Voilà de nouveau un film qui a et va faire polémique, tout d'abord certains ont reproché au film d'avoir choisi Eddie Redmayne pour interpréter le rôle principal et non un acteur Transgenre. Quelles conneries, il y en a certain qui ferait mieux de se taire et cela nous ferait des vacances. A les entendre, Tom Cruise n'aurait pas du jouer dans Né un 4 Juillet et on aurait du choisir un acteur cul-de-jatte, ou ceux qui hétéros en ville, joue des héros homosexuels devraient rester dans leur salon à fumer le cigare les pieds sous la table au lieu de faire la cuisine dans le film, et laissez tous les acteurs gays du monde reprendre le rôle. C'est tout le contraire du cinéma, où les acteurs doivent entrer dans la peau de personnage et non le contraire.
On devrait avoir aussi la polémique de certaines associations sur le sujet du film, qui va leur donner des boutons et c'est tant mieux, pourvu qu'il se gratte le plus possible.
"L'histoire se déroule au Danemark au milieu des années 20, Lili Elbe serait la première femme trans, patiente d'une opération chirurgicale de réassignation (le terme adéquat pour désigner un "changement" de sexe). Née Einar Wegener, devenue Lili, cette peintre reconnue vit une paisible avec sa femme Gerda, elle aussi peintre. Petit à petit, Lili découvre qui elle est vraiment. Mais avec l'aide de sa femme qui la pousse à s'affirmer."
Eddie Redmayne et Alicia Vikander ont été nommé pour les prochains Oscars, Alicia Vikander ayant un peu plus de chance, Redmayne devant affronter l'Ours Di Caprio.
Le film se concentre sur la prise de conscience puis l'évolution qui s'inspire de l'histoire vraie de Lili Elbe dont le film est l'adaptation du roman éponyme de David Ebershoff. Ainsi que sur la façon, dont sa transition est vécue par ses proches, notamment sa femme, Gerda, à une époque où les personnes trans sont considérés comme des malades mentales (comme les homosexuels d'ailleurs).
A L'époque , le changement d'identité était un véritable parcours du combattant. Mais qu'en est-il aujourd'hui, dans un monde qui n'a pas véritablement changé.
Dans le film on voit Lili Elbe, se promener banalement en femme tranquillement dans un parc, elle se fait agresser verbalement puis physiquement par deux jeunes hommes qui l'interrogent sur son genre et son orientation sexuelle. Auparavant elle s'est fait insulter ou dénigrer par nombre de médecins.
Aujourd'hui il est difficile de vivre son orientation sexuelle, et on s'en aperçoit tous les jours sur les réseaux sociaux avec des insultes navrantes, sans compter ses pseudos politiques qui ne se gênent pas pour en remettre une couche nauséabonde. En 2014, 226 personnes dans le monde on été tués parce qu'il avait choisi de vivre comme une femme. Ces peignes-culs leurs reprochant de ne pas correspondre aux codes établis du masculin et féminin.
Dans le film; Lili Elbe subi l'incompréhension du corps médical, qui lui fait subir un traitement de chocs électriques pour la remettre dans le droit chemin, pratique qui existe encore aujourd'hui dans certaines régions des Etats-Unis.
Danish Girl et l'agression que subit Lili, montre bien encore aujourd'hui la connerie humaine, pour l'époque et encore de ce jour , un homme restait un homme et surtout hétérosexuel, hors on constate que certains pensent qu'un trans est forcément homosexuel. Or l'identité sexuel de genre n'a rien à voir avec l'orientation sexuelle. On peut être trans et hétérosexuel, trans et bisexuel, trans et homosexuel et ainsi de suite, on peut le constater dans des films comme Tangerine ou des séries comme Transparent.
Le plus important dans le film que même sa femme Gerda semble comprendre les pensées et les rêves de son compagnon, pas sur qu'aujourd'hui elle aurait la même chance. J'aime aussi la simple petite drague de Henrik (Ben Winshaw) qui c'est très bien qu'il drague un homme, alors que Lili est dans sa peau de femme, et est terrorisé que son compagnon d'un moment l'es deviné bien avant elle.
La mise en scène de Tom Hooper (Le Discours d'un roi) en a fait un film magique entre deux tableaux des deux héroïnes, comme si on entrait dans l'un deux avec ces mêmes personnages.
Les décors, et les costumes sont d'une claireté absolue comme une aquarelle avec couleurs non agressives et d'une virginité magique.
Ben Whishaw une nouvelle fois magnifique Sébastien Koch dans le rôle pathétique du médecin qui va l'opérer, Mathias Schoenearts parfait dans un rôle fait pour lui de dandy hors du temps, Alcia Vikander encore sublime de plus en plus, dans le rôle de la femme de Lili, qui n'est pas aveugle du changement de comportement de son mari.
Reste Eddie Redmayne, ou quelque critiques vont trouver qu'il en fait trop dans sa carrière, ne voulant pas admettre le trouble qu'il va leur procurer, par contre pour le choix est justifié car bien avant le film, Eddie avait une part de féminité indescriptible dans son jeu, et donc de lui proposer de jouer ce personnage est une très bonne idée, car à la réponse aussi pourquoi pas un transgenre, il y aussi le fait que pendant de long moment dans le film il est un homme.
Comme tout acteur anglais qui se respecte dont fait partie également Ben Whishaw, il accepte de se mettre à nu totalement et ici frontalement dans une scène absolument sensible et splendide ou il essaie de savoir ce qu'il serait si il était une femme (je vous laisse le soin de découvrir cette scène).
