My Name is Pool .... DeadPool, il est bien de présenter le sieur Wade Wilson, pour ne pas le confondre Pool vorde, Pool Opo, Pool Idor, d'autres super-héros. Le notre pète, comme les roux, baise comme les mains, vulgarise (j'ai trouvé le mot dans le dictionnaire des rousses) le moindre propos, vocifère (comme lucy) castagne (comme Paul Newman) tout ce qui a deux roues (non ce n'est pas Damien Lewis et Michael Fassbender) , se faire transpercer le corps à tous les endroits ou il reste de la chair , il se prend pour James Franco , non pas de Interior Leather Bar, mais plutôt 127 heures (a voir scène drôlissimme). Déjà tout cela vous pose ce personnage iconoclaste chez les super-Héros, même si lui il n'est pas un super-héros, car il ne sauve pas le monde, mais se venge de ceux qui l'ont défigurer.
Un bon conseil en préambule, il faut avoir absolument le pré-générique, ou aucun humain n'est cité, mais des traits de caractères de chacun comme la Bombasse pour sa copine (et dans copine comme dirait Deadpool il y a Co.) Mais également le générique de fin, enfin pas exactement mais attendez les 5 minutes de générique de fin, car l'ami Deadpool (oui c'est mon ami) refait son apparition de sa salles de bains et vous parle, et oui en gros pourquoi vous avez attendu.
Dire que j'attendais avec impatience les aventures de ce faux super-héros serait hors propos, tellement je vous ai parlé régulièrement de ses teasers qui nous ont fait dressé de notre fauteuil, tellement c'était jouissif. Donc si certains critiques attendaient mieux et plus trash (mais est-ce le bon public) de ce film, moi je pense que la démesure très présente dans le film est juste ce qu'il faut, pour qu'on puisse attendre une montée d'adrénaline dans les prochains opus, car il a encore des choses à dire, même si son masque le dérange quelque peu pour se faire comprendre.
Le personnage de Deadpool (même en Wade Wilson) est Sexy, drôle, cinglé, vulgaire, imprévisible, arrogant, fou, violent mais ce qui le caractérise le plus c'est "Cinglé". Moi au cinéma j'aime les rôles de cinglé, comme Disjoncté avec Jim Carrey. On est donc très loin de ce qu'on pense des héros Marvel habituels ou DC Comics comme Superman, IronMan, Spiderman, Captain América ou Thor, dont lui n'a pas au fil de l'histoire.
Contrairement à Batman il a des supers pouvoirs (régénération et force surhumaines) à l'humour noir (c'est aussi une arme fatale sans Mel Gibson) presque un anti-héros, même si je préférais passé une soirée devant un feu de bois en mangeant une pizza, faut dire que Deadpool a le plus beau cul des super-héros et le film le met bien en valeur à beaucoup de moment pour le plaisir de pleins de gens.
On a déjà vu l'ami Deadpool (déjà sous les traits de Ryan Reynolds) dans X Mens Origine au côté de Wolverine, dont il a les mêmes capacités de régénérécences des tissus endommagés. Pour faire moin drôle, le personnage de Deadpool souffre d'un cancer de la peau, comme Hugh Jakcman dans la vrai vie. Pour redevenir drôle, une séquence d'anthologie ou il découvre son visage sous son masque (comme Spiderman pas suspendu par les pieds) il a un autre masque de .... hilarant.
Ce qui est bien aussi dans le film est très souvent pour mon plus grand plaisir, c'est la rupture du 4ème mur (comme dans la Journée de Ferris Bueller) et même le 4ème mur dans le 4ème mur, restez jusqu'au bout pour assouvir votre plaisir.
Pas con, il a conscience dans ces scènes, qu'il est qu'un personnage fictif et en joue devant les autres protagonistes comme Negasonic Teenage Warhead (Brianna Hildebrand) qu'il prend pour Riley dans Aliens, autant par sa petite taille que sa tête d'alien. Il se paie tous les super-héros de la galaxie Marvel, qui sont habillés pour l'hiver, la plus drôle vanne est celle concernant Liam Neeson dans Taken, qui au bout de trois films a toujours des problèmes avec sa fille, ce qu'il suggère qu'il a un problème d'éducation, cela vient comme un cheveu sur la soupe et c'est très drôle.
Deux Caméos habituels dans ce type de films, évidemment Stan Lee dans un bar à striptease et Rob Liefield sous un masque , Liefield qui est un des scénaristes les plus connus dans les Comics et déjà dans des histoires de Deadpool.
L'histoire quand même " C'est celle de Wade Wilson, un ancien mercenaire qui a probablement travaillé pour la CIA, qui apprend être atteint d'un cancer. Refusant d'impliquer Vanessa (Morena Baccarin), sa fiancée tout aussi dingue que lui. Il accepte une étrange expérience supposée réveiller son gène mutant, Deadpool évoluant au sein de l'univers des X Men, pour lui conférer des pouvoirs et ainsi le soigner de sa maladie. Au Final, un traquenard qui se résumera à de longs moments de tortues qui marqueront le corps et le visage de Wilson (pas le meilleur moment du film). Ressemblant désormais à un cancer ambulant, Wilson enfile un costume et part à la recherche de Francis (Ed Skrein) qui se fait appelé Ajax parce que cela sonne mieux, mais pour Deadpool ce n'est que le nom d'un liquide vaisselle (on aura le droit à plusieurs gimmick dans le film),responsable de son état. Il sera accompagné dans sa quête de Vanessa (Ripley), de Weasel (T.J Miller) une grosse boite en fer de 2m50, et d'un chauffeur de taxi Dopinder (Karan Sordi) tout droit sortie de Bollywood.
Avant d'allez voir le film, il faut avoir une bonne culture générale de l'univers des Comics, avec des clins d'oeil à son principale interprète, excellent Ryan Reynolds, qui a trouvé avec ce rôle, celui qu'il cherche et défend depuis 10 ans, mais n'oublie pas de ce moquer de GreenLantern, mais son client principal c'est tout de même Wolverine, qui a oublié de se couper les ongles.
Il est vrai que le scénario est un peu mince, mais je pense, qu'il fallait mettre en place le personnage, même en oubliant un peu de développer l'histoire tout en motivant les parties de sa passion et d'amour pour Vanessa.
Mais si le scénario est un peu faible, mais bien moins que les Avengers par exemple, les dialogues et les effets visuels sont d'une rare efficacité diabolique, et il faut regarder dans tous les coins de l'écran, car il pleut des cadavres sous les parapluies de Cherbourg.
DeadPool est dans la veine des Gardiens de la Galaxie ou de Kick-Ass (le un on reste prudent) et ici on passe 107 minutes de plaisir dans un film divertissant et drôle, sans que les scènes d'actions polluent l'ensemble du film, on doit en avoir 4 dont deux importantes, au début et à la fin du film.
La faiblesse est certainement la mise en scène (on ne parle pas ici de direction d'acteur, Deadpool faisant ce qu'il veut devant ou dehors du 4ème mur) un peu trop simpliste dans l'ensemble avec quelques ralentissement peu dommageable mais sans importance.
Côté acteur outre l'excellent Ryan Reynolds qui tient le film a lui tout seul, on notera la présence donc de Morena Baccarin (Homeland, Mentalist et Gotham) excellente dans le rôle de la compagne de Deadpool, de Ed Skrein (Game of Thrones, Kill Your Freinds), T.J Miller (Transformers, Cloverfield) Gina Carrano (combattante de MMA).
A noter également la bonne bande son originale menée par le groupe de Rap Junkie XXL , dans un rap joyeux et entraînant.
A l'arrivée donc un film au niveau de ce que j'attendais, avec un coq et des Pools.
Note ; 16.60
FICHE TECHNIQUE
Réalisation ; Tim Miller
Scénario ; Rheet Reese et Paul Wernick
D'après les personnages de Rob Liefeld et Fabian Nicieza
Direction Artistique ; Sean Haworth
Décors : Shannon Gottlieb
Costumes ; Chrsitine Bielselin Clark
Photographie ; Ken Seng
Montage ; Julian Clarke
Musique ; Junkie XL
Production ; Simon Kinberg, Ryan Reynolds, et Lauren Shuler Donner
Budget ; 58 millions de dollars
Durée : 107 minutes
DISTRIBUTION
- LaSalle (trait facial) et Stefan Kapičić (en) (voix) : Peter Rasputin / Colossus
- Leslie Uggams (en) (VF : Maïk Darah) : Blind Al (en)
- Jed Rees (en) (VF : Philippe Valmont) : le Recruteur
- Kyle Cassie (VF : Régis Lang) : Gavin Merchant
- Karan Soni (en) : Dopinder, le chauffeur de taxi
- Stan Lee : le vieil homme dans un club de striptease (caméo)
- Rob Liefeld (caméo)
- Rachel Sheen (la femme de Weasel)
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