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dimanche 5 octobre 2014

CHRONIQUE : TESTOSTERONE ET PETITE CULOTTE

Pour un bon film, qu'on espère la semaine prochaine avec Fincher et Dolan, on doit se payer des daubes millénaires comme les films avec Sophie et Cameron qui ne montrent que leurs culottes pour attirer un public qui ne connaît rien au cinéma et qui se pavanent dans leurs fauteuils avec leur coca et Pop-Corn , je leurs conseillerais d'essayer les vitamines et les acides aminés et de faire un tour le week-end dans des magasins de bricolage, ou s'il se fasse plus de choses que dans ces deux films réunis.

Merci aux spectateurs de ne pas laisser de chance à ces films.

Il y a des films dont les affiches et les titres ne nous attirent pas spécialement,un film qui nous fait penser à une suite de Expendables 3 où à un film sur Monsieur Univers, l'ami Schwarzy.

Et bien pour la deuxième possibilité on n'a pas vraiment tort , puisque le film commence par des confidences de l'acteur qui a commencé dans cette univers, pour finir Expendables en passant par être gouverneur.

Il est vrai qu'il ne donnait pas une image extraordinaire de ces leveurs de fontes,le cerveau ne pouvant pas soulever plus que sa langue.

Eh bien on a tort,parce que cet univers qu'on découvre ici, est plus intéressant qu'il en a l'air, et Roschdy Zem qui réalise son 3ème film après un film social et un film sur une chronique judiciaire (Omar m'a tuer) change totalement d'univers et de ton, ne jugeant jamais ces protagonistes et les suivants dans leurs quotidiens.

L'histoire est celle de Antoine, jeune délinquant de 25 ans qui a la mauvaise habitude d'emprunter de l'argent à tout le monde, sans jamais le rendre, si c'est les parents pas trop grave, mais si c'est à la racaille de la cité,il vaut mieux de caser loin d'eux. Pour cela ne pouvant pas rester chez sa mère,il va s'installer chez son père, Vincent, qu'il rencontre pour la première fois. Il découvre que ce dernier est culturiste. Il va essayer de se rapprocher de cet homme qu'il ne connaît pas, et découvrir ce milieu fait de faux-semblants peut-on croire.

Reste que Vincent reste ne se rapproche pas vraiment de son fils, qui n'est pas plus intéressé préférant le canapé que de travailler. Vincent lui se prépare pour un concours annuel réservé aux vétérans (il a 58 ans) et ne vie que pour cela, tout en gérant sa salle de muscul.

On apprend plein de chose dans ce film, comment ses hommes ou ses femmes s'ingurgitent des tonnes de protéines et autres acides aminés, pour ressembler à Monsieur Univers.

On verra également comment ces hommes qui passent leur temps dans la salle,puissent être aussi bronzés et bien en s'induisant avant chaque compétition des tonnes de pâte auto-bronzante pour briller devant les juges.

Les deux acteurs sont en phase tout le film,un excellent Vincent Rottiers (comme toujours) pour cet acteur atypique pas vraiment dans le milieu mais qui est toujours excellent, et une découverte, un vrai culturiste pour jouer le rôle de Vincent (François Yolin Gauvin) qui est un très bon acteur qui n'en fait jamais trop et qui avec ses faux airs de Daniel Guichard nous impressionne vraiment.

Le rôle au départ était prévu pour Antoine de Caunes (si, si) , entre temps des exercices trop dur pour lui et une proposition de présenter le Grand Journal , afin capoter son rôle avant que le réalisateur se tourne vers le Champion du Monde en Grèce en 1998.

Une bonne fable sociale dans la lignée des films de Pierre Jolivet.

Note : 14.70


Avec Antoine Fuqua on sait d'avance qu'on va avoir des explosions, des têtes qui explose , des morts plus important sur l'écran que la liste du casting dans Wikipédia.

Mais on sait aussi qu'on va en avoir pour son argent, cette fois-ci pour les amateurs des rayons de Castorama ou de Leroy-Merlin, ils savent que tout ce qui se vend dans leurs magasins,peuvent servir à autre chose que poncer, vriller , donner des coups de marteau, visser.

L'histoire est celle de Robert McCall agent secret américain à la retraite, qui tente de racheter des actions passées en offrant ses services aux plus démunis face aux criminels de toutes sortes.

Equalizer d'Antoine Fuqua avec Denzel Washington, Chloë Grace Moretz, Marton Csokas, Bill Pullman, Haley Bennett et Melissa Léo est tiré de la série Télévisée "Equalizer" créée par Michael Sloan et Richard Lindheim.

Avec ce film , qu'on peut comparer avec Sin City 2, on peut se poser la question pourquoi un film fait un carton (40 millions de dollars en 1ère semaine) et le deuxième faire un bide étonnant autour de 10 millions en fin de course,pourtant les deux sont aussi violents l'un que l'autre et la façon de filmer se rapprocher de cette de Miller. Allez comprendre.

La qualité du film de Fuqua, est sa mise en scène que je trouve plus que brillante, avec des partis de travelling et de photographie qui m'ont bien plus, et un montage son de bonne facture, un film tourné dans les bas fonds de la ville et ses bars louches. Ou on revient avec nos ennemis préférés "les russes" à la place des pays du golfe (actualité oblige, qui n'intéresse plus beaucoup les spectateurs américains.