Je ne ferais pas de psychologie de bazar pour savoir, pourquoi ces personnes ont choisi de changer de genre ou d'identité, n'ayant pas eu la connaissance d'en croiser un(e) à la différence de travestis plus courant, sauf à la gaypride; ce qui n'est pas l'image de ce qu'ils vivent au quotidien.
Il faut penser aussi que le film est d'une autre époque et ici dans un milieu bourgeois , alors que de nombreux transgenre dans le monde vivent leurs différences avec de grandes difficultés, pour preuve le film "The Danish Girl" a été interdit au Quatar et d'en d'autres pays.
Ce qui m'a troublé dans la performance de Redmayne est quand il est habillé en homme on dirait une femme habillé en homme (Victor Victoria) alors quand il est en femme on le voit en homme habillé en femme, le jeu du trouble est finalement le but du film.
Je pense pas que le film malgré qu'il soit assez discret et populaire, ne va pas beaucoup marcher, ce que les gens auront tort, car il y a encore trop de préjugés en France comme dans d'autres pays.
Note : 17.00
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Tom Hooper
Scénario ; Lucinda Coxon
D'après l'oeuvre de David Ebershoff
Direction Artistique : Grant Armstrong
Décors : Eve Stewart
Costumes : Paco Delgado
Photographie ; Danny Cohen
Montage ; Melanie Oliver
Musique : Alexandre Desplat
Production ; Tim Bevan, Eric Fellner, Anne Harrison, Tom Hooper, Gail Multrux et Linda Reisman
DISTRIBUTION
La mise en scène de Tom Hooper (Le Discours d'un roi) en a fait un film magique entre deux tableaux des deux héroïnes, comme si on entrait dans l'un deux avec ces mêmes personnages.
Les décors, et les costumes sont d'une claireté absolue comme une aquarelle avec couleurs non agressives et d'une virginité magique.
Ben Whishaw une nouvelle fois magnifique Sébastien Koch dans le rôle pathétique du médecin qui va l'opérer, Mathias Schoenearts parfait dans un rôle fait pour lui de dandy hors du temps, Alcia Vikander encore sublime de plus en plus, dans le rôle de la femme de Lili, qui n'est pas aveugle du changement de comportement de son mari.
Reste Eddie Redmayne, ou quelque critiques vont trouver qu'il en fait trop dans sa carrière, ne voulant pas admettre le trouble qu'il va leur procurer, par contre pour le choix est justifié car bien avant le film, Eddie avait une part de féminité indescriptible dans son jeu, et donc de lui proposer de jouer ce personnage est une très bonne idée, car à la réponse aussi pourquoi pas un transgenre, il y aussi le fait que pendant de long moment dans le film il est un homme.
Comme tout acteur anglais qui se respecte dont fait partie également Ben Whishaw, il accepte de se mettre à nu totalement et ici frontalement dans une scène absolument sensible et splendide ou il essaie de savoir ce qu'il serait si il était une femme (je vous laisse le soin de découvrir cette scène).
Je ne ferais pas de psychologie de bazar pour savoir, pourquoi ces personnes ont choisi de changer de genre ou d'identité, n'ayant pas eu la connaissance d'en croiser un(e) à la différence de travestis plus courant, sauf à la gaypride; ce qui n'est pas l'image de ce qu'ils vivent au quotidien.
Il faut penser aussi que le film est d'une autre époque et ici dans un milieu bourgeois , alors que de nombreux transgenre dans le monde vivent leurs différences avec de grandes difficultés, pour preuve le film "The Danish Girl" a été interdit au Quatar et d'en d'autres pays.
Ce qui m'a troublé dans la performance de Redmayne est quand il est habillé en homme on dirait une femme habillé en homme (Victor Victoria) alors quand il est en femme on le voit en homme habillé en femme, le jeu du trouble est finalement le but du film.
Je pense pas que le film malgré qu'il soit assez discret et populaire, ne va pas beaucoup marcher, ce que les gens auront tort, car il y a encore trop de préjugés en France comme dans d'autres pays.
Note : 17.00
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Tom Hooper
Scénario ; Lucinda Coxon
D'après l'oeuvre de David Ebershoff
Direction Artistique : Grant Armstrong
Décors : Eve Stewart
Costumes : Paco Delgado
Photographie ; Danny Cohen
Montage ; Melanie Oliver
Musique : Alexandre Desplat
Production ; Tim Bevan, Eric Fellner, Anne Harrison, Tom Hooper, Gail Multrux et Linda Reisman
DISTRIBUTION
NielsHenry Pettigrew
Homme à la fenêtreClaus Bue
PortierPeter Krag
HabilleuseAngela Curran
HvappePixie
FonnesbechRichard Dixon
Le docteur HexlerPip Torrens
Homme à la galeriePaul Bigley
Américaine enthousiasteNancy Crane
MaquerelleNicola Sloane
StripteaseuseSonya Cullingford
RéceptionnisteClare Fettarappa
HenriJake Graf
Véronique (Employée de la galerie)Victoria Emslie
Homme au parc 1Raphael Acloque
Homme au parc 2Alexander Devrient
Le docteur BusonNicholas Woodeson
Le docteur McBridePhilip Arditti
Le docteur MaiMiltos Yerolemou
Réceptionniste à l'hôpitalCosima Shaw
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