CINEPHAGEMANIAC: MON AVIS SUR : DEEPWATER de PETER BERG (J'EN N'EN PIPE PAS UN MOT)

DEEPWATER de Peter Berg est un film d'aventures américain tirée d'une histoire vraie.

Synopsis : D’après l’incroyable histoire vraie de la plus grande catastrophe pétrolière de l’histoire.

La plateforme Deepwater Horizon tourne non-stop pour tirer profit des 800 millions de litres de pétrole présents dans les profondeurs du golfe du Mexique. Mike Williams, électricien sur la plateforme et père de famille, connaît les risques de son métier mais fait confiance au professionnalisme de son patron Jimmy Harrell. En revanche, tous se méfient de la société locataire de la plateforme dirigée par Donald Vidrine, qui ne pense qu’à son bénéfice. Lorsque cette société décide contre l’avis des techniciens de la déplacer trop rapidement, il sont loin de se douter que les 5 millions de barils sous leurs pieds sont prêts à exploser... Le seul courage de Mike et ses collègues suffira-t-il à limiter les dégâts et sauver ce qui peut encore l’être ?

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Bon voir un film à grand effets de mise en scène dans une salle à Paris d'exploitation, avec un écran aussi minuscule que la vie d'Ant-Man, n'augurait rien de la vision du film, car il est évident que dans ce cas, l'aspect premier est diminué.

Voir un film de Peter Berg (acteur aussi dans un autre registre) nous fait passer du pire (Battleship, Le Royaume, Very Bad Things) ou meilleur à la télévision avec The Leftlovers, donc un film de Peter Berg est plus un film d'action et d'aventure, qu'un film qui nous interroge sur la catastrophe qui a eu lieu.

Ce qui fait qu'on a un film d'action, plus ou moins bon, sans indication véritable (sauf sur le générique) sur la répercussion sur la faune animale entre autres, qui est considéré à ce jour, comme la plus grande catastrophe pétrolière .

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Intéressant, malgré tout (et bien vu) le générique du début, on y entend la voix off d'un homme qui explique ce qui c'est passé à une commission d'enquête, ce qui implique que la voix qu'on entend, le personnage est revenu vivant de l'enfer. Et donc si on connaît bien la voix des acteurs 'Whalbert, O'Brien, Malkovich ou Russell) on peu trouver, sauf et là c'est bien vu, la voix qu'on entend est celle d'un vrai protagoniste de l'histoire et non de son double.

Le scénario est adapté des "Dernières heures du Deepwater Horizon", un article du New York Times écrit par David Barstow, David S.Rohde et Stéphanie Saul , publié le 25 Décembre 2010, suite aux entretiens de 21 survivants. Cette affaire a fait 12 morts et des centaines de blessés.

Malgré tout, les survivants de la catastrophe était contre l'adaptation au cinéma, par respect des défunts et de leurs familles.

Au générique on retrouve Kate Hudson qui n'est autre que la belle-fille de Kurt Russel.

Ce film dit "catastrophe" fait son boulot rien à dire, sur les effets, mais on a le droit à trois quart d'heures de bavardage pour nous faire comprendre les causes et les effets de ce qu'il va finalement arrivé, mais n'étant pas spécialisé par les systèmes hydrauliques et de tous ces tuyaux, je n'ai rien compris en la matière et ils m'on balader de tuyaux en tuyaux sans que je pipe un mot.

Et donc comme dans la Tour Infernale (avec Paul Newman et Steve McQueen) à qui le principe ressemble, on aura peur pour tous les personnages, certains mourront et d'autres seront sauvés, mais bouleversés et choqués, comme tant d'autres films de ce genre, c'est donc dans cette loi du genre, que le film se dirige et finit avec les larmes aux yeux.

Assez surpris quand même, qu'avec toutes ces explosions et cet incendie généralisé, il n'y ait pas eu plus du morts, car la plate-forme était rempli de gaz, de pétrole et de boue, un sacré miracle.

Donc pour faire un film de 110 millions de dollars de budget, Berg a complètement effacé de son message, le côté écologique et de la puissance des sociétés pétrolières, car les coupables ne sont pas ceux qui étaient sur la plate-forme, mais les dirigeants de BP bien calés dans leur bureau, c'est dommage d'être passé à côté de cela.

Côté comédiens, John Malkovich, Kurt Russel ou Mark Whalberg (malgré sa carrure pour ce dernier avec un peu de Nutella) ne donne pas l'interprétation de leur vie, seul le jeune Dylan O'Brien s'en sort bien, et ces yeux couverts de pétrole (ouah!!!).

NOTE : 11.10