Denzel fait son boulot sans esbroufe , mais la révélation du film est l'acteur Marton Csokas (en méchant plus vrai que nature) acteur Néo-Zélandais malgré son nom qu'on avait pu voir dans XXX, Amazing Spiderman et ex-compagnon de Eva Green. Un rôle qui arrive au bout d'une demi-heure, mais qu'on aurait aimé être plus présent dans le scénario vers la fin.

Le scénario est le faible du film, celui-ci ne démarre qu'au bout d'une demi-heure, après avoir subi Un jour sans fin dans un bar ou il lit "Le vieil homme et la mer" en attendant son premier contrat. Le film est aussi un peu longuet avec au moins 1/2 heure de trop,avec un scénario aussi faible, mais pour que la mise en scène brillante cela vaut la peine.

Note : 14.10

Tu veux voir Sophie Marceau encore gaulé comme une James Bong Girl des années 90, ou Tu ne veux pas voir un film aussi mal filmé comme une Pub pour les cinémas de province vantant les mérites de l'Opticien ou du garagiste du coin, on vous laisse choisir, mais je prédit que le film en question ne fera pas le carton attendu (allez au maximum 1.5 millions entrées).

Le nouveau film de Tonie Marshall "Tu veux ou tu veux pas" avec Sophie Marceau, Patrick Bruel, Jean Pierre Marielle, Patrick Braoudé, Pascal Demolon et Sylvie Vartan, sent la naphtaline du début à la fin.

Dans certaines scènes on a l'impression tellement que l'alchimie ne fonctionne pas, que Marceau et Bruel ont joué chacun de leur côté, et qu'on les a réunis sur fond vert au montage. Vrai également sur des scènes de vie dans Paris, ou les figurants passent et repassent comme sur un fond déroulant d'un autre film, le grain de film n'étant pas le même.

Tonie Marsall s'échine depuis Vénus Beauté à tourné des films qui nous raconte des histoires de couples qui n'ont aucun intérêt.

En plus,pour faire dans l'air du temps comme dans Sex-Tape,on parle de sexe, de sexe, tout en ayant des propos vulgaires, et dans la bouche de Vicki cela fait drôle.

On nous avait dit que Patrick Bruel pour une scène de 2 secondes avait utilisé une doublure "cul" , il aurait fallu faire un casting plus intéressant,autant que ce cul et corps imberbe (alors que Bruel est poilu à souhait) ressemble à Patriiiiiiiiiiiiiiiiiiick , comme Sim ressemblait à Brad Pitt, même un aveugle s'en apercevrait.

Heureusement et on l'espère Sophie est pas doublée et reste quand même une belle femme fit pour son âge, maintenant tout cela ne fait pas un film, ni même la moindre ligne de scénario,qui aurait pu tenir dans un format de 5mn le soir après le journal.

L'histoire est celle de Lambert, sex-addict, qui tente de se racheter une conduite en devenant .... conseiller conjugal. Abstinent depuis plusieurs mois,la situation se complique lorsqu'il recrute une assistante, la séduisante Judith, dont la sexualité débridée va très vite mettre ses résolutions à rude épreuves.

En plus, de cette histoire de couple qu'on ne croit pas une seconde, on a le droit à un défilé de couples de toutes genres et tous bords devant les deux conseillers, sans aucun moment drôle ou même de tendresse, et en plus très mal joué comme dans un film de Bruno Dumont, c'est peu dire.

Cela ne fait pas un film, reste un petit moment de grâce (mais est-ce surprenant) quand dans une scène Judith rencontre le vrai Jean Pierre Marielle, ce qu'elle croit être un sosie.

Si Tu veux le voir on vous laisse juge, mais si Tu ne veux pas tu n'as rien perdu, et ta carte a illimité ne sera pas usée inutilement,et ton billet de 10 € te serviras à acheté plein de timbres à 0.66 €.

Note : 10.90


Il y a des films qui ne méritent même pas d'être notés ! nos Sexe-tape,qui sont des chefs-d'oeuvres méconnus, non évidement il s'agit du film du même nom "Sex-Tape" de Jack Kasdan avec Cameron Diaz, Jason Segel, Rob Coddry, Rob Lowe (qui s'est de quoi on parle au niveau de Sexe-Tape), et Nat Faxon.

L'histoire (si on peut appeler cela une histoire) est celle de Jay et Annie qui s'aiment, mais dix ans de mariage et deux enfants ont un peu érodé leur passion. Pour ranimer la flamme,ils décident de filmer leurs ébats lors d'une séance épique. L'idée semble plutôt bonne.... jusqu'à ce qu'ils s'aperçoivent que leur vidéo a été envoyée par erreur à tout leur entourage familial et professionnel. Pris de panique, ils sont prêts à tout pour faire disparaître leur film chacun des destinataires. Ils jouent leur réputation, leur carrière, leur mariage, leur vie de famille.

Déjà pour entrer dans le sujet du titre du film,il faut attendre 25 minutes, sur un film de 1h30,cela bien lourd, et évidemment à la fin du film,on a le droit à cette Sex-Tape (soft tout de même) entre temps en se croirait dans Indiana Jones à la recherche d'une antiquité que Sex-Tape veut bien nous faire croire.

Soyons pas surpris,le scénario qui tient en 1 ligne sur du papier chiotte, et des acteurs très en de ça de qu'on peut attendre, peut faire passer "Tu veut ou tu veut pas" comme un chef d'oeuvre.

Si vous avez de l'argent à dépensé,il y a peut être d'autres causes,comme d'allez voir l'exposition à Paris, sur le Kama-Sutra.

Note :3.70



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