"À travers l’histoire d’un naufragé sur une île déserte tropicale peuplée de tortues, de crabes et d’oiseaux, La Tortue rouge raconte les grandes étapes de la vie d’un être humain."
Un film d'animation belge qui a collaboré avec le célèbre studio japonais Ghibli, ce film d'une vision poétique superbe est également le chemin que parcours un homme dans son existence, considérant ici que son naufrage sur cette île perdue et sa naissance dans ce nouveau monde avant de rencontrer sa moitié, d'avoir un enfant, de le voir partir de la maison et de passer de vie à trépas, comme il a vécu toute sa vie sur cette île tout en étant dénaturé.
Ici on peut avoir aussi une réincarnation des légendes de la princesse et de la grenouille, sauf qu'ici la princesse est un pauvre naufragé et que la grenouille qu'on vient embrassé est une tortue, rouge de surcroît, qui va devenir une belle et jolie jeune fille.
Comme sa maman a du lui dire, quand elle attendait le bus de ne pas trop s'éloigner, le bus passe dans 1h20, comme le film qui se délecte avec plaisir et goût subtil (je parle pas de la soupe) pendant 80 mn.
Ici, notre héros comme Robinson Crusoé vit d'amour et d'eau fraîche, doit affronter la vie, un tsunami, la destruction de qu'il acquit ayant beaucoup de difficultés à vouloir quitter cette île.
Et puis quand il va rencontrer sa jolie tortue, sans précipitation comme un escargot qui veut la course avec la demoiselle, et s'aimer d'amour et de tendresse.
Bon, il est vrai que le film ne va pas être évident pour les enfants, sans pour autant être un film pour adultes, car il n'y aucun dialogue, à part des cris ici ou là, comme un instinct animal, que l'homme cache en lui.
Par de couleurs éclatantes dans ce film, l'image est plutôt terne et les effets visuels n'inventent rien dans ce concept, mais le film est autre chose, car il a une beauté émotive et visuelle splendide, avec ces animaux qui se mouvent, les vagues et le vent qu'on entend bruissé sous une musique magnifique de simplicité en nous évitant "libérée, libérée"
Une belle séquence ou l'enfant du couple du lièvre et de la tortue , pardon de l'homme et de la tortue, va tomber dans un précipice rempli d'eau, le père est secoué est près à sauter pour sauver son fils, alors que la mère est pas inquiète, évidemment le jeune garçon est le fils d'une tortue, donc il sait nager et sortir de cet encombrant problème, magnifique, on a envie de pleurer, tellement c'est bien amené.
Bon un joli film à voir, mais à expliquer aux enfants, qu'elle ne va pas transformer en Ninjas et que les crabes présents ne finiront pas dans un grand plat avec de la mayonnaise.
Note : 14.90
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Michael Dudok de Vit
Scénario ; Michael Dudok de Wit et Pascale Ferran
Musique : Laurent Perez Del Mar
Production : Remi Burah et Olivier Père et Isao Takahata
Effets Spéciaux : Mouloud Oussid
Montage Son : Matthieu Michaux
Concepteur Graphique : Michael Dudok de Wit
Bruiteur : Florian Fabre
Son : Bruno Seznec, Alexandre Fleurant et Sébastien Marquilly
1er Assistant Réalisateur ; Jean Pierre Bouchet
Directeur de Production : Tanguy Olivier
Directeur Artistique ; Isao Takahata
Montage : Céline Kélépikis
Etalonneur : Peter Bernaers
Effets Sonores : Fabien Devillers
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