Synopsis : Au Mêle sur Sarthe, petit village normand, les éleveurs sont touchés par la crise. Georges Balbuzard, le maire de la ville, n’est pas du genre à se laisser abattre et décide de tout tenter pour sauver son village…
Le hasard veut que Blake Newman, grand photographe conceptuel qui déshabille les foules, soit de passage dans la région. Balbuzard y voit l’occasion de sauver son village. Seulement voilà, aucun normand n’est d’accord pour se mettre à nu…
Le réalisateur
habitué des comédies sociales qui opposent les différents points de vue comme
Les Femmes du 6ème étage, où ceux qui vivent dans la difficulté de leurs
métiers ou de leurs conditions (un peu de Karl Marx ici) n'ont pas toujours le
même avis sur la façon qu'ils vivent leurs événements.
En plus ici en plus de leurs difficultés de leurs métiers,
il leur mettre dans les pattes, ce qui représenté pour lui le capitalisme,
l'américain de service (quand on c'est le métier de papa c'est un peu drôle)
qui ne peut être que veule et sans grand intérêt.
Le sujet du film de cette photo de nue de tous les
villageois et quelques soient leurs conditions et bien de leur physique est
aussi celle du film car il a fallu négocier pour en arriver à cette photo même
avec le pudique François Cluzet. Mais à l'arrivée la photo est faite de loin, pudique,
et n'est qu'un symbole et non une future #metoo de harcèlement, oui le nu
aujourd'hui semble banal entre zone dans les bosi, restaurants et piscine pour
les nudistes, un petit champ plein de marguerite et bouze de cheval ne peut pas
faire de mal.
On est un peu dans une version campagnarde de Calendar Girls
ou The Full Monty, ce qui n’est donc pas nouveau et c'est vrai que c'est pas
dans le scénario qu'on va trouver de l'originalité.
Pas assez développé à mon goût l'ambiguïté du métier, d'un
côté les difficultés des éleveurs pour vivre dans leurs métiers face à la mode
du végan et des défenseurs des animaux dans la condition qu'ils vivent leurs
vies avant et pendant l'abattoir. Il y a bien un personnage mais pas très
exploité.
Ce qui est dommage dans le film, c'est quand un acteur comme
Toby Jones c'est pas de l'utilisé au mieux et de le laisser un peu de côté
patauger dans la gadoue et plus souvent en voiture en train de râler que de
vraiment avoir des envies de cette belle Normandie.
Ce qui est dommage aussi c'est ces intrigues au milieu de
cette histoire et on se demande bien le pourquoi du comment comme ce personnage
joué par François Xavier Demaison qui n'a aucun intérêt dans l'histoire, alors
on a toutes les gueules typiques du cinéma français idéal pour ce film, mais Le
Guay n'a pas la fibre de Jean Becker et on est loin des Enfants du Marais.
Reste François Cluzet excellement qui est bien entré dans
les habits de ce maire bougon mais proche de ses ouailles, et comme toujours nous
donne une bonne vision de ces personnages avec plein de vie ce qui est un petit
plus pour le film.
Reste donc un petit film sympathique, taillé pour un
dimanche sur France 3 régions entrent Plus Belle la Vie et une pub pour Ricoré,
mais pas très bien filmé quand même.
NOTE : 11.50
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Philippe Le Guay
Scénario : Philippe Le Guay, Olivier Dazat et Victoria Bedos
Photographie ; Monica Coleman
Musique ; Bruno Coulais
Producteur : Anne Dominique Toussaint et Pascal Judelewicz
DISTRIBUTION
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