Synopsis : Été 1918. La guerre fait rage pour quelques mois encore, mais pour Charles et Angèle, elle est déjà finie. Lui, officier de cavalerie y a laissé une jambe. Elle, son infirmière à domicile, vient de perdre au front son grand amour, le père de sa petite fille. Unis par le besoin de se reconstruire, ils nouent une complicité joyeuse qui les ramène à la vie. Sur l'insistance de Charles, Angèle accepte un mariage de raison. Il leur faudra entrer en guerre, contre eux-mêmes et contre l'autre avant d'accepter l'évidence de la passion qui les lie malgré eux.
La première question que l'on se pose avec le titre du film, vu le sujet qui est sans odeur mandarine ou citron.
Pour Olivier Gourmet , il précise que le museau d'un cheval, quand on le sent de très près sent l'agrume, ça sent la mandarine. D'où l'odeur de la mandarine. Cette interprétation plait finalement au distributeur et au réalisateur. Au fait le cheval du film (vrai canasson s'appelait "Cerise").
Bon, le film de Gilles Legrand , réalisateur auparavant de Tu seras mon fils ou Malabar Princess sent pas vraiment les zeste de citron, d'orange ou d'autres, mais plutôt de sexe, car le personnage de Charles (Olivier Gourmet) ne pense qu'à monter non pas la jument du film mais son infirmière à domicile Angèle (Geordia Scalliet) et ces scènes de sexe, même si indispensable au scénario, mette à mal, notre capacité à rester dans le film, amputé d'une jambe le Charles, mais le reste marche bien.
Le scénario du film a tout du romanesque mais si des réalisateurs aurait fait une grande fresque politique et sensuel, Gilles Legrand hélas nous sert une oeuvre légère soit mais sans saveur, la faute à des postulats sur la façon de se comporter Angèle, qui ressemble pas a ce que vivent les femmes à cette époque.
Personnellement je n'ai pas aime le jeu de Georgia Scalliet , trop sophistiqué très Comédie Française , d'où vient la comédienne, pas assez féminin pour moi et un jeu pas assez dépouillée, manquant de saveurs.
Le film est lent, sans surprises, et ou même quand un intrus dans leur relation fait son apparition , on reste coi.
Bon Olivier Gourmet nous donne une belle prestation comme d'habitude, même si il n'est pas entier dans son corps.
A l'arrivée un film avec du goût et plein de couleurs, mais manquant de rythme et de saveurs, heureusement les séquences avec Cerise, sont magnifiques, mais comment ne pas faire de belles séquences avec des chevaux, plus comédien que nous autres humains.
NOTE : 9.40
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Gilles Legrand
Scénario : Guillaume Laurant
D'après une idée de : Gilles Legrand
Musique ; Armand Amar
Producteur : Frédéric Brillion, Victor et Samuel Hadida
Effets Spéciaux ; Alain Carsoux
Montage Son ; Thomas Desjonqueres
Scripte : Marie Gennesseaux
Costumes : Catherine Leterrier
1er Assistant Réalisateur : Euric Allaire
Directeur de Production : Frédéric Blum
Casting : Pascale Béraud
Décors ; Jean Rabasse
Montage : Andréa Sedlackova
Photographie : Yves Angelo
DISTRIBUTION
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