Après avoir grandi dans la jungle africaine, Tarzan a renoué avec ses origines aristocratiques, répondant désormais au nom de John Clayton, Lord Greystoke. Il mène une vie paisible auprès de son épouse Jane jusqu'au jour où il est convié au Congo en tant qu'émmissaire du Commerce. Mais il est loin de se douter du piège qui l'attend. Car le redoutable belge Leon Rom est bien décidé à l'utiliser pour assouvir sa soif de vengeance et sa cupidité…
Dans mon imaginaire et petit enfant et jeune homme (et oui déjà) Tarzan pour moi a deux visages , Johnny Weissmuller (même s'il ne savait que nager et pas trop bien jouer) mais on avait de vrais animaux qui cabotinaient et le chef d'oeuvre du genre Greystoke de Hugh Hudson avec notre national Christophe Lambert, et pour moi les autres n'existent pas et n'existeront pas, tellement mon esprit est marqué.
Ici ce Tarzan, reprend plus la thématique de Greystoke et ses problèmes coloniales, et moins en conflit avec les guerriers, les exploitants et les animaux qui ici ne sont que de synthèse, bien fait soit, mais un vrai animal c'est beaucoup mieux quand même.
Donc il faut quand même dire qu'aucun animaux de synthèse n'a été tués ou souffert sur ce tournage.
A la différence de mon ami Ludovic qui a découvert son premier Tarzan de sa vie (Oui il vient de la Planète Venus), et qui a aimé le film, moi je suis resté totalement sur ma fin.
Pourquoi ? Parce que j'en ai marre de ces films de synthèse ou l'émotion disparaît derrière les Pixel (oui je l'ai déjà dit pour Superman vs Batman) fait de ralenti à en vomir, à la manière de "300" de Snyder ou du film cité ici, je prend aucun plaisir de voir un film pour Xbox ou autres.
A regarder les étoiles et les commentaires des spectateurs de Allo Ciné (encore eux) on est à peu près sur maintenant que certains commentaires sont payés par les studios (80% de position positive) dont il est sur ils n'ont pas vu le film.
On avait un peu d'espoir avec le début du film, parlant du colonialisme belge de surcroît et un film d'aventures axés sur la vengeance et la quête de diamant, malheureusement après on revient systématiquement sur sa période où il a été abandonné dans la forêt et son élevage par des Gorilles (Non les enfants les Gorilles ne sont pas gentils, donc on s'approche pas d'eux dans les Zoo, on n'est pas dans la forêt, comme les gorilles qui vous empêchent d'approcher vos vedettes qui ne demandent que ça, c'est ça la loi de la jungle).
On doit se payer malgré de magnifiques paysages de nature stupéfiante comme si filmé d'un drone, un Tarzan aussi expressif que Vincent Lacoste au meilleur de sa forme ou d'une mouche baillant devant un film de la sélection cannoise. Pourquoi Lacoste parce que notre Tarzan se retrouve en slip ou presque.
Je ne parle pas de Christopher Waltz qui reprend ici son éternel rôle de méchant très délicat, qui nous rappelle aussi qu'il a joué dans Derrick.
Ici dans ce Tarzan, peu de scènes d'importances avec Jane, et quand on a pas Jane on a pas de plaisirs.
En tous cas si vous avez envie de faire une folie de liane en liane , c'est pour vous, mais si vous voulez voir un lion bouffer un octotone ou un hippopotame avaler entre ses dents des esclavagistes belges avec une frite bien sur.
Donc pour ce Blockbuster minimaliste, on laissera nos souvenirs prendre le pas.
Note : 7.60
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : David Yates
Scénario : Stuart Beattie, Craig Brewer, Adam Cozad et John Collee
D'après l'oeuvre de : Edgar Rice Burroughs
Musique : Rupert Gregson-Williams
Production ; Alan Riche, David Barron, Mike Richardson, Jerry Weintraub, David Yates et Tony Ludwig
Photographie ; Henry Braham
Montage : Mark Day
Directeur Artistique : David Aliday, Guy Bradley, Christian Huband et Su Whitaker
Décors ; Stuart Craig et Anna Pinnock
Casting : Lucy Bevan et Susie Figgis
Costumes : Ruth Meyers et Malwina Suwnska
Son ; Glenn Freemantle
Maquillage ; Fae Hammond
Cascades , Tom Struthers
Chorégraphe : Wayne McGregor
DISTRIBUTION
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