Pages

mardi 6 septembre 2016

BANDE ANNONCE DE GOAT DE ANDREW NEEL AVEC JAMES FRANCO AUSSI PRESENTE A DEAUVILLE

Régler son compte à la « fabrique des garçons » (cette façon dont on éduque les garçons de manière à perpétuer l’agressivité et la compétitivité), voilà l’ambitieux programme du documentariste américain Andrew Neel avec son premier film de fiction GoatGoat est l’adaptation des mémoires écrites par un ancien étudiant américain, devenu souffre-douleur de sa fraternité. Présenté à Sundance quelques semaines avant la Berlinale, le film jouit déjà d’un double buzz. Tout d’abord celui d’une auréole queer, grâce à la présence des icônes Christine Vachon et James Franco au poste des producteurs. Il n’y a pourtant rien de concrètement gay-friendly dans Goat. Aucun personnage n’est autre chose qu’hétéro (même pas l’ombre d’une hésitation), et si le bizutage dans les fraternités est devenu un leitmotiv du porno gay mainstream américain, on ne trouve ici aucun début d’érotisme. Tout ceci n’est évidemment pas un défaut, mais plutôt un malentendu à dissiper.
L’autre buzz concernait la violence du film, que les échos annonçaient éprouvante comme rarement.
Après une terrible agression dont il a été victime pendant l'été, Brad Land, âgé de dix-neuf ans, entre à l'université dans l'espoir de reprendre une vie normale. Brett, son frère aîné, est déjà, depuis plusieurs années, sur ce même campus où il appartient à un groupe d'étudiants qui semble offrir aux membres de leur confrérie protection, popularité et amitiés indéfectibles. Brad veut à tout prix faire partie de cette communauté malgré les réserves émises par son frère. S'ensuivent des séances de bizutage de plus en plus cruelles et de plus en plus dégradantes, qui doivent permettre à Brad de devenir enfin un homme, un vrai. Mais ces jeux initiatiques brutaux ne seront pas sans conséquences pour lui et pour ses camarades…
Source : www.filmdeculte.com


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire