Après son chef d'œuvre Moonlight oscarisé, Barry Jenkins
nous revient avec un film puissant sur le racisme mais dans le cadre d'une
grande histoire d'amour éternel et malgré les difficultés du couple reste
solide à travers le temps ;
Et si certains peuvent trouver le film lent, il est
justement à l'opposé de ces thrillers badassent qui finalement étouffent le
sujet qui leurs est propre.
Barry Jenkins montre une nouvelle fois qu'il maîtrise non
seulement le fond mais également la forme, avec une réalisation et une
photographie de très grande qualité proche de tableau de grand peintre
hollandais ou la lumière est le reflet de la vie et de ses personnages ;
Le titre du film qui fait référence à "Beale Street
», c'est le nom des rues qu'on donnent dans les villes américaines, comme ici à
Harlem, aux rues habitées par une population noire. Ici on est dans les années 70,
ou nos deux amoureux Tish (Kiki Layne) enceinte de son homme Fonny (Stephan
James) envisagent de se marier. Mais les belles choses sont souvent limités
dans le temps dans un pays ou le racisme est la gangrène des rues, quand Fonny
va être arrêté et incarcéré victime d'un faux témoignage d'un policier blanc
qui a une haine viscérale contre Fonny.
Alors Tish avec l'aide de sa famille va tout faire pour
prouver l'innocence de Fonny et le faire libérer.
Pendant qu'on remonte le temps avant l'arrestation de
Fonny, on assiste aux émois de nos tourtereaux dans le New York peut être carte
postale mais toujours aussi admirable, d'où la belle séquence où ils visitent
un loft trop grand pour leurs moyens ou Tish imagine chaque meuble ou elle
aimerait le positionner, très belle séquence, sous les yeux de l'agent
immobilier campé par David Franco ;
Sharon Rivers la mère de Tish (Régina King) qui soutient
sa fille à 100% et donc si cette dernière croit à l'innocence de Fonny elle
fera tout pour régler le problème, comme allez à Puerto Rico retrouvée la
fausse accusatrice de viol qui s'est réfugiée dans les mauvais quartiers de la
ville où on rencontrera au hasard Diego Luna où Pedro Pascal.
A part la bande originale pas très d'époque ce qui est
bien dommage, Barry Jenkins nous offre une belle ode à l'amour avec des
comédiens formidables avec aussi les deux pères de familles formidables Colman
Domingo et Michael Beach aux cotés des acteurs déjà cités avec le jeune duo
d'acteurs Kiki Layne et Stephan James plein de talents et de beautés.
Un bon moment à passer si vous aimes les love story pas
si simple que le cela, à la manière d'un In The Mood for Love dans sa
réalisation.
NOTE : 14.70
FICHE TECHNIQUE
Réalisation Barry Jenkins
Scénario Barry Jenkins
D'après le roman de James Baldwin
Musique : Nicholas Britell et Gabe Hilfer
Production Barry Jenkins, Adele Romanski, Sara Murphy, Dede Gardner et Jeremy Kleiner et Brad Pitt
Photographie : James Laxton
1er Assistant Réalisateur Mariela Comitini
Casting Cindy Tolan
Décors : Mark Friedberg et Kris Moran
Direction Artistique Robert Pysocha et Olivier Rivas Madera
Montage : Joi McMillion et Nat Sanders
Maquillage Doniella Davy
Coiffure : Kenneth Walker
Effets Visuels : John Bair et John Mangia
Mixage : Mathew Waters
Son : Timothy R.Boyce Jr
Costumes : Caroline Eselin-Schaefer
DISTRIBUTION
Milanni Mines : Fish jeune
Ethan Barrett : Fonny jeune
Brian Tyree Henry : Daniel Carty
Ed Skrein : Officiel Bell
Finn Wittrock : Hayward
Diego Luna : Pedrocito
Pedro Pascal : Pietro Alvarez
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire