ATTENTION SPOILERS
Ce qui est certain c'est que les producteurs que sont Paul Greengrass et Matt Damon ont de la mémoire contrairement à leur héros, qui a vraiment du mal à le retrouver et devrait manger un peu plus de poisson pour l'encourager.
Et si on c'était un peu perdu avec le 4ème épisode de la saga avec Jérémy Renner, il faut dire que là, un ton en dessous tout de même au Numéro 3 (à cause des seconds rôles) est du efficacité redoutable , tellement pendant ces 120 minutes, Jason Bourne nous surprend toujours pour se retrouver dans des situations invraisemblable et explosive et le mot est faible.
Au début de l'histoire de ce cinquième épisode, Jason se cache de tous et participe à des combats à mains nues, pour qu'il puisse survivre et se noyer dans la masse. Un peu comme dans Indiana Jones, l'ami Jason ne perd son temps dans les combats et c'est toujours jouissif.
Pendant ce temps Nicky Parsons (Julia Stiles) collabore avec le lanceur d'alerte Christian Dassault qui n'est évidemment pas sans ou rappeler Snowden, ce qui démontre que le film est très connecté à l'actualité et ce qui fait la force de ce film, être au fait des événements et ils le font bien.
Mais Nicky dans sa quête d'information va trouver des documents sur le recrutement de Jason Bourne dans l'opération Treadstone, dont on parle depuis le premier épisode et de l'implication du père de ce dernier (Gregg Henry).
Mais hélas pour elle (mais tant mieux pour le scénario qui nous ramène au principe du numéro 3) sont intrusion est détectée par les agents de la CIA avec en tête Heather Lee (Alicia Vikander) et on patron (Tommy Lee Jones) qui induise un logiciel espion à son insu qui va permettre de la suivre et tenter de piégée Jason quand elle va se rendre en Grèce
En Grèce pendant les événements anti-capitaliste d'il y a deux ans , Jason Bourne va de nouveau au chat et à la souris avec ses gens qu'ils ne veulent que le tuer et même pas discuter autour d'une salade grecque ou un disque de Demis Roussos, et nous offrir une séquence mémorable dans la ville d'Athènes de grande envergure mais au plus près des protagonistes dont le tueur sans âme " l'atout" (Vincent Cassel) qui va une première fois ce casser les dents devant la virtuosité de Damon, qui contrairement à Ethan Hunt court très peu ou toujours à bon escient.
Parsons va être tué par L'Atout mais aura le temps de remettre une clef USB ou se trouve tous les secrets du passé de Jason.?
On passera à Londres pour continuer notre quête d'action spectaculaire avec Malcom Smith (Bill Camp) ancien agent de la CIA de l'opération Treadstone qui va se retrouver au milieu de cet imbroglio avec les oreillettes en prime ou on passe d'immeuble en immeuble, de cave en cave et d'ascenseur en ascenseur. Mais rien n'y fait Jason Bourne va s'en sortir et on ne c'est pas comment il fait. C'est virtuose et stratège et toujours aussi bandant.
Tout ce beau monde et avec chacun sa mission ont rendez-vous à Las Vegas dans un congrès technologique avec Aaron Kaloor (Riz Ahmed) qui est prêt a révélé des secrets de la CIA , Dewey qui veut l'abattre et faire d'une pierre deux coups en s'occupant de Bourne si il le peut évidemment, Lee qui joue sur plusieurs tableaux pour sa carrière, et bien sur toujours à l'Atout qui veut allez au bout de sa mission , tuer Jason Bourne et Kaloor, obéissant aveuglement à Dewey qui le paiera cher.
Mais voilà au milieu de ces rapaces et serpent du renseignement se trouve Jason qui va mettre des battons dans les roues de tous ces gentils espions qui lui veulent que du bien, et on aura le droit en prime à une séquence digne de Bullit dans les rues de Las Vegas, avec autant de bagnole détruite qye dans Les Blues Brothers, jouissif et bandant.
Mais voilà ils ont tous affaire à Jason Bourne, qui a toujours un coup d'avance comme le montre la dernière séquence du film.
Avec un Jason Bourne on en a toujours pour notre argent en tous cas quand Greengrass est au commandes et quand Matt Damon joue les gros bras, quand je pense au gringalet qu'il était à ces débuts au cinéma, c'est asse drôle quand même.
Bon a pas le scénario du siècle ou peut être que c'est trop compliqué, mais en tous cas il est cohérent en nous laissant que des miettes à chaque fois, et avançant petit à petit pour nous proposer d'autres aventures dans les épisodes à venir. La fin du film étant très ouverte.
Coté comédien, Matt Damon fait le job et plus que bien, par contre moins éblouis par Tommy Lee Jones toujours à la recherche de son fugitif, ou de Vincent Cassel à la poursuite de l'ennemi public numéro 1, et Alicia Vikander ou son rôle devrait être plus étoffé, arrivant là comme un jeu dans la soupe, Par contre j'aime beaucoup Riz Ahmed aussi bon que dans la série Fest-Off.
Du bon spectacle pendant 2 heures qui mérite son succès.
Pour ceux qui s'ennuie pendant le film (je demande à voire) ils peuvent compter combien coûte le mot dit par Jason Bourne, en sachant que Matt a été payé 25 millions de $.
Note : 16.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Paul Greengrass
Scénario : Paul Greengrass et Christopher Rouse
Musique : David Buckley et John Powell
Production ; Frank Marshall, Jeffrey Weiner, Matt Damon, Paul Greengrass et Ben Smith III
Direction Artistique ; Mark Scruton
Décors : Paul Kirby
Costumes ; Mark Bridges
Photographie ; Barry Ackroyd
Montage : Christopher Rouse
Musique : David Buckley et John Powell
DISTRIBUTION
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire