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mercredi 10 février 2016

MICHAEL DE MARKUS SCHLEINZER (Un film sombre et difficile)

MICHAEL de Markus Schleinzel et Kathryn Resetarits est un film Dramatique Autrichien sur le thème douloureux de la pédophilie.

Le Film avait été présenté en Compétition en 2011 au Festival de Cannes.

Markus Schleinzer qu'on pourrait appeler le fils spirituel de Mickael Haneke a travaillé comme directeur de casting de 1994 à 2010 et a développé plus de 60 projets de films, tel que Le Pianiste, et Le Temps du Loup de Michael Haneke. Il s'est aussi occupé du casting des enfants du film récompensé "le Ruban Blanc" en étant leur coach pendant le tournage.

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Le réalisateur avait précisé qu'il n'y avait dans son film d'élément autobiographique "Ni moi, ni mes proches n'avons jamais été, de près ou de loin, confrontés à la pédophilie" assure le réalisateur, il a demandé à une psychologue d'analyser le personnage et son comportement afin d'être le plus crédible.

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Il y a deux façons d'aborder le film, soit par la forme (cinéma) ou il ne se passe rien, pendant 100 minutes, ou les dialogues sont d'un minimalisme désarment , où les acteurs seuls rendent une partition honnête au film, l'acteur principal Michael Fuith prenant son rôle très au sérieux en se documentant (mais est ce la solution car justement ce type de personnage se fonde dans la masse, et n'on pas de profils bien précis, des pistes mais pas de profils), son réalisateur souhaitant qu'il fasse d'autre film différents pour ce sortir du rôle. Quand au gamin David Rauchenberger il est étonnant de nature, avec certainement et je l'espère une explication de texte au gamin par le réalisateur pour qu'il ne soit pas troublée, on apprend que les dessins que l'on voit dans le film et qui sont très explicite sont de jeune acteur lui même. Il est d'une sincérité désarmante et une forte personnalité.

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Schleinzer ne fait pas de surenchère dans le sensationnel, les seules scènes horribles sont plus suggérées (et ce n'est pas plus mal) même s'ils elles sont très dure à regarder et à imaginer. Le film est du point de vue du pédophile, et non pas de l'enfant.

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On se pose souvent la question pendant le film, comment il a pu échapper à tant d'ignorance sur ses pulsions et certainement son passé, même si on ne s'est pas d'ou vient vraiment le gosse et comment il a pu échapper aux contrôles s'il y en a , même si le gamin est prisonnier dans un bunker, il a le droit à des sorties avec son tortionnaire, mais jamais le gamin ne discute l'autorité de celui-ci, mais s'il fait des gestes innocents comme "vomir" pour attirer l'attention.

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La dernière scène du film ou l'enfant va enfin être découvert, et de la mène veine que les autres, en ne sachant pas si il va être sauvé, ou si le pédophile l'a tuer avant, ou même si'l'enfant ne s'est pas suicidé, toutes les fins sont possibles et malheureusement.

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ANALYSE DU SCENARIO par le site "Film de Culte"

Michael, qui raconte une histoire inspirée de l’affaire Natascha Kampusch, est le premier long-métrage du réalisateur autrichien Markus Schleinzer. Celui-ci a dû tomber dans la marmite de la malice et de la facétie quand il était petit puisqu’il a collaboré avec les plus illustres de ses compatriotes : Michael Haneke, Ulrich Seidl et Jessica Hausner. Et bien malgré tout cela, la première chose à dire d’emblée sur Michael est qu’il ne s’agit pas d’un film glauque, du moins pas du tout autant qu’on pourrait le croire. Car ce qu’il raconte avant tout, ce n’est pas une histoire d’amour ou de maltraitance, mais tout simplement la cohabitation forcée de deux personnes. En se concentrant sur le quotidien de Wolfgang et son kidnappeur, et en laissant les scènes d’assauts physiques hors-champ, il donne à voir une violence finalement beaucoup plus insidieuse.
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Loin d’une caricature de froideur et d’austérité, le scénario prend le chemin de l’objectivité la plus totale, ne faisant ni de l'enfant un martyr, ni de l’adulte un monstre en toute circonstance, mais cela ne veut pas pour autant dire qu’il joue avec complaisance sur une ambigüité perverse. Au contraire, son tour de force est de parvenir à nuancer son personnage principal en évitant toute fascination et de trouver dans son écriture une étonnante simplicité pour chaque scène, reflet parfait de l’honnêteté intellectuelle indispensable pour traiter un tel sujet. Car le but de Markus Schleinzer n’est pas de faire le portrait d’un monstre, mais de montrer que ce monstre est avant tout bel et bien humain, tout ce qu’il y a de plus normal en apparence (en montrant par exemple qu’il est bon travailleur et bon camarade). On ne peut rien reprocher moralement au film sur son approche de cette histoire, mais cela ne doit pas faire oublier ses autres qualités purement cinématographiques.
Si la mise en scène et l’interprétation de Michael Fuith sont plus qu’impeccables, c’est avant tout le talent scénaristique de Schleinzer qui saute aux yeux. Cette accumulation hyper efficace de mini-ellipses, cette capacité à réduire chaque scène à sa portion la plus percutante et riche de sens sans rien laisser traîner, cela rappelle énormément la nouvelle génération allemande, dont Michael est peut-être plus proche que de ses compatriotes sus-cités. Car non seulement le scénario est particulièrement rythmé, mais il réussit également le plus improbable : amener une certaine touche d’humour, et ce sans jamais tomber dans une ironie malsaine (on en reste bouche bée, mais certaines scènes sont juste… drôles) et sans jamais cesser d’être également angoissant. Une sacrée surprise, qui montre que le film, s’il reste très rigoureux, est bien plus riche qu’il n’y parait.

Note : 12.00

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Markus Schleinzer
Scénario ; Markus Schleinzer
Production ; Nikolaus Geyrhaleter, Markus Glaser, Wolfgang Widerhofer et Michael Kitzeberger
Making-Off ; Andreas Handl et Andi Thalhammer
Photographie ; Gerald Kerkletz
Montage : Wolfgang Widerhofer
Décor ; Katrin Huber et Gerhard Dohr
Casting : Martina Poel et Carment Loley
Assistant Réalisateur ; Hanus Polak Jr
Costumes : Hanya Barakat
Scripte ; Dirka Pfab
Son ; Klaus Kelleman
Montage Son ; Bernahrd Maisch
Maquillage : Wiltrud Derschmidt
Casting enfants : David Trejo

DISTRIBUTION

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