Synopis : Garde-chasse à l'Office national des forêts, Eva Beaufils mène une vie tranquille avec son mari Bastien et leurs deux enfants, Salomé et Max. Un matin, Eva trouve une photo de groupe dans son courrier, où elle reconnaît son Bastien plus jeune. Quand elle lui en parle, il nie que ce soit lui. Alors qu'il a emmené les enfants à un concert, elle reste à la maison, mais sans nouvelles de sa famille, appelle la police. Un employé d'hôtel finit par l'appeler le lendemain matin : son mari a disparu, laissant leurs enfants dans une chambre.
Alors qu'elle ne sait ce qu'il est devenu, Grégory Marsan reprend contact avec elle. Ils se sont connus quinze ans plus tôt, après un incendie lors d'un concert dans les Catacombes qui avait coûté la vie à de nombreuses personnes, dont le fils de Marsan, et où Eva avait elle-même failli mourir. Marsan lui propose de l'aider, et lui offre les services de son homme de main pour protéger sa famille.
Eva découvre un téléphone que Bastien cachait et qui contient deux numéros. L'un est celui d'une avocate qui s'avère être sa sœur, avec qui il n'avait plus de relations depuis des années. L'autre est celui d'une boîte de nuit, le Shine. Quand Eva y va pour en savoir plus, un individu ouvre le feu et tue le patron de la boîte de nuit. Eva apprend par le patron de Bastien que ce dernier louait un appartement à Montmartre. En s'y rendant, elle y découvre une jeune femme qui travaillait au Shine, et qui apparaît aussi sur la photographie. Pendant ce temps, une de leurs voisines remarque l'absence de son voisin, remplacé par un inquiétant personnage, qui sème les cadavres derrière lui. Que cache-t-il dans la maison dont il a pris possession ?
L'auteur de Ne le dis à personne,Harlan Coben a voulu être dans tous les moments de ce projet, n'étant pas réalisateur, il amène son univers qu'il est facile de porter devant un ordinateur, mais si on a pas une autre façon de voir le film avec un autre univers, celui-ci perd de son intensité. Ce qui est le cas ici
C'est donc Ludovic Colbeau-Justin (Léo Mattei, No Limits) qui fait le tâcheron en suivant les indications de Coben, et on ne peut pas dire qu'on a la réalisation du siècle, mais avec en plus une musique assourdissante, qui nous empêche d'entendre certains dialogues.
Sur l'intrigue qui ressemble à Ne le Dis à Personne, elle est très compliquée et nous amène dans des bas fonds des possibilités, alors cherchez des solutions qu'on ne peut pas trouver, même quand on c'est la vérité, on a du mal à y croire.
Encore une série où le méchant et violent est noir (pourtant excellent Jimmy Saint Louis) , ce qui fait qu'on avance pas beaucoup dans la diversité, le fantôme de Julie Lescaut ou de Navarro est toujours là.
On passe d'une situation (et elles sont nombreuses) à l'autre sans qu'on y comprenne grand chose, avec un twist final,qu'on voit arrivée de loin au début du très long dernier épisode,
Je me suis ennuyé ferme sur la totalité des 6 épisodes malgré la présence de Thierry Neuvic et Arthur Jugnot qui joue simple et efficace, par contre Virginie Ledoyen j'ai beaucoup de mal, étant totalement hors sujet et comme absente de l'écran. Idem pour Julie Gayet préoccupé par un futur déménagement.
NOTE : 11.20
FICHE TECHNIQUE
Show Runner : Harlan Coben
Réalisation : Ludovic Colbeau-Justin
D'après le roman : Just One Look de Harlan Coben
Photographie ; Thomas Lerebour et Vincent Viellard-Baron
Musique ; Maxime Lebidois
Casting Joanna Delon
Production Sydney Gallonde et Harlan Coben pour VAB Productions et TF1
DISTRIBUTION
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