanceurs d'alertes pas écoutés et c'est pas des moindres.
La conséquence de cet aveuglement c'est des millions de morts dans le monde, si on avait écouté les lanceurs d'alertes du type Larry Kramer ou médecin, y compris dans le milieu , cela aura t-il changé quelques chose.
Je préfère ce film car plus simple dans les relations, même si la réalisation est simpliste et l'interprétation traditionnelle, il apporte une foi inébranlable à écouter ce type de personnage.
Outre Mark Ruffalo excellent en Militant Gay, Julia Roberts en médecin en fauteuil, la performance du film à mettre à l'honneur est celle de Matt Bomer, amant d'un jour et de tous, qui va tomber malade sous les yeux de son ami Larry Kramer, qui ne peut constater les dégâts.
ET oui les enfants et adolescents le SIDA c'était ça pour les blancs il y a 30 ans, et pour les autres aujourd'hui.
A montrer dans les écoles. Protégez-Vous
Note : 17.00
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Ryan Murphy
Scénario : Larry Kramer d'après son roman
Direction Artistique : Stephanie Barkley, Anu Schwartz et Shane Valentino
Décors : Andrew Baseman
Costumes : Daniel Orlandi
Photographie : Daniel Moder
Montage : Adam Penn
Production : Ryan Murphy, Brad Pitt, Alexis Martin Woodall et Scott Ferguson pour HBO
Durée : 132minutes
DISTRIBUTION
- Mark Ruffalo (VF : Rémi Bichet) : l’écrivain Ned Weeks
- Matthew Bomer (VF : Jérémy Bardeau) : Felix Turner, le petit ami de Ned Weeks
- Taylor Kitsch (VF : Damien Boisseau) : Bruce Niles
- Jim Parsons (VF : Fabrice Fara) : Tommy Boatwright
- Julia Roberts (VF : Céline Monsarrat) : Dr Emma Brookner
- Jonathan Groff (VF : Yoann Sover) : Craig Donner
- Joe Mantello (en) : Mickey Marcus
- Alfred Molina : Ben Weeks
- Denis O'Hare
- Joel Grey
- Corey Stoll : John Bruno
- Finn Wittrock (en) : Albert
- Danielle Ferland (en) : Estelle
- Armand Schultz : Dick Lombardo
- Sean Meehan (VF : Stéphane Marais) : Morton
- Frank de Julio : Nick
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